AMBHHC - FORUM
SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: AMBHHC le vendredi 27 mai, 2022, 09:50:41
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Bonjour à toutes et à tous,
Pour cette troisième sortie des Journées Botaniques 2022, nous vous proposons de monter sur le plateau du Guilhaumard entre Le Mas Raynal et Canals.
Le matin nous verrons le cortège classique des dolomies (Aster alpinus, Armeria gerardii, Pulsatilla rubra,etc…) ainsi qu’une petite zone humide.
L’après-midi avec un peu de chance nous verrons Ophrys aveyronensis (en fin de floraison actuellement) et bien sûr, toutes les autre plantes que nous ne pouvons nommer ici.
Pour cela:
Rendez-vous à 9h de la salle A. Bex de Bédarieux.
ou
Rendez-vous à 10h sur un parking de randonneurs situé sur la D 140 entre Le Mas Raynal et Canals (à environ 500 mètres de Le Mas Raynal), voir cartes.
Coordonnées GPS: Latitude: 43.875202
Longitude: 3.224053
Altitude: 740m
Nous pique-niquerons aux voitures.
Nous serons de retour vers 17h30 pour assister à la conférence de Christian BERNARD sur la » Flore de l’extrême » dans les Causses à 18h à la salle A.Bex.
L'AMBHHC
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En venant de Canals.
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COMPTE RENDU DE JESSIE J.
Notre arrivée sur le plateau du Guilhaumard, en ce 3ème jour des journées botaniques, où nous nous sommes rendus presque chaque année, se fait joyeusement, il fait beau, le ciel est bleu avec quelques petits nuages de traîne qui voyagent assez rapidement donc tout va bien là -haut, certains ont « tombé la veste », d’autres ont préféré la garder, tandis que d’autres sont déjà en été, un bon présage en ce début de l’aventure botanique.
Contrairement à l’année 2019 le 11 mai où il faisait froid, très froid (je m’en souviens comme si c’était hier et j’en frissonne encore).
Cette année ce sont les chapeaux et les lunettes de soleil qui sont au rendez-vous (c’est quand même mieux).
Patrice D. est déjà en train d’écrire sur son carnet le nom des plantes, un petit groupe s’est formé autour de lui, les carnets se remplissent, les pages tournent, les questions fusent, les réponses là ce n’est pas sûr, mais ce petit monde est néanmoins très souriant.
C’est un émerveillement qui s’offre à nous, le parterre de couleurs digne d’une palette de peintre est particulièrement varié, le paysage légèrement vallonné nous donne une variation des camaïeux de verts de toute beauté, les petits rochers grisâtres alignés en nombre ou solitaires ponctuent cet endroit, oh ! combien, charmant.
Les participants très nombreux et attentifs aux explications données montrent leur enthousiasme et leur implication (super, ça commence bien).
Et les fleurs me direz-vous, on en parle ou pas ?
Mais oui, voilà :
Nos yeux sont captivés par toutes ces couleurs, le vert tendre des Euphorbe de Seguier, le bleu soutenu des Muscari à toupet, le rouge de quelques Coquelicots, le bleu tendre de la Vipérine commune avec son style bifide, les Bunium noix de terre avec leurs ombelles blanches et leur racine subglobuleuse de 1 à 2 cm de diamètre, entre autres.
De petits groupes se forment, des solitaires déambulent, et quand même un certain nombre suit Patrice D. dans ses pérégrinations, à la recherche de celle qui fera battre son cœur, de la perle rare, (je parle des fleurs évidemment, le reste ne me regarde pas).
Mais c’est Guy C. qui attire la foule, il a trouvé les Anémones pulsatilles rouge et là les discussions vont bon train, certains de dire que l’on a donné le nom de Pulsatille rubra var. serotina à floraison tardive tandis que d’autres restent septique, n’empêche leurs tépales à la couleur rouge foncé dont le duvet blanchâtre donne une impression de douceur infinie, nous comble, elles sont si belles, Les Aster des Alpes et leur couleur lilas sont aussi au rendez-vous, pour, notre plus grand bonheur.
Ce paysage magnifique où la nature est partout avec une dominante couleur de l’espoir, fait que l’on ne s’en lasse jamais.
