AMBHHC - FORUM
SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: AMBHHC le mardi 10 mai, 2022, 10:54:30
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Bonjour à toutes et à tous,
Cette semaine Jean-René G. nous propose une sortie sur le Causse d'Aumelas.
Nous botaniserons aussi autour d’une mare, pensez à prendre des bottes.
Pour cela:
Rendez-vous à 9h à la gare de Bédarieux
ou
Rendez-vous à 10h15 au croisement de la D114 et de la D114E2 entre la Taillade et Cournonterral, voir cartes.
Coordonnées GPS: Latitude: 43.580176
Longitude: 3.655604
Nous partirons pour faire une boucle d'environ 4 Km, il faudra donc prévoir d'emporter votre repas dans le sac à dos.
A jeudi.
L'AMBHHC
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En venant de la Taillade:
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COMPTE RENDU DE JESSIE J. ET LE PARCOURS DE JEAN-RENE G:
Au fur et à mesure du parcours en automobile pour rejoindre le lieu de la sortie prévue ce jeudi par Jean René G., le ciel devenait de plus en plus bleu ce qui était de bon augure pour la suite de la journée.
Les talus de chaque côté de la route donnaient au printemps ces lettres de noblesse avec la belle couleur jaune vif des Genêts et des Coronilles, on aurait dit une offrande du soleil à la terre.
En arrivant sur l’aire de stationnement du causse d’Aumelas et dès les deux pieds hors de l’automobile on était accueilli par les couleurs roses « bonbon » des Liserons de Cantabrique, joli, joli.
Après les présentations pour ceux qui ne se connaissaient pas, les salutations pour ceux que l’on connaissait, et la joie de revoir Daniel F. accompagné de Justin, on s’empara des sacs à dos et des munitions diverses pour la journée.
Jean René G. qui propose cette sortie nous emmène vers « le grand large », on se sent pousser des ailes tant la nature nous tend les bras.
Une grande étendue herbeuse et un chemin de terre se présente à nous, de chaque côté mais éloigné quand même. Ce sont les arbres et les arbustes qui bordent cette étendue visiblement prometteuse en plantes.
Dès le début Guy a repéré les Grands Mufliers avec leurs fleurs rose foncé, puis Jean René nous montre les touffes d’Hélianthèmes à feuilles de lédum avec leurs fleurs jaunes comme le Jasmin d’été et la Chenillette sillonnée ; il y en a qui voient la vie en rose, nous c’est en jaune.
Les plantes étaient petites ou couchées au sol pour beaucoup d’entre elles, pour les distinguer il fallait s’agenouiller ou s’accroupir, on peut dire que ce fut une sortie sur « les talons », mais cela faisait des touffes de toute beauté.
Des Cistes cotonneux isolés ou en nombre avec leurs fleurs roses tendre rendait cet endroit charmant.
Jean René montrait les différences entre les Hélianthèmes à feuilles de saule et les Hélianthèmes à feuilles de lédum, qui parfois étaient ensemble mais dont les fruits ont une disposition différente.
Il y avait aussi, signala Jean René des Hélianthèmes à feuilles arrondies avec des Potentilles de Montpellier, ensemble, où l’on peut distinguer la différence des feuilles.
Etaient également présentes des petites Sauges clandestines aux couleurs lilas foncé ; là elles portaient bien leur nom, elles étaient si petites.
Le Thym vulgaire en nombre donnait presque un air de fête avec ses fleurs de couleur blanc-rosé.
Les Euphorbes dentées n’étaient pas en reste avec leur couleur «soleil éclatant».
Les Aphyllanthes de Montpellier et leur couleur lilas faisaient un ensemble de finesse et d’élégance.
Par-dessus tout cela se mêlait le chant des oiseaux, tellement agréable, qui enchanta Micheline B. et Dominique R.
La Passerage hérissée pour laquelle Guy fit un commentaire : autrefois dans les jardins méridionaux où elle était cultivée, les gens mangeaient cette plante comme légume, mais je pense que cela revient aujourd’hui.
Et soudain des oh !!! Des eh bien !! Mais que fait- il là ???
Un Iris aux fleurs jaunes avec ses feuilles en décalé le long de la tige trônait là , tel un roi, devant ses sujets, en tout cas devant un groupe médusé.
Patrice, et quand il y a Patrice il y a Flore Med, feuilletant les pages et disant « il faut voir l’ovaire » et là !! Un grand cri, oh !! alors !! Avec l’ovaire !! On n’est pas sorti de l’auberge, dit Roland avec sa gouaille et son accent du sud inimitable. Bon, dit Patrice, alors on cherche un autre critère, pas l’ovaire, ouf !! Heureusement, parce que, nous on allait avoir une « ovaire dose » avec leur ping-pong verbal.
L’espèce de l’Iris ne fût pas déterminée sur place, on attend le verdict des spécialistes.
