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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Micheline Blavier le lundi 13 avril, 2020, 18:34:08
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Au pied du volcan mont Ramus, jusque dans les années 1950, étaient travaillées des vignes plantées en terrasses. Les vignes ne sont plus. Subsistent les terrasses et les arbres que les paysans, lorsque les vendanges se faisaient encore à la main, plantaient autrefois en bordure de vignoble, amandiers, cognassiers, micocouliers… ainsi que les haies fournies en pistachiers térébinthes, lauriers tin, paliures, aubépines, prunelliers, un arbre de Judée et un bel azérolier. Sous la première terrasse, un grand talus est peuplé de chênes verts et de très vieux chênes pubescents. Sous les chênes, une petite jungle d’arbustes et de lianes. Un talus herbacé, une friche et un grand roncier ferment la dernière terrasse. Un fossé recueille, lors des fortes pluies, l’eau de la petite source intermittente.
Sur les terrasses, en lieu et place des vignes, des néfliers, des oliviers, des cyprès et de petites prairies toute fleuries au printemps de soucis, crépides, vesces, gesses…
Une petite mosaïque de milieux riche en flore commune et en petite faune. Alors, confinement oblige, ma session botanique du printemps 2020 se déroulera dans mon jardin !
L’Arbre de Judée Cercis siliquastrum – cercis désignant en latin la navette de tisserand à laquelle ressemble sa gousse – a été importé du Proche-Orient par les Croisés il y a huit siècles. Echappé des jardins, on le retrouve depuis longtemps en garrigue, sur les coteaux secs, le long des rivières… où il retrouve les conditions de vie de sa Palestine natale. Les fleurs, au goût acidulé, peuvent s’ajouter aux salades. Quant à leurs boutons, confits dans le vinaigre ils peuvent se consommer comme des câpres.
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« Les pieds qui fleurissent ne portent pas de fruits… et ceux qui portent des fruits ordinairement ne fleurissent pas » écrivait au XVIIè siècle le botaniste Tournefort. Le Pistachier térébinthe Pistacia terebinthus est en effet un arbre dioïque. Ce petit arbre typiquement méditerranéen est surtout connu pour son bois dur utilisé en ébénisterie et marqueterie, et pour la résine astringente de son écorce dont on tirait autrefois la térébenthine (essence extraite aujourd’hui du Pin maritime).
Bien mûrs, les petits fruits rouges en grappes au goût acidulé sont comestibles. Ils sont aussi très appréciés par les fauvettes, les rougequeues, l’étourneau ainsi que le verdier : un vrai garde-manger très visité dès le mois d’août !
Un autre attrait du Pistachier térébinthe : les curieuses bananes rougeâtres – appelées « cornicules » ou encore « caroubes de Judée » - qui noircissent, sèchent et s’ouvrent en été. Ce sont des galles produites par la ponte, sur les feuilles, d’un moucheron (Forda marginata, Forda formicaria ou Barzonga pistaciae sont les plus courants) qui les transforme en cocon contenant les œufs. À l’ouverture des « cornicules », ce sont des nuées de moucherons qui s’en échappent. On extrait de ces galles une substance rouge utilisée pour teindre la laine.
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Valerianella locusta et Silene italica
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Erodium malacoides
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Lathyrus setifolius, peut-être ?
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Vicia bithynica, peut-être ?
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Erodium cicutarium
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Hordeum murinum
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Medicago arabica et fruits de ?
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Veronica persica
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Veronica persica et Briyonia dioica en fleurs
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Fumaria capreolata
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Plantago lanceolata et Lamium purpureum
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Alliaria petiolata
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Taraxacum officinale et Trifolium repens
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Parietaria judaica
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Carduus pycnocephalus
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Fleurs de Galium aparine et de Smyrnium olusatrum
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Vicia hybrida
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Fallopia convolvulus et jeunes feuilles de Smilax aspera
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Cardaria draba
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Arum italicum et ?
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Les Acanthacées sont originaires des régions chaudes. surtout d’Eurasie et d’Afrique. Acanthus mollis, cultivée en Méditerranée pour sa beauté dans les parcs et jardins, s’est rapidement échappée pour coloniser ici et là les lieux frais - décombres, bois rudéralisés - surtout à proximité du littoral.
Dans la mythologie grecque, Acanthe (Akantha) était une nymphe. Apollon (dieu des Arts, de la poésie...) voulut l'enlever et elle le griffa au visage. Pour se venger, il la métamorphosa en une plante épineuse – ce sont les bractées des fleurs de la longue hampe qui sont épineuses - qui aime le soleil, et qui porte depuis son nom.