On peut voir les botanistes debout, à genoux, voire couché pour immortaliser avec l’appareil photo la beauté de toutes ces fleurs.
Michel notre artiste photographe est fort sollicité, il va du nord au sud, d’est en ouest, il fait des kilomètres, il va de l’un à l’autre sans se plaindre, cela nous promet encore des photos superbement superbe, ce n’est pas trop de le dire, merci Michel.
Les tapis blancs des Hélianthème des Apennins aux feuilles duveteuses se marient joliment avec les Hélianthèmes commun dont le jaune éclate au soleil.
On avance lentement mais on avance, on traverse et on arrive devant la pancarte « Le Guilhaumard site remarquable » Oh ! que oui !! Avec les explications au sujet de la diversité biologique, animale et végétale. (Ça c’est pour nous).
Et voilà les volumineux rochers ruiniformes (qui sous l’action de l’érosion présente un aspect de ruine), ils accueillent et abritent de nombreuses plantes et arbustes, ils font aussi la joie des grimpeurs comme Roland D. qui ne résiste pas et va voir là -haut si l’herbe est plus verte, il est le roi du monde.
Les plantes sont nombreuses et ça tombe bien c’est pour cela qu’on est là .
Une Orobanche à odeur de clous de girofle attire les regards et chacun, chacune de vérifier si elle porte bien son nom, Brigitte peut en témoigner.
On peut voir les Erine des Alpes avec leur couleur mauve dont les pétales ne sont pas symétriques.
Sont présent aussi : la Fétuque de Christian Bernard, le Daphné des Alpes avec ses petites fleurs blanches, l’Astragale de Montpellier avec ses fleurs purpurines ou violacées, en grappes ovales à la fin allongée, sur des pédoncules radicaux égalant ou dépassant les feuilles, Les Marguerite à feuilles de graminées, dont les feuilles sont entières, linéaires, très étroites de 1 à 2mm, il y a également les Stipe eriocaulis, comme les cheveux d’ange ( qui a déjà vu un ange ? pas sûr qu’ils aient des cheveux alors on va dire cheveux de Marie-Madeleine, là il y a des témoins elle en avait)) si particulières se balancer au gré d’une bise légère.
Le plateau du Guilhaumard est un plateau karstique à nul autre pareil, il est entouré de versants marneux.
Le doigt placé sur un gros rocher à un endroit où les strates sont bien marquées, Guy explique que l’on peut voir les sédiments laissés quand la mer s’est retirée.
Sous le plateau comme dans d’autres régions karstiques, existent grottes, cavités (avens), par temps de pluie, les années spécialement pluvieuses, il peut y avoir des débordements et formations de lacs temporaires comme celui des Rives.
Il y a 300 ans les forêts de hêtres occupaient une bonne partie du Guilhaumard. La surexploitation par l’homme comme combustibles et de nombreux incendies comme ceux de 1770 ont ravagé le plateau, ont détruit en partie ces forêts. Il en reste une au bois de la Taillade. Le hêtre pousse aussi sur les corniches du versant nord et dans les secteurs ventés et rocheux.
Au fil du temps l’érosion a façonné les rochers dolomitiques qui jalonnent le parcours, le calcaire de la roche se décompose en sable au pied de ces rochers qui favorisent le développement d’une végétation spécifique, comme l’Aster des Causses ou Cévennes et le Thym des dolomies qui dégage une odeur balsamique très agréable.
Christian Bernard nous a rejoint et nous lui disons un grand et chaleureux merci.
On arrive près d’une grande mare où se trouve un calvaire et si l’on voit certaines et certains penchés ou agenouillés, ne croyez pas que ce soit pour prier (quoique sait-on jamais), mais c’est plus probable que ce soit pour admirer de plus près les fleurs de cet endroit comme le Cresson d’eau.