Après un certain temps et même plus que certain on reprit notre chemin de découverte en découvert en admirant le spectacle de toutes ces taches de couleurs, un peintre n’aurait pas pu avoir une plus belle palette.
Puis ce fut au tour des Ophrys d’intéresser certains, Roseline appela Nadine qui visiblement s’y connaît en orchidées et chaque fois qu’une nouvelle personne arrivait on lui disait : regarde là , il est plus beau et ainsi de suite, toujours plus loin, je me suis dit, là : ils vont finir par se retrouver à Montpellier.
Janine C., quel plaisir de la retrouver, avec ses réparties de bon aloi et son accent du sud, me donna des nouvelles de la détermination : Ophrys noirâtre.
Mireille P. M. nota sur son carnet également Ophrys bécasse.
Marie France S. très contente aussi de la revoir observait et contemplait toutes ces jolies fleurs comme le faisait également Chrystelle B.
Yolande aussi feuilletait Flore Med parfois de concert avec Patrice pour énoncer les différents critères pour une détermination des plus justes, il ne manquait plus que les violons.
Puis ce fut le tour d’un Ail de voyager de l’un à l’autre, de Patrice à Roland qui le montra à Guy qui dit c’est celui qui me manque : Ail musqué, si j’ai bien suivi, sinon, qu’on me le dise, je pense que Sébastien l’a noté.
On était arrêté pour voir ce que Jean René nous montrait, il était penché en avant, il a senti une présence inconnue derrière lui et il se redressa prestement en disant : il y a des gens derrière moi on ne sait jamais dit il en riant et chacun de rigoler, c’était deux randonneuses curieuses se demandant ce qu’il y avait à voir.
Puis Jean -René bifurqua vers un petit sentier entre les arbustes à droite et on le suivi mais quelques instants plus tard, Mireille L. qui était devant dit d’une petite voix : peut -être que ce n’est pas le bon chemin, effectivement une barrière d’arbres et d’arbustes se dressaient devant nous et nous rebroussâmes chemin, sans sourciller, on sait que ce n’est pas toujours évident.
Une petite montée nous permit, en nous retournant, d’admirer le paysage par-dessus la canopée, que c’est beau ce paysage, ce camaïeu de verts, du plus foncé au plus clair en passant par le plus tendre.
Michel F. notre artiste photographe a encore été très sollicité que ce soit pour les fleurs ou les « petites bestioles » les « copines » de Jacques P.
Maintenant il s’agit de trouver la mare et c’est avec espoir que l’on continua. Une barrière fermée barrait le chemin aux voitures mais un petit passage sur le côté agrémenté d’un Pavot jaune nous permit de passer et d’emprunter (on l’a rendu après) un petit chemin entre les arbres et arbustes. On continua, on continua encore, on avait l’impression qu’il ne finirait jamais.
Un petit Coquelicot isolé, avec sa belle fleur rouge sang, égaya un côté du chemin, tant mieux on ne marchera pas dessus au moins.
Puis on entendit des coassements, bien imités les gars.
Les premiers arrivés, dont Daniel F et Justin venu en voiture, s’étaient installés sous le chêne pour pique-niquer à l’ombre et en arc de cercle ce qui convenait très bien (on aurait pu chanter la chanson de Georges Brassens : Auprès de mon arbre …), les ripailles eurent lieues et furent comme d’habitude bien pourvue en boissons et en desserts, merci à eux.
Comme l’a déjà mentionné Micheline, Françoise nous a informés que le Cardonnet fut utilisé comme base de lancement de 4 fusées-sondes Véronique en janvier 1952 afin de tester le système de guidage au décollage des futures fusées-sondes Véronique. Elles n’atteignirent que la modeste altitude de 180m.
Puis on s’avança vers la mare où on voyait un peu plus loin que le bord les petites Renoncules à feuilles de capillaires, de couleur blanche, nager à la surface. J’étais la seule en bottes, mais c’était un peu loin et je m’enfonçais, heureusement Guy parvint néanmoins à ramener un échantillon qui fit le bonheur du Badaud des garrigues.
Ensuite ils partirent vers la Chapelle Saint-Martin-du-Cardonnet bâtie au 12ème siècle et qui a fait l’objet de plusieurs restaurations.
Daniel F. et Justin, qui étaient en voiture, m’ont conduite voir la Chapelle, merci à eux.
Ensuite, toujours en voiture, ils ont été voir le fameux Iris aux fleurs jaunes, et ils l’ont vu, super, puis ils m’ont ramenée aux voitures sur l’aire de stationnement et Daniel B. qui a fait le dernier km de la chapelle aux voitures m’a confirmé qu’il n’y avait rien eu de plus pendant ce trajet.
Un tout grand merci à Jean René G. pour cette très belle et très intéressante sortie.
Jessie J.
Le chemin de la chapelle de Saint Martin du Cardonnet...
Jean-René G.
