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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le mardi 23 mars, 2021, 19:58:05
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Bonjour à tous,
Ce jeudi, Yolande C. nous conduira à proximité de Vias, aux Verdisses le matin et jusqu'au Paradis l'après-midi.
Beau programme, n'est-il pas?
Pour cela:
Rendez-vous à 9h30 à la gare de Bédarieux
ou
Rendez-vous à 10h30 à Vias.
Pour arriver au point de rendez-vous, prendre direction Vias plage puis de suite après être passé sur le canal du midi prendre à droite direction Europark.
Au stop prendre à droite direction Camping Côte-Est.
Une fois passé sous le pont, prendre de suite à gauche direction le stade puis longer le canal (ne passez pas sur le pont qui enjambe le canal, restez à droite) jusqu'au parking qui se situera sur votre gauche au bord du canal avant le pont et un deuxième parking (plus grand) juste après le pont toujours à gauche (voir cartes).
Coordonnées GPS: Latitude: 43.302686
Longitude: 3.429325
Nous mangerons aux voitures.
A jeudi...
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COMPTE RENDU
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LISTE DE PATRICE D. AVEC LE CONCOURS DES PARTICIPANTS
Espèce(s) Saisie(s) aux Verdisses (Agde)
Alisma lanceolatum With.
Allium neapolitanum Cyr.
Alopecurus pratensis L.
Althaea officinalis L.
Aristolochia rotunda L.
Aster tripolium L.
Avena barbata Link
Berula erecta (Hudson) Coville
Bromus madritensis L.
Capsella rubella Reuter
Cardamine pratensis L.
Cardaria draba (L.) Desv.
Carex cuprina (Sandor ex Heuffel) Nendtwich ex A. K
Carex divisa Hudson
Carex riparia Curtis
Convolvulus arvensis L.
Crataegus monogyna Jacq.
Crepis sancta (L.) Bornm.
Cydonia oblonga Miller
Diplotaxis erucoides (L.) DC.
Epilobium hirsutum L.
Euphorbia helioscopia L.
Euphorbia hirsuta L.
Euphorbia peplus L.
Ficus carica L.
Fraxinus angustifolia Vahl
Galactites elegans (All.) Nyman ex Soldano
Galium aparine L. subsp. aparine
Geranium dissectum L.
Geranium rotundifolium L.
Hedera helix L.
Humulus lupulus L.
Iris pseudacorus L.
Juncus inflexus L.
Lamium purpureum L.
Laurus nobilis L.
Lemna minuta H.B.K.
Lepidium latifolium L.
Leucojum aestivum L. subsp. aestivum
Limonium narbonense Miller
Lotus rectus L.
Ludwigia peploides (Kunth) P.H. Raven
Lysimachia vulgaris L.
Lythrum salicaria L.
Malva sylvestris L.
Medicago polymorpha L.
Narcissus tazetta L.
Ornithogalum divergens Boreau
Phragmites australis (Cav.) Steudel
Plantago coronopus L.
Plantago major L.
Poa annua L.
Populus nigra L.
Potentilla reptans L.
Prunus cerasifera Ehrh.
Pyrus amygdaliformis Vill.
Ranunculus peltatus Schrank
Ranunculus repens L.
Rhamnus alaternus L.
Rubia tinctorum L.
Rumex cristatus DC.
Senecio vulgaris L.
Silene latifolia Poiret subsp. alba (Miller) Greuter & Burde
Solanum dulcamara L.
Tamarix gallica L.
Ulmus minor Miller
Veronica arvensis L.
Espèce(s) Saisie(s) près du canal du midi avant écluse des sept font (Agde)
Aristolochia paucinervis Pomel
Aristolochia rotunda L.
Arundo donax L.
Asparagus acutifolius L.
Barlia robertiana (Loisel.) Greuter
Bellevalia romana (L.) Reichenb.
Bellis perennis L.
Bituminaria bituminosa (L.) E.H. Stirton
Bothriochloa barbinodis (Lag.) Herter
Bryonia dioica Jacq.
Calendula arvensis L.
Cardamine hirsuta L.
Carduus tenuiflorus Curtis
Carex riparia Curtis
Carlina corymbosa L.
Clematis flammula L.
Crataegus azarolus L.
Crataegus monogyna Jacq.
