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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le mardi 28 juillet, 2020, 11:25:20
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Bonjour à tous,
Cette semaine, c'est notre ami Guy C. qui nous emmènera herboriser le long de l'Orb à Truscas.
Pour cela:
Rendez-vous à 9h à la gare de Bédarieux
ou
Rendez-vous à 9h30 sur le parking du Col de Sainte Colombe à Truscas.
Le parking se situe à votre gauche sur la D 8 environ 600 mètres avant Truscas en venant du Bousquet d'Orb.
Coordonnées GPS: Latitude : 43. 726455
Longitude: 3. 119665
Nous devrions manger aux voitures.
A jeudi.
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COMPTE RENDU
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LISTE
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Le petit résumé de notre sortie:
1 Asplenium onopteris
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2 Echinops ritro
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3 Lysimachia vulgaris
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4 Pulicaria dysenterica
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5 Geranium nodosum
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6 Cichorium intybus
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7 Glaucium flavum
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8 Epilobium hirsutum
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9 Impatiens balfouri
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Quelques bestioles:
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11 Tabac d'Espagne - Argynnis paphia L. (sur Buddleja davidii)
Grand papillon, le Tabac d’Espagne Argynnis paphia (Linnaeus, 1758) se rencontre partout en France. Sil se reproduit dans les bois de feuillus et de conifères, le long des chemins et des routes forestières, en bordure de broussailles hautes et de haies, pour se nourrir il recherche des endroits plus ensoleillés et fleuris, qu’il gagne de son vol puissant. Il aime bien butiner les plantes élevées à grandes fleurs blanches, roses ou pourpres : Ombellifères, Sureau yèble, Eupatoire, scabieuses, chardons, cardères, ronces—¦
Il vole de juin à octobre en une seule et longue génération —“ les imagos vivent plusieurs semaines.
La parade nuptiale est spectaculaire : le mâle suit la femelle en vol sur plusieurs centaines de mètres, à 1 ou 2 m au-dessus du sol, passant alternativement devant et derrière en boucle. La femelle pond ses œufs aux alentours - sur le sol, les talus et surtout les troncs d’arbres —“ des Violettes (Viola odorata, V. alba, V. riviniana—¦) dont se nourriront les chenilles.
Micheline B.
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12 Citron Gonepteryx rhamni L. 1758 ou Citron de Provence femelle Gonepteryx cleopatra L. 1767 ?
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13 Opilion sp ou faucheux.
Il existe actuellement environ 120 espèces d’opilions en France.
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Ils faisait bien chaud et quelques uns d'entre nous n'ont pas pu résister à prendre un bain de pieds.
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Michel,
- ta photo 11 : Tabac d'Espagne (sur fleur de Buddleja davidii)
Grand papillon, le Tabac d’Espagne Argynnis paphia (Linnaeus, 1758) se rencontre partout en France. Sil se reproduit dans les bois de feuillus et de conifères, le long des chemins et des routes forestières, en bordure de broussailles hautes et de haies, pour se nourrir il recherche des endroits plus ensoleillés et fleuris, qu’il gagne de son vol puissant. Il aime bien butiner les plantes élevées à grandes fleurs blanches, roses ou pourpres : Ombellifères, Sureau yèble, Eupatoire, scabieuses, chardons, cardères, ronces—¦
Il vole de juin à octobre en une seule et longue génération —“ les imagos vivent plusieurs semaines.
La parade nuptiale est spectaculaire : le mâle suit la femelle en vol sur plusieurs centaines de mètres, à 1 ou 2 m au-dessus du sol, passant alternativement devant et derrière en boucle. La femelle pond ses œufs aux alentours - sur le sol, les talus et surtout les troncs d’arbres —“ des Violettes (Viola odorata, V. alba, V. riviniana—¦) dont se nourriront les chenilles.
Le voici butinant les fleurs de Mentha rotundifolia.
- photo 12 : Citron Gonepteryx rhamni (Linnaeus, 1758) ou Citron de Provence femelle Gonepteryx cleopatra (Linnaeus, 1767)
Je ne sais pas les différencier sur cette seule photo.
