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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le mercredi 07 octobre, 2020, 09:44:15
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Bonjour à toutes et à tous,
Ce jeudi nous irons explorer la forêt domaniale du haut Dourdou où Anne-Marie B., après prospection, nous promet une belle récolte de champignons.
Attention, vu la distance et à la demande des participants, nous partirons bien à 9h de la gare de Bédarieux.
Pour cela:
Rendez-vous à 9h à la gare de Bédarieux
ou
Rendez-vous à 9h45 au carrefour d'Arnac-sur-Dourdou qui se trouve à l'embranchement de la D 174 et de la D 12 en venant de la Croix de Mounis direction Brusque, voir cartes.
Coordonnées GPS: Latitude: 43. 704543
Longitude: 2. 960362
Nous mangerons aux voitures.
Afin que vous ne soyez pas surpris, exceptionnellement, un groupe d'une vingtaine de jeunes lycéens du lycée Louise Michel de Narbonne seront des nôtres.
C'est notre professeur en chef Guy C. qui s’occupera de conduire toute cette petite équipe avec comme il se doit, le respect du protocole sanitaire au même titre que dans le lycée.
Petit rappel: Pour tous les membres du C.A., nous avons une réunion à la salle Guy Chauvet à 16h.
A jeudi.
L'AMBHHC
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COMPTE RENDU DE MICHELINE B.
Pour cette deuxième sortie mycologique de la saison 2020-2021, les adhérents, spécialistes des champignons, néophytes ou simplement amoureux de la nature, sont arrivés nombreux au lieu de rendez-vous, heureux de retrouver – à distance respectable, Covid oblige - les visages connus et de saluer les nouveaux venus. Très vite, chacune, chacun, petit ou grand panier au bras – il y a des optimistes ! – s'égaient dans les sous-bois à la recherche de toutes les espèces poussant dans la partie aveyronnaise de cette belle forêt du Haut Dourdou, classée Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
La fraîcheur du matin faisant vite place à la douceur d’une belle journée automnale ensoleillée, dans les houppiers, Mésanges charbonnières et Roitelets à triple bandeau font entendre leurs petits cris. Le Troglodyte mignon chante. À la lisière de la forêt, plus surprise qu’effrayée, Dominique R. fait détaler à grande vitesse une laie à travers la prairie proche tandis que trois marcassins disparaissent dans les fourrés. Anne V. découvre, admirative, deux petits bijoux scintillant sur l'humus sombre : deux coléoptères aux riches couleurs métalliques mordorées et bleu nuit, deux magnifiques Carabus hispanicus. Michel F., comme à son habitude, profitant des belles trouées de lumière dans la futaie, s’applique pour nous rapporter ses superbes photos.
Journée exceptionnelle : pour le plus grand plaisir de l’association, qui remplit ainsi son rôle de partage des connaissances, la jeune génération est aussi présente. En effet, Guy C., Dominique B. et Jacques M., de leur côté, guident dans leur recherche les élèves de l'Atelier scientifique du lycée Louise Michel de Narbonne accompagné par leur professeur de Sciences de la vie et de la Terre.
À midi et demi, rendez-vous est donné autour des nappes étendues à terre, et chaque explorateur d’y déposer sa cueillette. Quel beau spectacle cette richesse de formes et de couleurs ! Qui avait prédit une pauvre récolte ? Celle-ci s’avère honorable. Merci à Anne-Marie B. pour la reconnaissance des lieux.
Après le pique-nique, toujours aussi sympathique et fourni en douceurs, vient l’heure des cours. Guy C., professoral, présente chaque famille, ses caractéristiques, ses habitats… Le jeune auditoire, très attentif, prend des notes. Puis, c’est au tour de son professeur, Jérôme, de prendre la parole pour compléter les explications de Guy : mycélium, division cellulaire, mitose, méiose, cellule diploïde, haploïde… En quelques minutes, est déroulé un cours clair et précis suivi avec attention par jeunes et moins jeunes : un régal !
Après quelques questions et échanges, le groupe se disperse, heureux de cette belle journée dans la nature. Les lycéens reprennent le chemin de Narbonne, les adhérents celui de Montpellier, Béziers, Combret-sur-Rance, Bédarieux, Lamalou… tandis que les administrateurs filent vers la «salle de réunion» de Guy pour mettre sous enveloppe les Bulletins 2019 et participer au Conseil d’Administration prévu à 16h.