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LISTE DE PATRICE D. AVEC LE CONCOURS DES PARTICIPANTS SUR LE CAUSSE D'AUMELAS:
Espèce(s) Saisie(s) entre parking et chapelle de Cardonnet
Achillea odorata L.
Aegilops ovata L.
Althaea hirsuta L.
Alyssum alyssoides (L.) L.
Anagallis foemina Miller
Anthyllis vulneraria L. subsp. praepropera (A. Kerner) Bornm
Aphyllanthes monspeliensis L.
Arenaria leptoclados (Reichenb.) Guss.
Argyrolobium zanonii (Turra) P.W. Ball
Aristolochia pistolochia L.
Asparagus acutifolius L.
Asphodelus cerasiferus Gay
Astragalus hamosus L.
Biscutella laevigata L.
Brachypodium retusum (Pers.) P. Beauv.
Bromus erectus Hudson
Bromus hordeaceus L.
Bromus madritensis L.
Bupleurum rigidum L.
Carduus nigrescens Vill. subsp. vivariensis (Jordan) Bonnier
Carduus pycnocephalus L.
Carex distachya Desf.
Carex divulsa Stokes subsp. leersii (Kneucker) Walo Koch
Carex halleriana Asso
Centaurea paniculata L.
Centranthus calcitrapa (L.) Dufresne
Cistus albidus L.
Clematis flammula L.
Convolvulus cantabricus L.
Coronilla minima L. subsp. minima
Coronilla scorpioides (L.) Koch
Crepis vesicaria L. subsp. taraxacifolia (Thuill.) Schinz
Dactylis glomerata L. subsp. hispanica (Roth) Nyman
Dianthus sylvestris Wulfen subsp. longicaulis (Ten.) Greuter
Dorycnium hirsutum (L.) Ser.
Dorycnium pentaphyllum Scop.
Echinaria capitata (L.) Desf.
Erodium cicutarium (L.) L'Hérit.
Eryngium campestre L.
Euphorbia nicaeensis All.
Euphorbia segetalis L.
Euphorbia serrata L.
Festuca marginata (Hackel) K. Richter
Filago pyramidata L.
Galactites elegans (All.) Nyman ex Soldano
Galium lucidum All.
Galium parisiense L.
Genista scorpius (L.) DC.
Geranium robertianum L. subsp. purpureum (Vill.) Nyman
Glaucium flavum Crantz
Hedypnois cretica (L.) Dum.-Courset
Helianthemum ledifolium (L.) Miller
Helianthemum nummularium (L.) Miller
Helianthemum salicifolium (L.) Miller
Helichrysum stoechas (L.) Moench
Himantoglossum hircinum (L.) Sprengel
Hippocrepis scorpioides Benth.
Iris juncea Poir.
Iris lutescens Lam.
Jasminum fruticans L.
Juniperus oxycedrus L.
Koeleria vallesiana (Honckeny) Gaudin
Lathyrus aphaca L.
Lathyrus setifolius L.
Leontodon saxatilis Lam.
Lepidium hirtum (L.) Sm.
Leuzea conifera (L.) DC.
Lotus corniculatus L.
Medicago minima (L.) L.
Medicago orbicularis (L.) Bartal.
Medicago rigidula (L.) All.
Melilotus sulcatus Desf.
Neatostema apulum (L.) I.M. Johnston
Onopordum illyricum L.
Ophrys incubacea Bianca ex Tod.
Ophrys lutea Cav.
Ophrys scolopax Cav.
Ornithogalum narbonense L.
Phillyrea latifolia L.
Phlomis lychnitis L.
Pilosella officinarum F. W. Schultz & Schultz-Bip.
Piptatherum miliaceum (L.) Cosson
Pistacia lentiscus L.
Plantago afra L.
Potentilla hirta L.
Pyrus amygdaliformis Vill.
Quercus ilex L.
Ranunculus bulbosus L.
Rapistrum rugosum (L.) All.
Reseda phyteuma L.
Rhamnus saxatilis Jacq. subsp. infectoria (L.) P. Fourn.
Rubia peregrina L.
Salvia clandestina L.
Sanguisorba minor Scop. subsp. verrucosa (Ehrenb.) A. Braun.
Scorpiurus muricatus L. subsp. subvillosus (L.) Thell.
Sedum acre L.
Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Sherardia arvensis L.
Sideritis romana L.
Silene italica (L.) Pers.
Sixalix atropurpurea (L.) Greuter & Burdet subsp. maritima
Taraxacum obovatum (Willd.) DC. aggr.
Thymus vulgaris L.
Tragopogon porrifolius L.
Trifolium arvense L.
Trifolium scabrum L.
Trigonella gladiata M. Bieb.
Trigonella monspeliaca L.
Tyrimnus leucographus (L.) Cass.
Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W. Schmidt
Urospermum picroides (L.) Scop. ex F.W. Schmidt
Veronica arvensis L.
Vicia hybrida L.
Xeranthemum inapertum (L.) Moench
Espèce(s) Saisie(s) de la chapelle au parking (D114-D114E2)
Achillea odorata L.