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Galium aparine
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tu en as de la chance Micheline de vivre au "paradis terrestre", que c'est beau tout ça !
au mont Ramus on y a été en avril 2019, je me rappelle il pleuvinait au début de la journée
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Jeunes fruits de Viburnum tinus
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Rosmarinus officinalis
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Crataegus azarolus
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Crataegus monogyna
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Senecio vulgaris
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Euphorbia amygdaloides
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Medicago arabica
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Vicia hirsuta
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Calendula arvensis
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Rosa canina
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Geranium sanguineum. Planté !
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Fleurs de poirier, variété William !
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Les lichens. Je les admire, mais je laisse le soin à Danièle de leur mettre un nom !
Lichens 1 et 2
1. Leconora chlarotera - Crustacé corticole, et autour : Physeia adscendens - Foliacé
2. Xanthoria parietina
Danièle L.
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3 - Un lichen sur le tronc d'un Pistachier térébinthe
4 - Le second sur le tronc du figuier.
3. Xanthoria parietina
4. Parmotrema perlatum
Danièle L.
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5 - Et celui-ci sur le tronc du noyer.
Xanthoria parietina
Danièle L.
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Et maintenant, les petites bêtes !
Il y a soixante-dix ans, l’Étourneau sansonnet n’était connu dans notre région qu’aux passages de printemps et d’automne. Aujourd’hui, il est partout, nichant pour celui-ci sous les tuiles de la maison des voisins. Le lien de couple est renforcé par la parade nuptiale au cours de laquelle, campé bien en vue en position surélevée, il ébouriffe les plumes de sa gorge et de sa tête, fait vibrer ses ailes et émet un long chant flûté riche en sifflements et imitations. Il arbore alors un plumage superbe aux reflets verts, violet et or.
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L'Etourneau sansonnet et le Chardonneret élégant.
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Pouillot véloce ou Pouillot fitis ? Très ressemblants, seuls quelques détails les différencient. Les cris ou le chant par contre sont très différents. Aux cris de contact de ce pouillot, pas de doute, c'était un Pouillot fitis Phylloscopus trochilus de passage dans le jardin car il ne niche pas dans le sud de la France. Malgré ces huit grammes, c’est un grand migrateur qui hiverne en Afrique tropicale et équatoriale. Il a besoin de cette halte pour se reposer et se nourrir des insectes qu’il recherche dans les feuillages.
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Une piéride sp.
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La Fauvette à tête noire, une femelle, à la recherche d'insectes dans le chêne, chaque matin.
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Espèce discrète, le Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla, fréquente les arbres à l’écorce très rugueuse comme les chênes, le peuplier noir ou certains conifères. Il niche dans des fissures de l’écorce ou entre des branches serrées, plus rarement dans des tas de bois, des cavités de rochers ou sous des tuiles.
Il se nourrit d’insectes et de leurs larves, d’araignées et de petites graines qu’il extrait des anfractuosités des écorces, avec son bec fin, long et arqué. Il se déplace par petits bonds en s’agrippant de ses griffes robustes et en s’appuyant sur les plumes rigides de sa queue à la manière des pics. Il explore ainsi troncs et branches, les remontant en spirale. Arrivé en haut de l’arbre, il rejoint la base du même arbre ou d’un arbre voisin d’un bref vol descendant et recommence sa recherche. Cette façon de parcourir les arbres lui est bien propre, la conformation de ses pattes ne lui permettant pas de redescendre le tronc la tête en bas comme le fait la sitelle.
Les Grimpereaux des photos (très difficiles à saisir dans l’objectif !) parcouraient, l’un, un vieux chêne pubescent, l’autre, quelques jours plus tard (le même individu ?), les branches basses d’un vieux thuya.
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Si la Tortue d’Hermann Testadu hermanni, occupait vraisemblablement l’ensemble de notre région au début de notre ère, au XIXè siècle elle n’est plus mentionnée en Languedoc-Roussillon que dans les Pyrénées-Orientales et l’Aude. En France, à l’état naturel, elle ne se rencontre actuellement plus qu’en Provence et en Corse. C’est donc une échappée de captivité qui trottinait lundi dernier dans le chemin !
Elle se différencie de la Tortue grecque Testudo graeca par ses deux écailles supracaudales (une chez la grecque).
À l’état naturel, elle aime bien les formations semi-ouvertes, faites de maquis, de bosquets et de pelouses ouvertes. Presque exclusivement végétarienne, elle se nourrit de plantes herbacées ou de graminées, mais escargots, vers, charognes sont aussi à son menu.
Sensible aux incendies de forêts et à la transformation des paysages agricoles, c’est une espèce très menacée, seul reptile et l’un des seuls vertébrés à avoir disparu de la région.
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Et le Serin cini chante encore et encore posté dans le frêne, le Verdier d'Europe est à son poste d'observation dans le cèdre.