Ensuite on continue le chemin qui nous conduit vers un bocage fleuri ensuite on emprunte (on l’a rendu après) un petit sentier qui serpente à l’ombre très bienvenue des arbres, oh ! que oui, on a chaud, puis on continue à la queue leu leu et soudain un embouteillage se forme, que se passe -t-il ? C’est Roland D. qui une Néotie nid d’oiseau en main, a mis son briquet pour montrer que la chaleur fait apparaître le vert (la chlorophylle). On est content d’avoir vu ça, merci Roland et puis on s’est reposé un peu, ouf !!
On continue et une 2ème halte devant un petit ruisseau provoque un attroupement, certains et certaines ont besoin d’aide, merci à celles qui m’ont aidée et merci aussi pour Jean G. en difficulté aussi.
On arrive près de la source saint Martin, on s’assied un instant sur la margelle sous l’auvent formé par l’avancée d’une roche garnie de mousses au -dessus de cet endroit, les discussions à propos de l’aide qu’il va falloir apporter pour monter la pente caillouteuse à ceux qui ont des difficultés, merci à celles qui m’ont aidée, puis pour Jean G. aussi qui n’en peut plus, et il ne faut pas longtemps à 2 gentilshommes Patrice D. et François T. pour parvenir à transporter Jean G., ils mettent les bâtons de Jean G. en croix sur laquelle Jean s’assied et ils l’ont emmené jusqu’en haut, merci à vous et Bravo Messieurs.
Cette montée caillouteuse à fait une autre victime Dominique B. qui est tombée et s’est blessée, heureusement 2 infirmières hors pair, Florence T. et Laurence, se sont empressées de venir à son secours et l’ont soignée au top, merci à vous Mesdames et Bravo.
Ensuite un long parcours à travers « la steppe » et on arrive enfin sur la route où se trouve ceux qui était en avance et qui ont été chercher les voitures pour transporter les moins « valides », merci à vous Messieurs, c’est très gentil.
Toutes ces émotions et ce long, long trajet même si c’était agréable, nous a mis en appétit et c’est à toute vitesse (enfin pas trop quand même, il y a les limitations) que nous nous somme rendu dans un endroit boisé pour être à l’ombre surtout, et il n’a pas fallu longtemps avant que la 1ère bouchée soit ingurgitée. Ce fut un moment des plus agréable bien pourvu en boissons et desserts merci à vous, sans oublier l’Ossau Iraty de Jean-Michel excellent et merci à lui.
Ensuite avec les automobiles nous sommes allés au carrefour vers la Bastide des Fonds (ah, bon !!).
Sur le bord de la route, sur le talus une belle Sauge des prés avec sa couleur d’un bleu/violet intense fait la vedette, elle attire tous les regards et fait crépiter les appareils photos.
Dans la prairie en contre bas de la route des Ornithogales des collines font un beau contraste avec la verdure un peu pâlotte. Les disamares rose pâle d’un Acer de Montpellier semble danser au gré d’une bise légère.
Et c’est en automobile que l’on s’en retourne dans les chaumières, les gîtes et autres pour se préparer pour la conférence de monsieur Christian Bernard sur la flore de l’extrême sur les Causses.
Merci à personne puisque l’on m’a dit que personne n’avait organisé cette sortie, j’ai l’impression de lire Ulysse, alors heureux qui comme nous ont fait une longue et belle sortie.
(J’en soupçonne au moins 2 d’avoir fait coalition mais sans preuve je m’abstiens).
Un tout grand et chaleureux merci à monsieur Christian Bernard pour sa très belle et très intéressante conférence, cela à tout point de vue. Mieux que la « chevauchée fantastique » cette démonstration floristique dans les Causses.
Ou il y a des fleurs que ce soit en haut des falaises que ce soit en bas, que ce soit dans des endroits extrêmes comme des éboulis, des rochers, des rocailles, Christian Bernard ne se fait pas prier, il y va et pour notre plus grand bonheur devant toutes ces beautés que ce soit en flore ou en paysage.
Bravo monsieur Christian Bernard grâce à vous nous avons passé un excellent moment et c’est une salle comble qui a fait « vibrer » les murs de la salle Achille Bex, sous les applaudissements, bien mérités.
Encore merci à vous.
Jessie J.
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LISTE DE PATRICE D. AVEC LE CONCOURS DES PARTICIPANTS: source Saint-Martin – Mas Raynal (12)
Espèce(s) Saisie(s)sur causse autour de la source:
Aceras anthropophorum (L.) Aiton fil.