Aphyllanthes monspeliensis L.
Asteriscus spinosus (L.) Schultz Bip.
Astragalus hamosus L.
Astragalus monspessulanus L.
Avena barbata Link
Bellis perennis L.
Biscutella laevigata L.
Brachypodium retusum (Pers.) P. Beauv.
Bromus hordeaceus L.
Bromus madritensis L.
Calamintha nepeta (L.) Savi
Carduus tenuiflorus Curtis
Carex divisa Hudson
Carex divulsa Stokes subsp. leersii (Kneucker) Walo Koch
Centaurea calcitrapa L.
Cerastium brachypetalum Desportes ex Pers.
Cistus albidus L.
Clematis vitalba L.
Crataegus monogyna Jacq.
Dorycnium pentaphyllum Scop.
Eleocharis palustris (L.) Roemer & Schultes
Eryngium campestre L.
Euphorbia characias L.
Euphorbia flavicoma DC.
Euphorbia nicaeensis All.
Genista scorpius (L.) DC.
Hordeum murinum L.
Jasminum fruticans L.
Juniperus oxycedrus L.
Lepidium hirtum (L.) Sm.
Linum narbonense L.
Lotus corniculatus L.
Medicago minima (L.) L.
Mentha cervina L.
Ononis minutissima L.
Ophrys lutea Cav.
Ornithogalum narbonense L.
Orobanche minor Sm.
Phleum pratense L.
Phlomis lychnitis L.
Poa pratensis L.
Polygala monspeliaca L.
Quercus ilex L.
Ranunculus trichophyllus Chaix
Rosa blondaeana Ripart ex Déséglise
Rumex pulcher L.
Salvia clandestina L.
Silene italica (L.) Pers.
Stipa bromoides (L.) Dörfler
Teucrium polium L.
Thymus vulgaris L.
Trifolium stellatum L.
Ulmus minor Miller
Liste disponible au téléchargement aux formats .docx ou PDF en dessous▼
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Merci Jean-René pour cette belle sortie très fleurie.
Mon petit résumé:
En haut: Helianthemum salicifolium
En bas: Helianthemum ledifolium
On voit bien la différence de position des fruits.
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2 Aegilops geniculata
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3 Melilotus sulcatus
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4 Leontodon saxatilis
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5 Euphorbia serrata
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6 Ranunculus
trichophyllus
Ranunculus circinatus
R circinatus les segments des flles restaient écartés alors que chez trichophyllus ils se rassemblent en pinceau hors de l'eau.
Christian B.
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Pour finir quelques bestioles:
7 L'Echiquier d'Occitanie - Melanargia occitanica (Esper, 1789)
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8 Un coléoptère de la Famille des Cerambycidae du Genre Agapanthia, 9 espèces présentes en métropole.
Pour l'espèce c'est plus difficile, 4 espèces ont cette allure :
A. villosoviridescens (dans notre région : plutôt cantonnée à nos montagnes)
A. asphodeli (inféodé aux Asphodelus)
A. dahli (nombreuses plantes herbacées, commune chez nous)
A. kirbyi (strictement inféodée aux Verbascum)
donc la plus probable A. dahli mais ce n'est pas sûr !
et les détails à observer ne sont pas visibles sur photo.
Jacques P.
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9 Notre plus belle et plus grande sauterelle d'Europe ! légalement protégée au niveau national mais peut-être pas si rare.
Ici une larve immature de Saga pedo (Pallas, 1771) - la "magicienne dentelée"
C'est une grande carnassière qui dévore les autres sauterelles ou criquets.
Les adultes, toujours des femelles qui se reproduisent par parthénogenèse, ne sortent que la nuit d'où sa grande discrétion.
Espèce typiquement méridionale.
Jacques P.
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Magnifique ce papillon : l'échiquier d'Occitanie (Melanargia occitanica) !
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Michel, pour tes belles photos...
1-Helianthemum salicifolium
1-Helianthemum ledifolium
2-Aegilops geniculata
3-Melilotus sulcatus
4-Leontodon saxatilis
5-Euphorbia serrata
6-Ranunculus trycophyllus
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Merci Jean-René et Daniel.
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8 _MG_7778.jpg
Un coléoptère de la Famille des Cerambycidae du Genre Agapanthia, 9 espèces présentes en métropole.
Pour l'espèce c'est plus difficile, 4 espèces ont cette allure :
A. villosoviridescens (dans notre région : plutôt cantonnée à nos montagnes)
A. asphodeli (inféodé aux Asphodelus)
A. dahli (nombreuses plantes herbacées, commune chez nous)
A. kirbyi (strictement inféodée aux Verbascum)
donc la plus probable A. dahli mais ce n'est pas sûr !
et les détails à observer ne sont pas visibles sur photo.
9 _MG_7726 & 10 _MG_7740
Notre plus belle et plus grande sauterelle d'Europe ! légalement protégée au niveau national mais peut-être pas si rare.