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Ses ailes sont rondes, son vol souple comme celui d’un papillon, et c’est une des particularités les plus frappantes de la Huppe fasciée Upupa epops, le Puput des Occitans. Remarquable est aussi son long bec mince et recourbé qui fait office de pioche, mais aussi de sonde et de pincette pour déloger les larves, attraper les coléoptères, orthoptères et autres petits invertébrés dont elle se nourrit. Elle ne dédaigne pas non plus mettre un petit lézard à son menu ! Elle est arrivée dès fin février - le 27 dans le jardin - des savanes de l’Afrique subsaharienne où elle a passé l’hiver.
Si la femelle trouve à son goût la cavité qui servira de nid que le mâle lui présentera, elle y restera cloîtrée pendant les 16 jours d’incubation des 5 à 8 œufs. Le mâle pourvoira assidûment à la lourde tâche de ravitaillement de la mère et jusqu’aux quinze jours de la nichée (5 à 8 fois par heure !), période pendant laquelle la mère doit les réchauffer en permanence. Tous repartiront discrètement en août et jusqu’à mi-septembre franchissant à nouveau montagnes, mer et déserts.
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Le Tircis, un fidèle du jardin, recharge ses batteries.
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Tarente de Maurétanie Tarentola mauritanica, tel le nom de ce petit gecko. Contrairement aux autres lézards d’Europe – il fait partie de l’ordre des squamates qui englobe tous les lézards – les geckos ont la pupille verticale. Comme tous les geckos, la Tarente de Maurétanie ne possède pas de paupières, les yeux sont protégés par une écaille transparente. La peau est couverte d’écailles et elle mue à intervalles réguliers. La queue est très fragile ; à la moindre traction, elle se rompt puis repousse en quelques semaines (le juvénile de la photo a perdu sa queue).
Les doigts sont dotés sur la face inférieure de lamelles adhésives constituées de milliers de poils microscopique (setules) qui lui permet d’escalader n’importe quelle surface ! Excellente grimpeuse, dotée d’une très bonne vue, d’une ouïe très développée, c’est une chasseuse d’insectes nocturne diablement efficace !
Et si vous écoutez attentivement, en défense de territoire, elle émet une grande variété de « cliquetis » bien audibles.
Sensible au froid – elle hiberne – c’est une des espèces qui profite du réchauffement climatique, remontant d’année en année vers le nord.
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Un escargot sp.
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Elles sont nombreuses à voler bruyamment et butiner autour de la glycine. Cuirasse noir métallisé, ailes opaques violettes, elles ne passent pas inaperçues ! L’abeille charpentière Xilocopa violacea tient son nom du bois mort ou vermoulu qu’elle choisit pour y forer des galeries qu’elle remplit ensuite de pollen pour ses mâles. Sa taille ne doit pas nous faire peur, elle n’est pas agressive, elle ne sort que très rarement son dard. Les mâles et les femelles hivernent en groupe avant de s’accoupler au printemps.
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Azuré de Lang ou Azuré porte-queue ? Difficile de dire tant ses ailes sont usées.
Répandu en Afrique, au Proche-Orient et dans l’ouest de l’Afrique, l’Azuré de Lang Leptotes pirithous fait partie des rares espèces tropicales qui atteignent le Bassin méditerranéen où il réside près des côtes et se reproduit dans les endroits chauds à basse altitude, talus fleuris, garrigues, maquis, jardins… Au printemps, il est rare.
L’imago raffole des fleurs de ronce. La chenille se nourrit de boutons floraux, tiges, fleurs de nombreuses plantes dont la Luzerne cultivée, les Mélilots, le Trèfle des prés, le Romarin, les Bruyères, la Badasse… et la Salicaire. Elle est souvent accompagnée de fourmis d’espèces de petite taille.
L’Azuré porte-queue Lampides boeticus est l’un des papillons les plus largement répandus dans le monde. Papillon méridional, il vole d’avril à octobre en trois générations au moins. Certaines années favorables, il migre en été vers le nord de la France. Le mâle défend un territoire : perché sur des herbes hautes ou au sommet d’un arbuste, il pourchasse les autres papillons d’un vol très rapide avant de regagner son poste. La chenille, comme celle de l’Azuré de Lang, se nourrit de nombreuses Fabacées arbustives, tel le Baguenaudier, ou herbacées.
Un azuré porte-queue "tout neuf" photographié lors de la sortie à Vias le 26 septembre 2019.