Crepis sancta (L.) Bornm.
Crepis vesicaria L.
Dactylis glomerata L. subsp. hispanica (Roth) Nyman
Diplotaxis erucoides (L.) DC.
Dittrichia viscosa (L.) W. Greuter
Euphorbia serrata L.
Fraxinus angustifolia Vahl
Galactites elegans (All.) Nyman ex Soldano
Galium aparine L. subsp. aparine
Geranium molle L.
Geranium robertianum L. subsp. purpureum (Vill.) Nyman
Geranium rotundifolium L.
Hedera helix L.
Hordeum murinum L.
Hypochaeris radicata L.
Lactuca virosa L.
Lamium amplexicaule L.
Laurus nobilis L.
Lonicera etrusca G. Santi
Lotus rectus L.
Malva sylvestris L.
Muscari comosum (L.) Miller
Muscari neglectum Guss. ex Ten.
Narcissus tazetta L.
Opuntia engelmannii Engelmann
Ornithogalum divergens Boreau
Pardoglossum cheirifolium (L.) Barbier & Mathez
Phragmites australis (Cav.) Steudel
Picris echioides L.
Plantago lanceolata L.
Potentilla reptans L.
Prunus domestica L. subsp. insititia (L.) Bonnier & Layens
Quercus cerris L.
Ranunculus bulbosus L.
Ranunculus ficaria L.
Rubus subsect. Rubus
Rumex pulcher L.
Ruscus aculeatus L.
Salvia verbenaca L. subsp. clandestina (L.) Batt.
Sanguisorba minor Scop.
Scirpoides holoschoenus (L.) Sojak
Scorzonera laciniata L.
Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Senecio vulgaris L.
Silybum marianum (L.) Gaertner
Sisymbrium irio L.
Solanum chenopodioides Lam.
Sonchus asper (L.) Hill
Stellaria pallida (Dumort.) Piré
Ulmus minor Miller
Veronica persica Poiret
Veronica polita Fries
Vicia hybrida L.
Vicia narbonensis L.
Liste disponible au téléchargement aux formats .docx ou PDF en dessousâ–¼
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Un grand merci à Yolande de nous avoir organisé cette belle sortie.
Mon petit résumé.
1 Allium neapolitanum
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2 Leucojum aestivum
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3 Ornithogalum divergens
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3bis Ornithogalum divergens
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4 Carex riparia
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5
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6 Iris pseudoacorus
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7
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8
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9
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10 Ficaria verna
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10bis Ficaria verna
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11 Vicia narbonensis
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12 Bellevalia romana
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13 Aristolochia rotunda qui a des feuilles sessiles et une languette grande et sombre.
Yolande C.
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Pour compléter le résumé de Michel
1. Dans la prairie humide, Tripolium pannonicum
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2. Les feuilles de Trifolium pannonicum
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3. Les feuilles d'Alisma lanceolatum
Précisions de notre guide Yolande :
"La plante identifiée comme étant Alisma lanceolatum d'après ses feuilles me semblent plutôt correspondre à Plantago major.
Sur le terrain, il était tard, on avait faim, on n'a pas vérifié sur les flores.
En regardant mes photos ci jointes et celles de Micheline (n°3 et 4), et en comparant à la description des flores, je constate que pour la classer dans les Alismatacées, les feuilles devraient avoir une nervation en mailles rectangulaires. ce n'est pas le cas ici.
Chez Plantago major, il y a quelques poils sous les jeunes feuilles, j'en ai vu en agrandissant ma photo 1, et de plus on a trouvé des pieds au bord du chemin".
Habitant à proximité, je pourrai suivre leur évolution et la floraison permettra de trancher.
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4bis. Alisma lanceolatum
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5. Ranunculus peltatus
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6. Ranunculus sardous
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7. Une rivière de Leucojum aestivum
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8. Fleur de Cydonia oblonga
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9. Bellevalia romana
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10. Bel exemple d'homochromie : infrutescence d'Ulmus minor et... cherchez bien !
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11. Narcissus tazetta
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12. Aristolochia paucivernis
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12bis. Aristolochia paucivernis
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13. Fleurs de Laurus nobilis plante femelle
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C'est le printemps, la vie foisonne : insectes, amphibiens, oiseaux...