Ici une larve immature de Saga pedo (Pallas, 1771) - la "magicienne dentelée"
C'est une grande carnassière qui dévore les autres sauterelles ou criquets.
Les adultes, toujours des femelles qui se reproduisent par parthénogénèse, ne sortent que la nuit d'où sa grande discrétion.
Espèce typiquement méridionale.
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Michel, pour la photo 7 je propose Melanargia occitanica (Esper, 1789), l'Échiquier d'Occitanie.
Et, pour compléter ton petit résumé des espèces végétales et animales observées au cours de la journée sur le causse, site Natura 2000 :
(sur une superficie de plus de 15 000 ha, le causse d’Aumelas constitue un des plus vastes espaces de garrigue ininterrompue. Il est couvert par 2 sites Natura 2000 qui se superposent partiellement :
- le site "Montagne de la Moure et causse d'Aumelas", (désigné au titre de la Directive Habitats, faune & flore) - FR9101393
- le site "Garrigues de la Moure et d'Aumelas", (désigné au titre de la Directive Oiseaux) - FR9112037
Bien que d’apparence aride et hostile, le causse d'Aumelas est le siège d’une diversité remarquable en espèces et habitats emblématiques des garrigues méridionales en bon état de conservation (dont 6 plantes importantes parmi lesquelles Mentha cervina). Ce site est également riche en ce qui concerne l’avifaune notamment au niveau des espèces de rapaces "Aigle de Bonelli, Aigle royal, Busard cendré, Faucon crécerellette...) mais également du cortège de passereaux typique du milieu (par exemple la Fauvette orphée dont nous avons entendu le chant) - Source : Natura 2000 et LPO DT Hérault).
10. Aristolochia pistolochia
10bis. et ses fruits
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11. Lepidium hirtum
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12. Rhamnus saxatilis en fleurs
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13. Helianthemum ledifolium
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14. Achillea odorata
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15. Hedypnois creticum
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16. Helianthemum ledifolium et son insecte
Petit coléoptère commun de la Famille des Chrysomelidae :
Exosoma lusitanicum (Linnaeus, 1767) - le "Lupérus portugais" Jacques P.
16bis. Potentilla hirta
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17. Neatostema apulum
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18. Ophrys
scolopax
corbariensis (J. Samuel & J.M. Lewin) Kreutz 2005 - Christian Bernard
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19. Ophrys incubacea
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20. Aphyllantes monspeliensis
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21. Iris juncea
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22. Iris juncea Poir. (= Iris imberbis Poir.) et ses feuilles en gouttière
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23. Coronilla scorpioides
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24. Melilotus sulcatus
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25. Glaucium flavum et ses insectes
Petit coléoptère commun de la Famille des Chrysomelidae :
Exosoma lusitanicum (Linnaeus, 1767) - le "Lupérus portugais" Jacques P.
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26. Astragalus hamosus
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27. Althea hirsuta
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28. Convolvulus cantabrica
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29. Leotodon saxatilis
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30. Xeranthemum inapertum
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31. Mentha cervina
Sur la liste rouge mondiale des espèces menacées (listé Mentha cervina L.) et sur la liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine (2019) (listé Mentha cervina L.).
31bis. La fleur de Mentha cervina (pour Roland D.! )
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32. Euphorbia flavicoma subsp. flavicoma
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Et quelques-uns des lépidoptères rencontrés
33. Tityre Pyronia bathseba (Fabricius, 1793)
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34. Procris Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758)
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35. Échiquier d'Occitanie Melanargia occitanica (Esper, 1789) pour compléter la photo de Michel
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36. Proserpine Zerynthia rumina (Linnaeus, 1758)
Élégant papillon ouest-méditerranéen, la Proserpine vole en une génération de fin mars à juin. La femelle pond 100 à 200 œufs en tout, isolément sur les feuilles et sur les fleurs d'Aristolochia pistolachia (en Languedoc, aussi sur Aristolochia rotunda). Lorsqu'il pleut, les feuilles pliées de la plante-hôte retiennent les gouttes d'eau et les chenilles se réfugient au sec sur la tige, sous les feuilles ou sous un caillou.
La Proserpine est protégée par la loi en France depuis 1993. Espèce déterminante ZNIEFF.
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37. Hespérie sp., peut-être de la Mauve Pyrgus malvoides (Linnaeus, 1758), la plus répandue des hespéries.