Acinos arvensis (Lam.) Dandy
Ajuga genevensis L.
Alyssum alyssoides (L.) L.
Amelanchier ovalis Medik.
Anacamptis pyramidalis (L.) L.C.M. Richard
Anthericum liliago L.
Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm.
Anthyllis vulneraria L.
Arenaria aggregata (L.) Loisel.
Armeria arenaria (Pers.) Schultes
Armeria girardii (Bernis) Litard.
Arrhenatherum elatius (L.) P. Beauv. ex J. & C. Presl
Asplenium ruta-muraria L.
Asplenium trichomanes L. subsp. inexpectans Lovis
Asplenium trichomanes L. subsp. pachyrachis (Christ) Lovis &
Aster alpinus L. subsp. cebennensis (Br.-Bl.) Br.-Bl.
Bellis perennis L.
Briza media L.
Bromus tectorum L.
Bunium bulbocastanum L.
Buxus sempervirens L.
Carex divulsa Stokes subsp. leersii (Kneucker) Walo Koch
Carex flacca Schreber
Carex hirta L.
Carex liparocarpos Gaudin
Centaurea scabiosa L.
Cephalanthera damasonium (Miller) Druce
Chaenorrhinum origanifolium (L.) Kosteletzky
Coronilla minima L.
Corylus avellana L.
Crepis albida Vill.
Daphne alpina L.
Dianthus pungens L. subsp. ruscinonensis (Boiss.) Bernal, La
Draba aizoides L.
Echium vulgare L.
Eleocharis palustris (L.) Roemer & Schultes
Erinus alpinus L.
Eupatorium cannabinum L.
Euphorbia seguieriana Necker
Euphrasia stricta D. Wolff ex J.F. Lehm.
Festuca arundinacea Schreber
Festuca christiani-bernardii Kerguélen
Fragaria vesca L.
Fumana procumbens (Dunal) Gren. & Godron
Galium corrudifolium Vill.
Galium pumilum Murray
Genista pilosa L.
Geranium lucidum L.
Geranium pyrenaicum Burm. fil.
Geranium robertianum L. subsp. robertianum
Globularia bisnagarica L.
Groenlandia densa (L.) Fourr.
Helianthemum apenninum (L.) Miller
Helianthemum nummularium (L.) Miller
Helianthemum oelandicum (L.) DC. subsp. incanum (Willk.) Lop
Helianthemum oelandicum (L.) DC. subsp. pourretii (Timb.-Lag
Helianthemum x-sulphureum Willd. ex Schlecht.
Hepatica nobilis Schreber
Herniaria glabra L.
Hieracium glaucinum Jordan gr.
Inula montana L.
Juncus inflexus L.
Juniperus communis L.
Koeleria pyramidata (Lam.) P. Beauv.
Lapsana communis L.
Leucanthemum graminifolium (L.) Lam.
Linum catharticum L.
Linum suffruticosum L. subsp. appressum (A. Caballero) Rivas
Listera ovata (L.) R. Br.
Lonicera xylosteum L.
Medicago minima (L.) L.
Mentha suaveolens Ehrh.
Minuartia rostrata (Pers.) Reichenb.
Muscari comosum (L.) Miller
Myosotis arvensis Hill
Nasturtium officinale R. Br.
Neottia nidus-avis (L.) L.C.M. Richard
Ononis natrix L.
Onopordum acanthium L.
Ophrys passionis Sennen
Orchis coriophora L. subsp. coriophora
Orobanche caryophyllacea Sm.
Papaver rhoeas L.
Phyteuma orbiculare L.
Plantago maritima L. subsp. serpentina (All.) Arcangeli
Platanthera bifolia (L.) L.C.M. Richard
Poa nemoralis L.
Polygala vulgaris L.
Potamogeton natans L.
Primula veris L.
Pulsatilla rubra Delarbre
Quercus humilis Miller
Ranunculus acris L.
Reseda lutea L.
Rhamnus alpina L.
Rhamnus cathartica L.