14 et 14bis. Diane Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
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14ter. Diane Zerynthia polyxena (Denis & Schiffermüller, 1775)
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15. Piéride de la rave Pieris rapae (Linné, 1758)
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16. Piéride du navet Pieris napi (Linné, 1758) butinant les fleurs de Cardamine pratensis
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17 et 17bis. Aurore mâle Anthocharis cardamines (Linné, 1758) butinant les fleurs de Cardamine pratensis
Messagère du printemps, l’Aurore Anthocaris cardamines, vole parfois dès février dans la Midi. Elle butine surtout des Brassicacées et de nombreuses autres fleurs pourpres, roses ou bleues de familles variées. Elles n'étaient pas moins de trois ensemble à se disputer et à disputer aux piérides les fleurs de Cardamine pratensis !
Le sex-ratio dans la nature est de six mâles pour une femelle. Celle-ci pond environ 150 Å“ufs sur les inflorescences des Brassicassées poussant au soleil : Alliaire officinale, Cardamine des prés, mais aussi Lunetières, Arabettes, Tabourets, Passerages, Moutardes—¦ Elle ne pond pas deux fois —“ rarement plus d’un Å“uf —“ au même endroit et laisse une phéromone qui repousse les autres femelles. La chenille mange les Å“ufs des autres Piérides.
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17ter. Aurore mâle Anthocharis cardamines Linné, 1758
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18. Tipules sp.
Les adultes des Tipules, communément appelés Cousins, ici peut-être un accouplement de la commune Tipula oleracea, la Tipule à bords des ailes bruns, vivent près de l’eau ou dans la végétation épaisse, et les larves sur le bois en décomposition, sur le sol et dans l’eau.
On reconnaît la femelle de Tipula oleracea à ses ailes aussi longues que son abdomen, celui-ci se terminant en pointe (organe de ponte, oviscape) pour faciliter la ponte dans le sol ou d’autres matériaux. Les ailes postérieures sont remplacées par des balanciers ou haltères, organes intervenant dans l’équilibration, notamment du vol.
Lécheuse de nectar et de liquides sucrés à l’état adulte, les larves s’attaquant aux racines sont nuisibles aux cultures maraîchères.
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19. Guêpe sociale sp.
""il s'agit d'une femelle de Vespula germanica (Fabricius, 1793) , la "Guêpe germanique""
Jacques P.
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20. Rainette méridionale Hyla meridionalis (Boettger, 1874)
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21. Mésange charbonnière Parus major mâle
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22. Echasses blanches Himantopus himantopus
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23. Petits gravelots mâles Charadrius dubius.
Photographiés de très loin, mais reconnaissables au cercle orbitaire jaune, au bec tout noir et aux pattes couleur chair grisâtre. Ils sont ici en halte migratoire, de retour d'Afrique - la migration prénuptiale bat son plein de mi-mars à mi-avril et se poursuit jusqu'à fin mai. Ils se nourrissent principalement d'insectes, araignées et d'autres petits invertébrés.
Les cours d'eau à régime torrentiel ou irrégulier, où îlots et plages de galets sont sans cesse rajeunis par les crues, constituent le biotope naturel de l'espèce. Le nid est une simple dépression dans les graviers.
En France, en période de reproduction, les principaux bastions de l'espèce se situent le long de la Loire et de l'Allier. Des noyaux importants de population sont également présents dans les vallées du Rhône, de la Durance, de la Seine et du Rhin. Ils s'installent également sur les bords d'étangs et dans les sites artificiels, souvent temporairement : plans d'eau d'extraction de granulats, bassins de décantation, friches industrielles, digues, aérodromes...
Quelques rares individus restent hiverner sur les étangs littoraux montpelliérains.
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24. Rougequeues noirs Phoenicurus ochruros, femelle à droite, et mâle
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24bis. Deux femelles Rougequeues noirs Phoenicurus ochruros
(Comme tu le vois Daniel F., je suis incorrigible et indisciplinée, je ne peux m'empêcher de photographier les oiseaux, mais ce jeudi j'ai aussi suivi les botanistes et j'espère ne pas avoir écrit de bêtises !)
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Les milieux
25. Les Verdisses
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26. La prairie humide et les tapis de Ranunculus peltatus
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27. L'étang
Un grand merci à Yolande de nous avoir fait découvrir toutes ces richesses.