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38. Mélitée orangée femelle Melitaea didyma (Esper, 1778)
38bis. Melitée des centaurées mâle Melitaea phoebe (D. & S., 1775)
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Les paysages
39. La première mare "de l'Estagnol"
39bis. La seconde mare "de l'Estagnolet"
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16. Potentilla hirta et son insecte
Petit coléoptère commun de la Famille des Chrysomelidae :
Exosoma lusitanicum (Linnaeus, 1767) - le "Lupérus portugais"
25. Glaucium flavum et ses insectes
idem
Petit coléoptère commun de la Famille des Chrysomelidae :
Exosoma lusitanicum (Linnaeus, 1767) - le "Lupérus portugais"
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pour compléter les espèces déjà illustrées :
Serapias vomeracea, famille des Orchidaceae
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40. Le groupe
40bis. Un agréable pique-nique sous les ombrages (merci à Jean-René pour ce très bon choix) en compagnie de Daniel F. et Justin G. qui nous ont fait la surprise, à notre plus grande joie, de nous rejoindre sur le lieu de cette sortie riche en plantes et papillons.
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Scorpiurus subvillosus (= S.muricatus subsp subvillosus), famille des Fabaceae
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suite de Scorpiurus subvillosus (S.muricatus ssp subvillosus), famille des Fabaceae
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41. Et pour terminer 2 photos de la chapelle Saint-Martin-de-Cardonnet confiées par Marie-France S.
La chapelle Saint-Martin-de-Cardonnet est située à l'est du château d'Aumelas dans une zone de garrigue, Le Cardonnet, qui a été utilisé comme terrain militaire (Françoise P. nous précise que ce terrain militaire a été le théâtre d’essais de fusées dans le cadre des essais nucléaires aériens menés ultérieurement à Reggane, dans le désert du Sahara). Elle a été construite au XIIe siècle sur les ruines des thermes d’une villa gallo-romaine. Elle faisait partie d'un prieuré dont les vestiges se trouvent autour de la chapelle.
Au XVIe siècle le lieu subit un assaut huguenot. Un récit de 1899, intitulé La fédération des quatre mas, raconte une fraternisation des catholiques et des protestants dans cette chapelle.
L’édifice a fait l’objet de plusieurs restaurations. En 1974, la nef se dote d’un toit, l’abside se pare d’un glacis en ciment et une partie de la frise en dent d’engrenage est reprise. En 1995, la couverture détériorée de l’édifice est remplacée.
La chapelle est proche de la mare de l'Estagnol, l’importance de ce point d’eau se voit dans le nom de l’église Saint-Martin. En effet les lieux de culte bâtis proches d'un point d'eau étaient souvent dédiées à ce saint. Quant à la dénomination du Cardonnet, elle vient du chardon à foulon, utilisé pour carder la laine.
La chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 juin 1989.
Source internet.
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Une vue d'ensemble d'une des nombreuses touffes de Scorpiurus subvillosus s'égrainant sur le chemin.
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Merci Jacques !
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bravo pour toutes vos belles photos :)
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Micheline pour la photo n° 11 nous avons un Lepidium hirtum
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Micheline,
Merci pour ces belles photos et les précisions sur les ZNIEF du causse d'Aumelas.
Je te propose quelques petites corrections:
11 - Lepidium hirtum
16 - Potentilla hirta et son insecte, c'est Helianthemum ledifolius et son insecte pour la première photo, la seconde est bien P. hirta.
23 - Coronilla scorpioides
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Uromyces pisi sur une Euphorbia nicæensis, champignon qui change la morphologie de la plante
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Silicule hirsute de Lepidium hirtum
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Détail d'une gousse de Medicago rigidula : épine crochue, poils simples et papilles glanduleuses.
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PeÌtale aÌ€ 0-30 poils glanduleux marginaux (Flore Med.) pour la Lysimachia fÅ“mina et davantage pour la L. arvensis . Arrivé à la maison les pétales étaient déjà flétris ...
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Merci Sébastien, merci Jean-René de réparer mes erreurs !
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Micheline, il reste 2 corrections...
11- Lepidium hirsutum
13 Helianthemum ledifolium
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Quelques plantes de plus...
Trigonella gladiata
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Trigonella monspelliaca = Medicago monspelliaca
Medicago orbicularis
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Cirsium vulgare
Centaurea calcitrapa
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Hedypnois rhagadioloides
Alyssum alyssoides
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Helianthemum nummularium à gauche, et Potentilla hirta à doite étaient présentes tout le long du chemin, quelquefois en se mélangeant pour mieux nous tromper...
Helianthemum nummularium à gauche, potentilla hirta à droite (fleurs)
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Aristolchia pistolochia en fruit
Cephalanthera rubra
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Pour l'Iris juncea , j'ai trouvé une description sur eMaghreb https://efloramaghreb.org/specie/232854 :
Fleurs à limbe entièrement jaune d'or ou jaune clair. Feuilles sub-cylindriques, très étroites (1-2 mm). Bulbe ovoïde, de 2-3 cm de diam. à tuniques épaisses, brun marron. Capsule linéaire oblongue, trigone, obtuse aux deux extrémités. Graines brun marron, un peu ailées — Forêts claires, broussailles, pâturages secs — C : Tell — W. Méd. j— «Bous », « Takouk » (fig.).
Lieux secs, broussailles de la plaine. - Avril-mai. OL. R. T. CN. Sicile. Algérie. Tunisie. Libye.