Rhamnus saxatilis Jacq. subsp. saxatilis
Rhinanthus minor L.
Ribes alpinum L.
Rumex acetosa L.
Sanguisorba minor Scop. subsp. muricata Coutinho.
Saponaria ocymoides L.
Scabiosa triandra L.
Sedum acre L.
Silene italica (L.) Pers.
Silene latifolia Poiret
Sorbus aria (L.) Crantz
Stipa eriocaulis Borbas
Thymus dolomiticus Coste
Trifolium pratense L.
Trifolium repens L.
Trifolium scabrum L. subsp. scabrum
Trinia glauca (L.) Dumort.
Veronica austriaca L. subsp. vahlii (Gaudin) D.A. Webb
Veronica chamaedrys L.
Viburnum lantana L.
Vicia sepium L.
Vincetoxicum hirundinaria Medik.
Viola rupestris F.W. Schmidt
Espèce(s) Saisie(s)au carrefour vers la Bastide des Fonts:
Aegilops triuncialis L.
Ajuga genevensis L.
Althaea hirsuta L.
Anacamptis pyramidalis (L.) L.C.M. Richard
Bromus hordeaceus L. subsp. pseudothominei (P. Sm.) H. Schol
Carduncellus mitissimus (L.) DC.
Carduus nigrescens Vill. subsp. vivariensis (Jordan) Bonnier
Carex divulsa Stokes subsp. leersii (Kneucker) Walo Koch
Carlina corymbosa L.
Crataegus monogyna Jacq.
Festuca marginata (Hackel) K. Richter
Galium corrudifolium Vill.
Galium mollugo L. subsp. erectum Syme
Gladiolus italicus Miller
Herniaria incana Lam.
Hypericum perforatum L.
Knautia arvensis (L.) Coulter
Lathyrus aphaca L.
Lathyrus niger (L.) Bernh.
Legousia speculum-veneris (L.) Chaix
Linum narbonense L.
Lotus corniculatus L.
Myosotis arvensis Hill
Ophrys aveyronensis (J.J. Wood) Delforge
Platanthera bifolia (L.) L.C.M. Richard
Prunus spinosa L.
Quercus humilis Miller
Rosa agrestis Savi
Salvia pratensis L.
Saponaria ocymoides L.
Scorzonera hispanica L. subsp. glastifolia (Willd.) Arcangel
Sedum album L.
Sherardia arvensis L.
Silene italica (L.) Pers.
Sorbus aria (L.) Crantz
Stipa eriocaulis Borbas
Thymus polytrichus Borbas
Trifolium scabrum L.
Valerianella eriocarpa Desv.
Veronica chamaedrys L.
Vicia cracca L. subsp. tenuifolia (Roth) Bonnier & Layens
Vicia onobrychioides L.
Xeranthemum cylindraceum Sibth. & Sm
Liste disponible au téléchargement aux formats .docx ou PDF en dessous▼
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Mon résumé:
1 Pulsatilla rubra
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1bis Pulsatilla rubra
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2 Aster alpinus sp. cebennensis
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3 Daphne alpina
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4 Trinia glauca
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5 Thymus dolomiticus
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6 Euphrasia sticta
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7 Juncus inflexus
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7bis Juncus inflexus
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8 Bunias erucago
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9
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10 Neottia nidus-avis
Le vert apparaît après avoir été chauffé avec un briquet, merci Roland.
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11 Linumsuffruticosum sp. appressum
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12 Trinia glauca en fruits.
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13 Trinia
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14 Ophrys ?
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15 Linum alpinum
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16 Ophrys aveyronensis
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17 Legousia speculum-veneris
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18 Asparagus tenuifolius
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18bis Asparagus tenuifolius
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19 Une Hespérie mais laquelle ? Impossible de dire avec certitude sans avoir observé le dessous des ailes. Au vu de la série de taches submarginales blanches sur le dessus des ailes postérieures, ce pourrait être l'Hespérie du carthame Pyrgus carthami, l'Hespérie de Rambur (caractéristique des pelouses sèches sur calcaire, chenille sur Potentilles) Pyrgus cirsii, l'Hespérie faux-tacheté Pyrgus malvoides, l'Hespérie des potentilles Pyrgus armoricanusou l'Hespérie de hélianthèmes Pyrgus foulquieri.