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LISTE Jacques Misermont, Marie Claire Barthélémy + identification sur photo : Jean-Louis Constant - François Cadène
SITE - FORET DOMANIALE ARNAC - DOURDOU - Bois de Mayni 883 m (Commune de Brusque)
Latitude: 43. 704543 / Longitude: 2. 960362
Agaricus campestris L., 1753
Agaricus silvaticus Schaeff., 1774
Amanita muscaria (L. : Fr.) Lamarck, 1783 (Amanite tue-mouches)
Amanita pantherina (DC. : Fr.) Krombh. (Amanite panthère)
Amanita rubescens (Pers. : Fr.) Pers. (Amanite rougissante)
Armillaria mellea (Vahl) Kumm., 1871 (Armillaire couleur de miel)
Baeospora myosura (Fr. : Fr.) Singer (Collybie queue de souris)
Boletus edulis Bull. : Fr., 1782 (Cèpe de Bordeaux)
Boletus erythropus Pers. : Fr. (Bolet à pied rouge)
Calocera viscosa (Pers. : Fr.) Fr., 1821
Clavulina rugosa (Bull. : Fr.) J.Schröt., 1889
Clitocybe costata Kühner & Romagn. ex Kühner & Romagn. (Clitocybe côtelé)
Clitocybe gibba (Pers. : Fr.) Kumm. (Clitocybe en entonnoir)
Clitocybe odora (Bull. : Fr.) Kumm. (Clitocybe odorant) odorant, anisé)
Clitopilus prunulus (Scop. : Fr.) P.Kumm., 1871 (Meunier)
Coprinus picaceus (Bull. : Fr.) Gray
Coprinus plicatilis SYN = Parasola plicatilis (Curt. : Fr.) Redhead, Vilgalys & Hopple, 2001
Crepidotus cesatii (Rabenh.) Sacc.
Echinoderma asperum (Pers. : Fr.) Bon
Fomitopsis pinicola (Sw. : Fr.) P.Karst., 1881 (Polypore marginé)
Ganoderma lucidum (Curtis : Fr.) P.Karst., 1881 (Ganoderme luisant
Gymnopilus penetrans (Fr. : Fr.) Murrill
Hypholoma fasciculare (Huds. : Fr.) P.Kumm., 1871 (Hypholome en touffes
Hygrophoropsis aurantiaca (Wulfen : Fr.) Maire (Fausse girolle)
Hypoxylon fragiforme (Pers.) J. Kickx f., 1835 (Hypoxulon en forme de fraise)
Inocybe geophylla var. lilacina (Peck) Gillet, 1876
Ischnoderma benzoinum (Wahlenb. : Fr.) P.Karst., 1881 - Polypore basalmique
Laccaria laccata (Scop. : Fr.) Cooke (Clitocybe laqué)
Lactarius deterrimus Gröger, 1968 (lactaire de l'épicéa)
Lactarius fuliginosus (Fr.) Fr., 1838
Lactarius sanguifluus (Paulet) Fr., 1838 (Sanguin)
Leccinum aurantiacum (Bull.) Gray (Bolet orangé)
Lepista inversa (Scop. : Fr.) Pat. (Clitocybe inversé)
Leucocortinarius bulbiger (Alb. & Schwein. : Fr.) Singer
Lycoperdon perlatum Pers., 1796 (vesse de loup perlée)
Macrolepiota procera (Scop. : Fr.) Singer, 1948 (Lépiote élevée)
Macrolepiota fuliginosa (Barla) Bon, 1977
Marasmiellus ramealis (Bull. : Fr.) Singer, 1946 (Marasme parachute)
Marasmius bulliardii Quél., 1878
Marasmius rotula (Scop. : Fr.) Fr., 1838 (Marasme petite roue)
Mycena adscendens (Lasch ?) SYN =
Mycena crocata (Schrad. : Fr.) Kumm.
Mycena pura (Pers. : Fr.) Kumm., 1871
Mycena rosea (Bull. ? Pers.) Gramberg
Mycena rosella (Fr. : Fr.) Kumm.
Mycena tenerrima (Berk. ?) Quél.
Oudemansiella mucida (Schrad. : Fr.) Höhn. (Collybie visqueuse)
Oudemansiella radicata - SYN : Xerula radicata (Rehl. : Fr.) Dörfelt
Phallus impudicus L. : Pers. (Satyre puant)
Pluteus atromarginatus (Konrad) Kühne rSYN : P. tricuspidatus, P. nigrofloccosus (Plutée à arêtes noires)
Pluteus cervinus (Schaeff. ?) Kumm. (Plutée couleur de cerf)
Russula amoena f. viridis Bon, 1986
Russula chloroides (Krombh.) Bres., 1900
Russula mustelina Fr., 1838 (Russule belette)
Russula nigricans (Bull. ?) Fr. (Russule noircissante)
Russula ochroleuca Pers. (Russule ocre et blanche)
Sparassis crispa (Wulfen : Fr.) Fr. (sparassis crépu)
Suillus granulatus (L. : Fr.) Roussel
Suillus grevillei (Klotzsch : Fr.) Singer (Bolet élégant)
Trametes versicolor (L.) Lloyd, 1920
Tricholomopsis rutilans (Schaeff. : Fr.) Singer, 1939 (Tricholome rutilant)
Xerocomus badius (Fr. : Fr.) Kühner ex E.-J. Gilbert (Bolet bai)
Xerocomus pruinatus (Fr.) Quél. (Bolet pruineux)
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Petit résumé photos de notre sortie.