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Il existe dans la Péninsule ibérique une sous-espèce d'Iris xiphium à fleur jaune or , l'Iris lusitanica.
Voici une photo libre d'utilisation du Parc Naturel du Tage
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Planche d'Iris juncea (Fiori, A., Paoletti, G., Iconographia florae italicae 1895-1904)
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Autre planche tirée de Flora Atlantica
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De plus il existe de nombreux cultivars. Voici une photo d'ensemble des Iris X hollandica
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Quelle documentation Sébastien!
Flora iberica, donne Iris juncea ou Iris lusitanica synonyme de Xiphion vulgare.
Silene renvoie Xiphion vulgare à Iris juncea...
Il n'y a qu'une seule donnée d'Iris juncea sur Silene, c'est à Carqueiranes.
Peut-être que les fruits à maturité nous donneront des réponses...
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Jeann-René, je reviens sur tes demandes de corrections
- d'aujourd'hui : en effet, suite à ta première demande d'hier, j'ai attribué la correction Lepidium hirtum à la photo 13 au lieu de la 11. J'avais bien nommé l'Helianthemum ledifolium que je connaissais - d'où deux erreurs au lieu d'une ! Je viens de rectifier.
- d'hier concernant la 16 :"16 - Potentilla hirta et son insecte, c'est Helianthemum ledifolius et son insecte pour la première photo, la seconde est bien P. hirta.", ne crois-tu pas que l'insecte est bien sur une fleur de Potentilla hirta et que les graines appartiennent elles à Helianthemum latifolium ?
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Michel pour tes photos d'helianthemes, celui du haut c'est bien H.salicifolium mais en dessous c'est H.ledifolium. on voit bien la différence de position des fruits.
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Oui, Micheline, tu as raison.
La fleur fermée ne permet de reconnaître P. hirta, mais les boutons sont bien ceux de la Potentille à coté des fruits secs de H. ledifolium.
Décidément, c'était une photo piège...
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J'ai rectifié Patrice, merci.
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Bonjour à tous(tes),
Je complète avec les photos prises lors de mes péligrinations hors sentiers battus par le groupe :D
Voici donc Anthericum liliago et Astragalus monspessulanus
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un mutant ;) et Jasminum fruticans (Jasmin d'été)
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Geranium lucidum et Anagallis foemina
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Thymus serpyllum et Vicia onobrychioides
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Et bien sûr, le rayon entomologie :P avec Agapanthia cardui et son coléo coloc, et Madame Anthaxia hungarica
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Peut-être un autre Anthaxia ... senicula en copulation et Anthocharis euphenoides (Aurore de Provence)
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Aspilate gilvaria (Aspilate jaunâtre) mâle avec ses belles antennes pennées pour capter les phéromones de sa femelle :P et
peut-être Byrrhus pilula Opatrum sabulosum (Linnaeus, 1758) (désolé c'est un peu trouble)
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La célèbre Cetonia aurata et probablement le cocon d'une araignée aranéomorphe (dont les crochets se croisent au repos) de la famille des Cheiracanthiidae : Cheiracanthium punctorium
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La sauterelle Decticus verricivorus et un papillon de nuit Euclidia mi (le Mi)
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Fallenia fasciata (une mouche de la famille des Nemestrinidae) et une belle Thomise (Heriaeus hirtus) qui à mon avis s'apprète à boulotter un clairon (Stenurella bifasciata)
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Lycaena alciphron (Cuivré mauvin) et Libellula depressa
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Trois Mélitées (de gauche à droite : Melitaea phoebe (Mélitée des centaurées), M.cinxia (Mélitée du plantain) et M.didyma (Mélitée orangée)
et une punaise d'eau Notonecta glauca
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Oedemara nobilis sur Convolvulus cantabrica et Pseudophilotes baton M (Azuré du thym)
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Trichodes octopuntata
et pour clôturer une couleuvre méditerranéenne, la plus grande après celle de Montpellier : Rhinechis scalaris (Couleuvre à échelons). On la reconnaît à ses deux lignes dorsales noires. Elle n'hésite pas à grimper aux arbres et à manger des oisillons après les avoir étouffés par constriction :o
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Bonjour Daniel,
Super ce complément flore et faune, la couleuvre à échelons est magnifique !
Une petite question : ta première photo 2022-05-128 nommée Anthericum liliago ne représente-t-elle pas plutôt Ornithogalum narbonense ?
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Merci Micheline ! Tu as raison, ce n'est pas Anthericus liliago mais Loncomelos narbonense (nouveau nom ::) ) avec le revers des tépales vert :)
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Que de belles observations !
2022-05-123 - Copie.jpg Byrrhus pilula
Daniel, si je peux me permettre, tu n'es pas dans la bonne Famille.
La Famille des Byrrhidae a pour formule tarsale 5 5 5.