Micheline B.
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19bis Une Hespérie.
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20
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Au fond d'une lavogne asséchée.
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24 Pour finir: Azuré de la Bugrane L. mâle - Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)
Au fond d'une lavogne asséchée.
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non seulement tu es artiste photographe mais aussi magicien tes photos sont sublimes tu te surpasses chaque fois surtout celle avec les Asters vus d'en dessous, waouh :) :)
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Merci Jessie.
Aurais-tu quelques noms à donner?
Avec la liste ça devrait être facile, non?
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Michel,
Pour la photo 19, une Hespérie mais laquelle ? Impossible de dire avec certitude sans avoir observé le dessous des ailes. Au vu de la série de taches submarginales blanches sur le dessus des ailes postérieures, ce pourrait être l'Hespérie du carthame Pyrgus carthami, l'Hespérie de Rambur (caractéristique des pelouses sèches sur calcaire, chenille sur Potentilles) Pyrgus cirsii, l'Hespérie faux-tacheté Pyrgus malvoides, l'Hespérie des potentilles Pyrgus armoricanus ou l'Hespérie de hélianthèmes Pyrgus foulquieri.
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Mon petit reportage flore et petite faune pour compléter celui de Michel. Pour cette troisième Journée botanique sur les terres aveyronnaises, nous fûmes accompagnés par Christian Bernard que nous remercions vivement.
Que nous remercions aussi pour, en fin de journée, sa magistrale conférence à la découverte de la Flore de l'extrême dans les Causses : Flore des falaises, rochers, rocailles, éboulis, vieux murs et graviers. Dans une salle A. Bex comble, le public découvrait, dans des paysages fascinants, une flore extraordinairement riche et diversifiée : flore des balmes humides, des balmes sèches, des balmes chaudes, des rebonds rocheux, des tables karstiques... Une véritable invitation à la découverte et à l'émerveillement !
Une petite description de ce superbe lieu cher à l'AMBHHC qu'est le plateau du Guilhaumard :
plateau dolomitique cerné de versants marneux, le plateau de Guilhaumard et ses contreforts constituent une entité géographique remarquable écologiquement diversifiée – falaises, rochers ruiniformes, pelouses sèches - et hébergeant une flore et une faune riches et sensible (notamment orchidées, papillons et orthoptères rares, chauves-souris...).
Site de la directive Habitats, faune, flore, il fait partie du réseau européen des sites d’intérêt communautaire Natura 2000 sous la dénomination FR7300864 « Plateau et corniches du Guilhaumard ».
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, le Guilhaumard appartenait encore à un immense massif forestier s’étendant sur les Grands Causses. Il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges de cette hêtraie. L’homme, déjà présent sur le plateau, va utiliser les vastes espaces de parcours pour le pâturage, empêchant ainsi la régénération du hêtre. Le paysage se composera alors de pelouses et de landes, milieux remarquables et à forte biodiversité. L’exode rural du XIXe siècle, l’intensification et les différentes crises qu’a subit le monde agricole vont provoquer au cours du temps l’abandon de nombreuses terres. Commence alors un long processus d’embroussaillement et de retour à la hêtraie. Ces dernières années, des programmes agro-environnementaux ont été mis en place pour favoriser l’usage des parcours et tenter de limiter l’embroussaillement. Les troupeaux viande (brebis et vaches) sont déterminants pour assurer l’entretien des habitats remarquables à pelouses et landes de ce site. Les financements européens Life-Nature permettent aussi la restauration de lavognes, la création de points d’eau pour la faune sauvage, le balisage d’un sentier de découverte du causse, la mise en place de panneaux pédagogiques…
Source : site Natura 2000.
Le matin, sur le causse, autour de la source Saint-Martin
1. Helianthemum apenninum
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2. Leuzea conica
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3. Euphorbia seguieriana
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4. Anthyllis vulneraria
4bis. Aster alpinus
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5. Helianthemum oelandicum subsp. incanum
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6. Pulsatilla rubra
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7. Anthyllis montana
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8. Leucanthemum graminifolium
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9. Helianthemum nummularium
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10. Au pied de la source de Saint-Martin Nasturtium officinale
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10. Ophrys passionis ?