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19. Guêpe sociale sp.
il s'agit d'une femelle de Vespula germanica (Fabricius, 1793) , la "Guêpe germanique"
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un régal vos photos :)
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Bonjour à tous !
Je joins mes petites (autres) observations ...
Quand la nature reprend ses droits ...
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Quelques plantes vues ...
Alopecurus myosuroides (Vulpin des champs) et ,à la demande de Maryse, Catha palustris (Populage des marais) ...
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... Cardamine pratensis et Crepis vesicaria
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... Isatis tinctoria (Pastel des teinturiers) et Phragmites australis
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et Sinapis alba
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Dans le rayon entomologie ... quelques autres lépidoptères ...
Le Point de Hongrie (Erynnis tages) de la famille des hespéridés
et le Tircis (Pararge aegeria) de la famille des nymphalidés sous-famille satyrinés
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Le dimorphisme sexuel chez la Diane (Zerynthia polyxena) : A gauche le mâle et à droite la femelle
et
Une tipule (Tipula paludosa)
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Merci Jacques. Cette Vespula germanica était occupée à "récolter" du bois pour son nid dans une fente du poteau.
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Je termine avec l'avifaune ... on a bien fait d'aller jusqu'à l'étang annoncé par Yolande ...
Il y avait : aigrette garzette, ibis falcinelle, échasse blanche, bécassine des marais, chevalier culblanc et petit gravelot.
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Merci Daniel pour ces photos de lépidoptères et d'oiseaux. Un régal ces lieux humides !
Une petite remarque :
je ne crois pas qu'il y ait un dimorphisme sexuel chez Zerynthia polyxena. Mâle et femelle ont tous les deux les taches cellulaires noires des ailes postérieures fragmentées.
Ci-joint une photo de l'accouplement. Mais je peux me tromper, je ne suis pas une spécialiste !
Et un petit développement sur la Diane et la Proserpine accompagné d'une photo de Proserpine (de Galice du sud)).
Les Dianes Zerynthia polyxena nous ont accompagnés sur les 2 sites d’herborisation, dans les Verdisses et au bord du canal du Midi au nord de la commune d’Agde, volant rapidement d’une plante à l’autre. C’est que leur espérance de vie moyenne est courte, de 4 ou 5 jours ! (Mais certaines vivent plus de trois semaines).
L’émergence de l’unique génération a lieu de mi-mars à mai selon les années et selon l’altitude. On rencontre la Diane sur tout le pourtour méditerranéen, de l’Aude aux Alpes-Maritimes, notamment dans la plaine languedocienne où elle était abondante avant la réduction et la dégradation de ses habitats dues notamment à l’extension et la modernisation du vignoble.
Car sa répartition est strictement liée, pour les chenilles, à la présence de leurs plantes-hôtes, les aristoloches, dans notre département Aristolochia rotunda et Aristolochia pauvinervis. (Les deux présentes sur les sites visités). Il est donc important de préserver les zones herbacées, les abords des zones humides, les fossés herbeux, les talus—¦ accueillant ces plantes, et de ne pas pratiquer de fauche avant le mois de juillet.
Zerynthia polyxena est inscrite sur la liste rouge européenne, sur la liste rouge des rhopalocères de France métropolitaine, et sur la liste rouge des lépidoptères et zygènes d’Occitanie.
La Diane apparaît habituellement un peu plus tôt et souvent dans des habitats un peu plus humides que ceux fréquentés par la Proserpine Zerynthia rumina (Linné, 1758). Cette dernière se reproduit dans les garrigues et les pentes sèches buissonneuses jusqu’à 900 m d’altitude (1300 m dans les vallées ensoleillées et abritées des Hautes-Alpes). Aristolochia pistolochia est la principale plante-hôte de la Proserpine en France.
En France, Zerynthia rumina est protégée par la loi depuis 1993.
Pour différencier la Diane de la Proserpine :
- la Proserpine a de nombreuses taches rouges sur le dessus des ailes antérieures (souvent une seule petite peu nette en e9 au recto, plus visible au revers de chaque aile - cf. photo)
- la tache noire en haut de chaque aile postérieure est pleine (elle n’est pas coupée de stries jaunes comme celle de la Diane, tache appelée « grain de café » cf. photo ci-dessous).