1
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2 Hygrophoropsis aurantiaca
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3 Pluteus (cf cervinus)
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4 Marasmius bulliardii
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5 Baeospora myosura
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6 Calocera viscosa
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7 Mycena crocata
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8 Mycena haema Gymntopus
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9
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10 Clavulina rugosa (parasitée??)
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11 A la demande de Jacques M. Echinoderma asperum
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11bis Echinoderma asperum
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12 Corticié sp.
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13 Mycena adscendens
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14 Mycena rosella
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15 Il y avait aussi, un Opilion.
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16 Une toute petite araignée d'environ 5 mm
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17 Une coccinelle - Coccinella septempunctata ?
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18 Puis Trycocopris pyrenaeus (Charpentier, 1825)
Celui photographié lors de la sortie à Saint Pierre de l'Espinouse est probablement de la même espèce.
Micheline B.
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19 Pour finir Carabus hispanus (Fabricius, 1787). Ordre Coleoptera, famille carabidae
Le Massif central est sa limite nord de répartition : régions montagneuses, dans les bois de châtaigniers, les forêts de hêtres et de chênes.
Il hiverne dans les souches et les talus.
Ses élytres sont très brillants, rouge feu à vert doré, leurs marges rouge carmin à bleu violacé. Le mâle a les tarses des pattes antérieures plus larges que ceux de la femelle.
Micheline B.
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19bis Carabus hispanus (Fabricius, 1787)
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Pour compléter le résumé photographique de Michel, quelques clichés de cette deuxième sortie mycologique de la saison
1. Gymnopus fusipes
Proposé par Jean-Louis C.
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2 et 2bis. (pour Marie-Claire B.)
Hygrophoropsis aurantiaca
Proposé par Jean-Louis C.
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3. Coprinus plicatillis
Proposé par Jean-Louis C.
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4. Agaricus sp.
Proposé par Jean-Louis C.
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5. Macrolepiota procera (Scopoli) Singer, 1948 1946), la Grande Coulemelle, cueillies dans le champ bordant la forêt (pour Dominique R. la découvreuse)
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6. Champignons alignés sur un tronc couché
Trametes versicolor
Proposé par Jean-Louis C..
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7. Nombreuses étaient les petites flammes éclairant le sol moussu...
Calocerea viscosa
Proposé par Jean-Louis C.
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8. Un éventail en mousse
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9. Le sol était jonché de faînes, source de nourriture pour de nombreux animaux, rongeurs (écureuils, mulots...), blaireaux, oiseaux, qui participent ainsi à leur dissémination (zoochorie).
Elles servaient autrefois, comme les glands, à nourrir les porcs. En cas de disette, à la campagne, elles étaient aussi consommées comme aliment d'appoint.
Pressées, elles donnaient une huile comestible ne rancissant pas, qui pouvait aussi être utilisée pour l'éclairage.
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10 et 10bis. La salle à manger d'un Ecureuil roux et le cône d'Epicea rongé, à l'aspect effiloché.
L’écureuil roux Sciurus vulgaris (Linnaeus, 1758) est arboricole. On le trouve donc à proximité des bois et dans les forêts, notamment dans les forêts anciennes où il mène une vie individualiste, marquant ses itinéraires de repères olfactifs qu’il semble être seul à reconnaître, et cachant des stocks de graines ici et là .
En hiver l’écureuil roux ralentit simplement son activité. Il n’hiberne pas mais restera volontiers blotti dans son nid par grand froid.
Omnivore opportuniste, il adapte son alimentation aux disponibilités en nourriture, l’alimentation constituant 60 à 80% de son activité selon les saisons. Au cours de l’automne et en hiver, il se nourrit principalement de fruits d’arbres : graines de conifères, faînes, châtaignes, glands, noisettes, noix…, mais aussi de champignons, de l’écorce des arbres et de bourgeons. Au printemps et en été, son régime est diversifié : baies, fleurs, jeunes pousses d’arbres, fruits à pulpe (cerise par exemple), invertébrés (insectes, escargots), et occasionnellement œufs et oisillons. Il cherche sa nourriture d’abord à la cime des arbres, mais il peut aussi descendre s’installer sur une souche d’arbre pour y ouvrir plus aisément les graines récoltées.