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11. Dianthus pungens subsp. ruscinonensis
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12. Vincetoxicum hirundinaria
12bis. Rhinanthus minor
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13. Ajuga genevensis
13bis. Le Guilhaumard est très venté... (il se trouve en situation de « carrefour » climatique, avec des influences méditerranéennes et atlantiques auxquelles se mêlent les effets de l’altitude. Le plateau connaît des hivers froids et des étés chauds et secs (accentués par la nature calcaire du substrat).
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14. Stipa eriocaulis
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L'après-midi, au carrefour vers la Bastide des Fonts
15. Salvia pratensis
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16. Ornithogalum collinum
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17. Disamares d'Acer monspessulanum
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La petite faune au fil de la journée
18. Sur Aster alpinus
Coléoptère de la Famille des Scarabeidae sous-Famille Cetoniinae
Tropinota hirta (Poda) ou Tropinota squalida (Scopoli)
pour les distinguer il faut observer le scutellum (petite pièce triangulaire à la base des élytres) Jacques P.
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19. Hétéroptère de la Famille des Cercopidae
Cercopis intermedia Kirschbaum, 1868
se distingue des autres espèces par ces "genoux rouges" Jacques P.
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20. Peut-être 2 Adscita manii mâles sur fleurs d'Armeria sp.
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21. Damier de la succise Euphydrias aurinia (Rottemburg, 1775)
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22. Mélitée des centaurées Melitaea phoebe (D. & S., 1775)
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23. Mélitée orangée Melitaea didyma (Espa, 1778) butinant les fleurs de Thymus dolomiticus
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24. Mégère Lasiommata megera (Linnaeus, 1758) butinant Armeria sp.
24bis. Procris Coenonympha pamphilus (Linnaeus, 1758) butinant Anthyllis vulneraria
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25. Gazé Aporia crataegi (Linnaeus, 1758) butinant Vicia cracca subsp. tenuifolia
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26. Zygène sp.
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27. Azurés communs Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775),
le plus petit, Argus frêle Cupido minimus (Fuesslin, 1775),
sur le fond de la lavogne asséchée.
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28. Incognito, une Empuse femelle Empusa pennata (Thunberg, 1815) ou Diablotin en français
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29. Grenouilles vertes genre Pelophylax
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30. Lézard vert occidental Lacerta bilineata (Daudin, 1802)
- mâle
- femelle
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31. Lézard des murailles Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
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32. Limnée des marais Stagnicola palustris ?
Oui pour Stagnicola palustris (OF Müller, 1774) Jacques P.
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Les paysages
33. Le calvaire du "parking des randonneurs"... et des botanistes.
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34. Rochers ruiniformes et pelouse d'Anthyllis vulneraria
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35. La mare, le calvaire et les botanistes
35bis. Agrion jouvencelle Coenagrion puella
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36. La source Saint-Martin
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37. Les pelouses fleuries
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38. La lavogne
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39. Le pique-nique sous les ombrages
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18 P1210553 Coléoptère
Coléoptère de la Famille des Scarabeidae sous-Famille Cetoniinae
Tropinota hirta (Poda) ou Tropinota squalida (Scopoli)
pour les distinguer il faut observer le scutellum (petite pièce triangulaire à la base des élytres)
19 P1210619
Hétéroptère de la Famille des Cercopidae
Cercopis intermedia Kirschbaum, 1868
se distingue des autres espèces par ces "genoux rouge"
32 P1210662 & 32 P1210643
Oui pour Stagnicola palustris (OF Müller, 1774)
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Merci Jacques.
Je sais que ce n'est pas facile de déterminer sur photo - surtout lorsqu'elle n'est pas macro - mais voilà une autre vue de cette cétoine. Et il semblerait que le scutellum ait une ponctuation en forme de fer à cheval, ponctuation non limitée aux angles antérieurs ? Peut-être Tropinota hirta ?
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Je pense que c'est T. hirta.
ci-contre le scutellum de T. squalida ... Ã rechercher ! :)