Pour Mireille P. Les noms de genre et d’espèce sont empruntés à la mythologie grecque, une tradition initiée par Linné en 1758 pour les papillons rhopalocères.
Diane : Zerynthia désigne une habitante de la ville de Zerynthe, non loin de Troie, et polyxena renvoie à Polyxène, fille du roi Priam.
Proserpine est une divinité romaine équivalente à Perséphone dans la mythologie grecque. Elle est la fille de Cérès (ou Déméter) et Jupiter (Zeus en grec). Malgré son enlèvement par Pluton et son statut de Reine des Enfers, Proserpine est aussi une déesse du printemps.
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Daniel, pour l'isatis, moi je pense plutôt à Lepidium latifolium,qui démarre, non? De même le Caltha palustris aussi bas, cela m'étonne un peu, surtout avec cette tige glauque...
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Merci Micheline pour cette longue explication ! J'avais donc confondu de prime abord la Proserpine et la Diane ... Cette dernière comme la Proserpine a comme plante-hôte des Aristoloches que nous avons observées d'ailleurs.
Quant au dimorphisme, j'avoue qu'il est subtil et je m'en tenais à la description de Tristan Lafranchis ... On peut constater que les traits jaunes dans le "grain de café" sont plus épais chez le mâle, mais ...
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Je ne peux être que d'accord avec toi Patrice ... ce n'est d'ailleurs pas l'habitat de l'Isatis. Pour le Pöpulage, je l'avais photographié à la demande de Maryse qui n'était pas d'accord avec votre identification ... Le nom m'a été proposé par Plantnet et son milieu humide semble correspondre.
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Capsule avec valve du Rumex cristatus
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Capsule caractéristique de Veronica arvensis aux faces glabres et contours à poils glanduleux blancs
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Autre capsule de véronique, Veronica polita avec un mélange de poils courts et de poils glanduleux
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toujours une histoire de poils
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J'arrive un peu tard, l'illustration de la sortie est riche, nul besoin de mes photos qui n'apporteraient rien de plus sauf pour une espèce que je conteste.
La plante identifiée comme étant Alisma lanceolatum d'après ses feuilles me semblent plutôt correspondre à Plantago major.
Sur le terrain, il était tard, on avait faim, on n'a pas vérifié sur les flores.
En regardant mes photos ci jointes et celles de Micheline (n°3 et 4), et en comparant à la description des flores, je constate que pour la classer dans les Alismatacées, les feuilles devraient avoir une nervation en mailles rectangulaires. ce n'est pas le cas ici.
Chez Plantago major, il y a quelques poils sous les jeunes feuilles, j'en ai vu en agrandissant ma photo 1, et de plus on a trouvé des pieds au bord du chemin.
Habitant à proximité, je pourrai suivre leur évolution et la floraison permettra de trancher
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les schémas de Flore med pour comparer
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Daniel, tu as nommé une de tes photos où l'on voit des feuilles : Caltha palustris, or pour la région méditerranéenne, Flora gallica la note nulle en plaine méditerranéenne et moi, j'ai toujours vu cette espèce qu'en montagne.
Je sais qu'on a vu des choses extraordinaires dans cette ancienne lagune des Verdisses, mais enfin... Il semble peu probable, qu'en bord de Méditerranée, ce soit elle.
Je viens de lire les commentaires de Patrice qui avait déjà signalé l'anomalie.
et finalement 1 photo pour illustrer un peu plus Lepidium latifolium avec ses feuilles ovales dentées en scie (= famille des Brassicacées)
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Michel, tes photos n°10 correspondent à Ficaria verna
-photos n°13 = Aristolochia rotunda qui a des feuilles sessiles et une languette grande et sombre (au contraire de A. paucinervis dont le nom est faux pour ces photos)
-photos n°3 = Ornithogalum divergens
-photo n° 4 = Carex riparia
-photo n° 6 = Iris pseudoacorus
-photo n°11 = Vicia narbonensis
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Merci Yolande.
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SVP, quel est le nom de cette plante photographiée dans la zone humide de l'étang ? Une Apiacée peut être ...
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je pense que c'était une Oenanthe qui ddémarrait. A ce stade je suis bien incapable de donner un nom d'espèce.
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Merci Patrice pour cette indication, je vais surveiller son évolution (... si je la retrouve dans la prairie !) pour essayer de l'identifier