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C’est à la couleur orangée de la fleur de Souci que ce papillon doit son nom : Souci Coleas crocea (croceus = de couleur safran). C’est aussi un papillon qui migre, en groupe, habituellement vers le nord au printemps et vers le sud en automne, les bonnes années en empruntant les cols des Pyrénées jusqu’à 2800m et plus haut encore, 3200m dans les Alpes. Dans les régions les plus chaudes du Midi, ils peuvent être observés tout l’hiver. L’imago préfère butiner les Astéracées et les Scabieuses. La femelle se déplace sur de longues distances pour disperser jusqu’à 500 œufs, un seul par plante, des Fabacées.
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Les rougequeues à front blanc Phoenicurus phoenicurus sont arrivés. En nombre, mâles et femelles. Et tout l'après-midi de samedi, ce ne furent que courses poursuites, cris et bagarres pour la femelle qui acceptera de s'installer dans le nichoir placé dans le Laurier noble !
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Et un lichen sur le tronc du figuier et d'autres sur une pierre de basalte du mur de pierres d'une des terrasses.
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Le Moineau domestique Passer domesticus recherche des cavités pour dormir et pour nicher. Chez nous, il aime bien les toitures. Il n’hésite pas non plus à récupérer un nid d’hirondelle de fenêtre, même s’il est déjà occupé ! Au printemps chaque couple transformera un de ces abris en nid douillet en y apportant paille, herbes sèches, morceaux de chiffon, de laine, de papier.
Dès le mois d’août, jeunes et adultes forment de grandes bandes qui se rassemblent le soir dans un arbre au feuillage bien fourni ou une haie dense pour y dormir. L’automne venu, les jeunes s’éparpillent et les adultes reprennent leurs anciens dortoirs.
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Une araignée sp.
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Une Piéride de la rave sur une Sauge de Jérusalem Phlomis fruticosa.
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et le méli-mélo de la semaine 15.
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Magnifique résumé des richesses de ton jardin, Micheline !Bravo....Heureusement que tu es là , en ce W.E. pentecôtesque où toutes les cloches de l'AMBHHC sont apparemment parties à Rome, malgré le confinement. Elles ne vont pas tarder à revenir, il me semble les entendre déjà .
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Superbe Micheline
un vrai plaisir à voir et à lire
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et oui comme je l'ai déjà dit le " paradis terrestre" quelle chance !!
ce qui m'étonne c'est de voir les similitudes qu'il y a au point de vue des oiseaux je retrouve beaucoup d'oiseaux les mêmes que dans mon jardin/bois en Belgique où j'en ai vu 35 genres différents plus ceux que je n'ai peut être pas vus j'ai vu peut être plus de sortes de mésanges
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Tu avais raison Janine ça y est, je suis revenu accomplir mon devoir de confiné (non, j'ai été tenté de la faire mais c'est trop cru à entendre). J'en avais assez de Rome où ils sont confinés comme nous. Ils sont fous ces romains ! Le reste de la troupe, très bruyante, n'est pas loin derrière. Ils me filent le bourdon...
Micheline, tu ne veux pas nous le dire mais je suis sûr qu'il y a des lapins dans ce jardin extraordinaire comme chantait Trenet.
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Il y avait des lapins, mais trop de chasseurs dans le coin. Il n’y a pas de « canards sachant parler anglais » mais il y a des grenouilles.
C’est un jardin, non pas un zoo, Daniel. Les espèces animales ne sont ni en cage ni en enclos. D’ailleurs ils doivent bien rigoler les animaux ! Depuis bientôt cinq semaines, ils partagent leur territoire avec deux individus de l’espèce Homo sapiens, une femelle et un mâle adultes qui ne peuvent quitter les lieux que « par nécessité et pas plus d’une heure et, à pied, à pas plus d’un kilomètre ». Ils n’avaient jamais vu cela !
Ce n’est pas un jardin extraordinaire, mais, comme le qualifient Dominique et Michel, un jardin « naturel », peuplé d’espèces végétales variées et de toutes tailles, où tout ce qui veut pousser, grandir, monter en graine, se reproduire… est libre. Bien sûr, il faut maintenir les petites prairies ouvertes sinon elles seraient vite remplacées par des forêts de petits frênes, transplanter les petits noisetiers que les écureuils ont semés ici ou là , faucher de temps en temps, tailler parfois… Mais les talus, les ronciers, le sous-bois de chênes ne voient jamais la main de l’homme. Et c’est le domaine de la Couleuvre à échelons, de la Couleuvre de Montpellier, du Rossignol philomèle qui vient y nicher chaque année… Tandis que Hérisson, Lézard vert, Lézard des murailles apprécient tas de feuilles, vieux tas de bois, murs de pierres…
Bien sûr, pas de produits chimiques et, très important, de l’eau en toutes saisons à disposition pour la petite faune. Et du temps pour s’y promener – cela tombe bien, on en a du temps – et observer.