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Pour compléter la photo 1 : les sores de cette jolie fougère Asplenium onopteris
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Pour compléter le résumé photographique de Michel, des photos de plantes communes, mais qui ont la bonne idée d'être (encore) fleuries en ce mois de juillet bien chaud et sec !
1. Lythrum salicaria
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2. Saponaria officinalis
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3. Mentha longifolia
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4. Dipsacus fullonum
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4. Certaines nous offrent les jolies formes et couleurs de leurs fruits
Fruit d'Arum italicum et fruits de Silene (italica ?)
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Et maintenant, les p'tites bêtes, fort nombreuses !
6. À la lisière du bois, un Collier de corail Aricia agestis (D. § S., 1775) femelle
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7. Un Cuivré commun Lycaena phlaeas (Linnaeus, 1761)
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8. Une Épeire fasciée Argiope bruennichi (Scopoli, 1772)
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9. Un Sphex sp. peut-être maxillosus (le plus commun) ?
Guêpe fouisseuse solitaire, la femelle paralyse sauterelles et criquets qu'elle emmène dans son nid, creusé dans le sol sableux, pour y pondre et ainsi offrir aux larves une nourriture fraîche.
Les adultes se nourrissent de nectar notamment d'Apiacées : Eryngium campestre, Echinops...
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10. Un Procris Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
Commun partout en France, dans le Midi, il vole de fin mars à fin octobre. Il vit en moyenne une semaine, butinant une grande diversité de fleurs, surtout des Astéracées et des Labiées. Le mâle garde une petit territoire qu'il patrouille ou surveille depuis un perchoir herbacé.
La femelle pond ses œufs sur le feuilles et les tiges de Poacées.
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11. Une Abeille charpentière Xylocopa violacea (Linnaeus, 1758)
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12. Photographié de loin, un Calopteryx sp. - quatre espèces de Calopterygidae en France - une libellule inféodée aux cours d'eau, aux eaux de bonne qualité, disposant de berges au moins en partie végétalisées, indispensables à leur reproduction.
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13. Photographiés aussi de loin, des Caloptérix occitans Calopterix xanthostoma (Charpentier, 1825), libellules que l'on peut admirer sur les cours d'eau méridionaux à courant modéré, bien ensoleillés et comportant des plantes aquatiques flottantes.
Les mâles défendent un petit territoire proche d'une zone de ponte pendant 2 à 15 jours. Les autres se perchent sur les herbes des rives. La majorité des femelles se tient généralement plus à l'écart et la plupart d'entre elles ne viennent à l'eau que pour s'accoupler et pondre.
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13. Un insecte aquatique : Aquarius najas (De Geer, 1773) ? au déplacement vif et saccadé à la surface de l'eau qui préfère les eaux courantes.
Les pattes antérieures sont courtes et préhensiles, les autres sont plus allongées avec des soies détectant les ondes émises par les proies en détresse.
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14. Une Nepe Nepa cinerea (Linnaeus, 1758), le Scorpion d'eau ou Punaise d'eau.
Cette punaise aquatique se nourrit d'autres insectes et de larves d'amphibiens qu'elle attrape avec ses pattes antérieures ravisseuses. Elle marche lentement dans la vase des eaux peu profondes, respirant de temps en temps en amenant l'extrémité de son siphon respiratoire caudal à la surface.
Elle est pourvue d'ailes, mais vole rarement.
Si elle est saisie, elle peut piquer avec son rostre, provoquant une douleur ressemblant à la douleur que provoque une piqûre de guêpe.
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14. Une Cétoine dorée Cetonia aurata (Linnaeus, 1758)
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15. Une Mouche méridionale Milesia crabroniformis (Fabricius, 1775). Une femelle (yeux séparés, photo 1) et un mâle (yeux qui se touchent, photo 2).
Faux-frelon est son nom vernaculaire, mais, dépourvu de dard, il est inoffensif. Il se nourrit de nectar, de préférence au soleil, de différentes fleurs notamment d'Apiacées.