Ici la formule tarsale c'est 5 5 4 (5 articles aux tarses antérieurs, 5 aux tarses intermédiaires, 4 aux tarses des pattes postérieures)
c'est donc à priori un Tenebrionidae, ensuite il faut chercher dans la sous-Famille Tenebrioninae, Tribu Opatrini.
LÃ tu tombes sur le Genre Opatrum, ici probablement Opatrum sabulosum (Linnaeus, 1758)
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bravo aussi pour vos belles photos Messieurs
Micheline un petit détail la photo 29 c'est Leontodon saxatilis
pour l'Iris aux fleurs jaunes tela botanica donne
Iris hollandica hort 21,21 %
Iris juncea 9 %
Iris xiphium à feuilles en glaive 4,27 %
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Merci Jacques ! Tu as l'oeil ;D
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Papaver rhoeas Coquelicot
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Daniel, je vois que tu t'amuses bien avec les montages photos, avec quelques belles réussites photographiques !
merci aux photographes pour ce CR, Ã vous tous il est "presque" exhaustif.
Mon CR Ã moi :
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Ton CR Dominique est parfait, tout y est, les couleurs, la lumière, et quelle poésie...
Merci aussi à Jessie pour son CR exhaustif et plein d'humour...
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discussion
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Ciste cotonneux aux couleurs si tendres, si douces, si belles, on ne peut que les admirer :)
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paysage merci Jean-René
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La garrigue d’Aumelas est étendue. C’est tout le mérite du guide de la journée d’avoir fait découvrir aux botanistes présents un nouvel itinéraire, inconnu de la plupart d’entre eux, et riche en découvertes. Le “coup†de l’iris jaune au détour d’un fourré est, incontestablement à inscrire dans les annales de la botanique française !
Le compte rendu de cette belle journée est extraordinaire à tous points de vue : textes, qualité des illustrations photographiques et aquarelle, variété des sujets : naturaliste, archéologique et même aérospatial, nombreux échanges techniques ou non, sans oublier la touche d’humour et la poésie dès les premières lignes. Il est tout à fait digne de ce printemps au faîte de sa gloire dans la plaine languedocienne.
La pause casse-croûte, traditionnellement un des moments phares de la vie de l’AMBHHC, a été largement à la hauteur de la coutume puisque notre mentor a réussi à placer la trentaine de participants soulés de lumière à l’abri du soleil avec vue sur un bel étang bien en eau et ce, pratiquement à l’heure idoine. Après mon absence de deux années, j’avais un peu perdu de vue la quantité étonnante de “bonus†sucrés et alcoolisés en sus des agapes courantes. Il a même fallu utiliser une voiture pour acheminer un cubitainer plein du jus de la treille fermenté. La barre a été placée très haut , heureusement que le sentier avait oublié d’être rectiligne pour le retour.
L’ambiance particulièrement conviviale est toujours là malgré un large et bienvenu renouvellement des effectifs ce jour-là . C’est même une des principales raisons qui m’avait attiré à la sortie en plus du lobbing pressant de Justin qui lui, sérieux, n’était venu que pour les fleurs…
Seul commentaire dissonant, j’eus aimé en savoir plus sur cette belle apparition jaune si ce n’est le jour même, du moins dans le compte rendu. A ce sujet, y a t’il un des botanistes qui a pris l’attache de Frédéric ou de James au CBNMed ? Sinon, suis-je autorisé à le faire avant que l’anthèse ne se finisse en remord collectif ?
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super Daniel, il y a les photos de l'Iris faites par Micheline, j'en ai quelques unes aussi si tu les veux, je pense que ce serait une bonne chose de faire ce que tu préconises avec Frédéric et James.
J'ai indiqué ce que préconise Tela Botanica, tu as vu ?
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J’apporte avec beaucoup de retard j’en conviens, ma modeste contribution à la belle sortie sur le causse d’Aumelas. Je n’ai pas eu de témoin puisque j’étais seul avant de vous rejoindre pour le déjeuner mais j’ai gardé les échantillons des 1 à 2 espèces pouvant laisser perplexes certains lecteurs. J’ai ôté de ma prose les taxons que vous aviez trouvés de votre côté.
Brachypodium distachyon
Capsella rubella
Carex pairae (=Carex muricata subsp. lamprocarpa)
Cerastium pumilum
Tragopogon crocifolius
Dans la liste établie collectivement à partir des gribouillages de Patrice, figurant dans le compte rendu, je note la présence de l’Iris juncea Poir. avec satisfaction car mes appels à en savoir plus sur cette découverte rarissime en France étaient, jusqu’à présent, restés sans échos (y compris depuis le CBNMed). Les recherches menées de mon côté à partir d’internet arrivent à la même conclusion.
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je ne sais pas si vous avez vu au journal télévisé je crois de tf1 ce jour il y avait un passionné d'Iris, il avait des Iris de toutes les couleurs et plusieurs sortes d'Iris jaune ???
c'est chouette Daniel B. ton "jeu de cartes" avec tes belles photos