En automne, l'Ecureuil roux constitue des réserves afin de profiter sur une plus longue période de l'abondance en nourriture. Il enterre ainsi des fruits d’arbres (glands, faînes, noisettes, noix, cônes) au hasard de ses déplacements. Il stocke également des champignons, séchés au préalable. Il redécouvre ses réserves au cours de l’hiver, lors de la recherche de nourriture. Certaines d'entre elles ne sont pas utilisées ou non retrouvées. Ainsi, comme le Geai des chênes et le Mulot sylvestre, il participe à la régénération naturelle des peuplements forestiers.
Malgré son statut "d’espèce protégée" depuis plus d’une trentaine d’années, ses densités demeurent faibles excepté dans les habitats les plus favorables, dans les jardins à proximité des habitations, et dans certains parcs urbains.
La fragmentation de ses milieux de vie, les collisions sur les routes, voire l’installation de compétiteurs, fragilisent ses populations dont l’état et l’évolution restent mal connus.
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11. Un Opilion sp. Classe des arachnides, ordre des Opiliones. Plus de 6 000 espèces, 130 en France. Peut-être Mitopus morio qui vit parmi les plantes basses et les buissons ?
Le corps de l’opilion est composé d'une seule partie, car son thorax et son abdomen segmenté ne font qu'un seul morceau. La femelle mesure de 6 à 9 mm, et le mâle de 4 à 7 mm.
Contrairement aux araignées, il n'a que deux yeux situés sur une excroissance à l'avant de son corps (ocularium). Il se déplace à l'aide de huit très longues et fines pattes, la deuxième paire étant la plus longue. Il n'a pas de glande pour tisser des toiles.
L'opilion se nourrit d'insectes et d'invertébrés. Il capture ses proies avec des crochets situés autour de sa bouche. Contrairement aux araignées, il peut se nourrir de proies déjà mortes.
Les opilions sont inoffensifs et sans danger pour l'homme, car ils ne mordent pas et n'ont pas de poche à venin. Cependant, ils ont sur deux pattes des glandes qui dégagent une odeur répugnante.
Comme ils ne tissent pas de toiles, les faucheux font la chasse sur le sol et le feuillage des plantes.
Ils hivernent au stade d’œufs. Ils sont généralement matures à la fin de l’été d’où leur nom de faucheurs ou faucheux.
Leurs prédateurs sont principalement les oiseaux, les reptiles, les araignées et les autres insectes carnivores.
La durée de vie d'un opilion va de 12 à 18 mois.
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12. Un diptère de la famille des Calliphoridae ? Lucilia caesar ?
Ces mouches bleues ou vertes sont robustes, moyennes à grosses. L’extrémité des antennes est nettement plumeuse. La trompe est courte. Les adultes absorbent les liquides superficiels grâce à leur trompe spongieuse.
Espèce commune, Lucilia ceasar (Linnaeus, 1758), la Lucile impériale se nourrit au stade adulte principalement de pollen et de nectar. C’est donc une espèce pollinisatrice. Elle pond ses œufs sur des charognes qui serviront de nourriture aux larves et parfois dans les plaies des moutons ou d’autres animaux.
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13. On vide les paniers
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14 et 14bis. Une partie de la cueillette
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15 et 15 bis. La présentation de Guy C. suivie de celle du professeur
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16. Un seul Cortinaire
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17. Un peu de botanique automnale : les fruits d'Eupatorium cannabinum
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18. Et pour terminer, un zoom sur le paysage, à la frontière de l'Hérault et de l'Aveyron
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Michel,
Photos 18 : Trycocopris pyrenaeus (Charpentier, 1825) - celui photographié lors de la sortie à Saint Pierre de l'Espinouse est probablement de la même espèce
Photos 19 : Carabus hispanus (Fabricius, 1787), le Carabe d'Ispagnac, Ordre Coleoptera, famille carabidaea
Le Massif central est sa limite nord de répartition : régions montagneuses, dans les bois de châtaigniers, les forêts de hêtres et de chênes.
Il hiverne dans les souches et les talus.
Ses élytres sont très brillants, rouge feu à vert doré, leurs marges rouge carmin à bleu violacé. Le mâle a les tarses des pattes antérieures plus larges que ceux de la femelle.
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Bravo à Michel et Micheline pour ces magnifiques photos !! On les dévore des yeux ces champignons !
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Propositions, revisitées par François
01
02- Hygrophoropsis aurantiaca
03- Pluteus (cf cervinus)
04- Marasmius bulliardii
05- Baeospora myosura
06- Calocera viscosa
07- Mycena crocata
08- Mycena haemaGymntopus
09-
10- Clavulina rugosa (parasitée??)
12- Corticié sp.
13- Mycena adscendens
14- Mycena rosella
01-
02- Hygrophoropsis aurantiaca
03- Coprinus plicatillis
04- Agaricus sp.
05-
06- Trametes versicolore
07- Calocerea viscosa
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Je n'aurais pas dit mieux, merci à tous les deux.