Les laves se développent dans le bois en décomposition.
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16. Un Souci Colias crocea (Geoffroy in Fourcroy, 1785).
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16. Un Comma Hesperia comma (Linnaeus, 1758), commun sur les collines et en montagne dans le Midi, est un petit papillon de jour de la famille des Hesperidae qui se reproduit sur les pelouses sèches, les landes herbeuses et les prairies.
Les chenilles se nourrissent de feuilles de Poacées.
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17. Un Œdipoda sp. : charpentieri ou caerulescens caerulescens ?
Oui, pour l'Œdipode, mais Sphingonotus caerulans (Linnaeus, 1767).
Francis M.
L'Œdipode aigue-marine vit dans les milieux pionniers secs, sableux, graveleux et rocheux.
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18. Un criquet sp.
Probablement Calliptamus italicus (Linnaeus, 1758), le Criquet à ailes bleues ou Criquet italien (ici, presque mature).
Francis M.
Dans le sud, il vit dans une large gamme de milieux (pelouses, friches, cultures, etc.). De tendance grégaire, si les conditions sont favorables, il peut proliférer et de regrouper en grandes colonies, mais qui ne se déplacent que sur quelques km ou dizaines de km, à la différence du criquet pèlerin.
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19. Une libellule : le Gomphe à crochets Onychogomphus uncatus (Charpentier, 1840) qui fréquente les eaux vives bien oxygénées notamment dans les têtes de bassin, au courant soutenu, et aux eaux pures à moins de 800 m d'altitude. Les libellules sont des indicatrices de l'état de santé global des écosystèmes aquatiques.
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20. Un diptère qui a beaucoup apprécié la main de Jean-Pierre : Chrysops sp. ?
Chrysops relictus (Meigen, 1820)
Francis M.
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21. L'Orb, et le groupe.
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22. Autour du guide du jour, Guy C.
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Michel, si je ne me trompe pas car je n'ai pas tout suivi, trop heureuse d'observer la multitude d'insectes présents (ce qui n'est pas si courant). Les bons élèves botanistes corrigeront !
2. Echinops ritro
5. Geranium nodosum
7. Glaucium flavum
8. Eupatorium cannabinum
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Michel je propose
3 Lysimachia vulgaris
4 Pulicaria vulgaris
6 Cichorium intybus
7 Glaucium flavum
8 Epilobium hirsutum
9 Impatiens balfouri
pour la fougère vous êtes sùr que ce sont les photos de Phegopteris connectilis on ne voit pas bien la division en "moustache"
voici les photos de Flore alpes où on les voit bien
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suite de flore alpes
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Michel pour la fougère on dirait
Asplenium adiantum-nigrum
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Je peux confirmer que ce n'est pas la fougère à moustache.
Merci à toutes les deux pour le coup de main.
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Merci Jessie pour ta vigilance et pour réparer ainsi mes "bêtises", mais on aimerait aussi tous te voir sur le terrain !
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Dernière nouvelle : Brigitte est très contente de sa bassine !
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oh! Micheline je n'ai jamais pensé que tu disais des bêtises
je me suis demandée où étaient ces fameuses "moustaches", ne les trouvant pas j'ai cherché
on aura encore appris quelque chose
notre "meneur" à moustaches aurait certainement corrigé
ce pourrait être aussi Asplenium onopteris
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Photo 20 :
C'est peu dire que Chrysops relictus a apprécié la main de Jean-Pierre ! A l'instar des moustiques femelles, les femelles de ce diptère de la famille des taons piquent et sucent le sang ! (le mâle se nourrit de nectar). Alors, ATTENTION, NE PAS GARDER SUR LA MAIN !
La larve se nourrit de la matière organique dans les sols humides. Elle est dite hydrobiote, car dépendante de l'eau et capable de vivre dans l'eau et les zones très humides.
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Pulicaria dysenterica, car les ligules sont grandes.
Asplenium onopteris , plutôt car les pennes ont l'air assez allongées. Pour être sûr , il aurait fallu mesurer la tailles des spores.Personne ne l'a fait????