AMBHHC - FORUM
SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Patrice Delaumône le mardi 24 juin, 2025, 19:37:03
-
Vendredi 06 Juin : zone humide salée de la Lieurette (Hières)
Vendredi 06 Juin 2025 la Lieurette (Hyères)
Espèce(s) Saisie(s)
Althaea officinalis L.
Amaranthus deflexus L.
Anagallis arvensis L.
Apium nodiflorum (L.) Lag.
Arctium minus (J. Hill) Bernh.
Aristolochia altissima Desf.
Arum italicum Miller
Asparagus asparagoides (L.) Druce
Aster squamatus (Sprengel) Hieron.
Atriplex prostrata DC.
Ballota nigra L.
Bellis perennis L.
Beta vulgaris L. subsp. maritima (L.) Arcangeli
Bolboschoenus maritimus (L.) Palla var. maritimus
Borago officinalis L.
Bromus hordeaceus L.
Callitriche obtusangula Le Gall
Calystegia sepium (L.) R. Br.
Cardaria draba (L.) Desv.
Carduus pycnocephalus L.
Carex cuprina (Sandor ex Heuffel) Nendtwich ex A. K
Catapodium rigidum (L.) C.E. Hubbard
Centaurium erythraea Rafn
Centaurium tenuiflorum (Hoffmanns. & Link) Fritsch
Chenopodium album L.
Chondrilla juncea L.
Chrysanthemum segetum L.
Cirsium vulgare (Savi) Ten. subsp. crinitum (Boiss.) J. Arèn
Coronopus didymus (L.) Sm.
Crepis bursifolia L.
Crepis micrantha Czerep.
Cuscuta scandens Brot.
Cynoglossum creticum Miller
Cyperus eragrostis Lam.
Cyperus longus L.
Diplotaxis erucoides (L.) DC.
Dipsacus fullonum L.
Dittrichia viscosa (L.) W. Greuter
Echinochloa crus-galli (L.) P. Beauv.
Echium plantagineum L.
Echium vulgare L.
Euphorbia hirsuta L.
Fraxinus angustifolia Vahl
Galium palustre L. subsp. elongatum (C. Presl) Lange
Geranium dissectum L.
Heliotropium europaeum L.
Hordeum murinum L.
Hypericum perforatum L.
Iris pseudacorus L.
Juncus bufonius L.
Knautia integrifolia (L.) Bertol.
Lactuca serriola L.
Lapsana communis L.
Lavatera olbia L.
Lemna gibba L.
Lepidium latifolium L.
Limonium narbonense Miller
Lotus corniculatus L.
Lotus glaber Miller
Lythrum salicaria L.
Malva cretica Cav.
Malva parviflora L.
Malva sylvestris L.
Medicago polymorpha L.
Mentha cervina L.
Mentha pulegium L.
Mentha suaveolens Ehrh.
Myriophyllum aquaticum (Velloso) Verdcourt
Nasturtium officinale R. Br.
Oenothera speciosa Nuttal
Orobanche hederae Duby
Papaver dubium L.
Papaver rhoeas L.
Parietaria judaica L.
Paspalum dilatatum Poir.
Persicaria maculosa S.F. Gray
Plantago coronopus L.
Plantago major L.
Polycarpon tetraphyllum (L.) L.
Polygonum aviculare L.
Polypogon monspeliensis (L.) Desf.
Polypogon viridis (Gouan) Breistr.
Portulaca oleracea L.
Potentilla reptans L.
Ranunculus bulbosus L.
Ranunculus muricatus L.
Ranunculus sardous Crantz
Raphanus raphanistrum L. subsp. landra (Moretti ex DC.) Bonn
Rhamnus alaternus L.
Rubus discolor Weihe & Nees
Rumex conglomeratus Murray
Rumex pulcher L.
Salsola soda L.
Samolus valerandi L.
Sarcocornia fruticosa (L.) A.J. Scott
Scirpoides holoschoenus (L.) Sojak
Scrophularia auriculata L.
Senecio vulgaris L.
Silene latifolia Poiret subsp. alba (Miller) Greuter & Burde
Silybum marianum (L.) Gaertner
Sinapis alba L.
Sinapis arvensis L.
Sisymbrium officinale (L.) Scop.
Sixalix atropurpurea (L.) Greuter & Burdet subsp. maritima (
Smyrnium olusatrum L.
Spergularia bocconi (Scheele) Ascherson & Graebner
Spergularia media (L.) C. Presl
Tamarix gallica L.
Thalictrum lucidum L.
Torilis arvensis (Hudson) Link
Trifolium fragiferum L.
Trifolium repens L.
Urtica dioica L.
Urtica membranacea Poiret
Verbascum blattaria L.
Verbena officinalis L.
Veronica beccabunga L.
Xanthium italicum Moretti
Zannichellia palustris L. subsp. pedicellata (Wahlenb. & Ros
-
une exotique- Aristoloche- et une locale - Polypogon
-
Pour cette dernière journée de notre session dans le Var, nos amis de la Société des sciences naturelles et d'archéologie de Toulon et du Var nous ont fait ouvrir les portes de la zone humide salée de La Lieurette, située dans la plaine de Macany à Hyères, labellisée Refuge Ligue pour la protection des oiseaux.
Propriété depuis 2014 de la ville d’Hyères et gérée par la Métropole Toulon Provence Méditerranée, c’est une des zones les plus riches du département en ce qui concerne la biodiversité. Un diagnostic mené sur plusieurs années a permis de confirmer la présence de 213 espèces végétales, 193 espèces d’oiseaux, 36 de lépidoptères 26 d'odonates, 17 de mammifères, 10 de reptiles et 5 d'amphibiens.
Le site se révèle également constituer une halte remarquable pour des espèces rares et migratrices, comme les marouettes. La Lieurette est aussi une zone à enjeu pour la Cistude d’Europe comme pour le Campagnol amphibie (micromammifère protégé au niveau national).
Le réseau hydraulique a été étudié pour en comprendre le fonctionnement. Il s’avère que cette zone joue un rôle de régulation d’expansion des crues, notamment pour les sites proches de la Sauvette et le Roubaud.
C'est à 9h30 tapantes que Jean-Claude, accompagné ce jour par Philippe, entomologiste, nous fait pénétrer dans ce vaste ensemble de 30ha façonné par les activités humaines. La liste des plantes établie par Patrice alimentera la base des données de la Lieurette.
Merci à Philippe pour nous avoir accompagnés tout au long de cette journée.
Un grand merci à Jean-Claude pour nous avoir fait découvrir durant les 6 jours de cette session, avec une organisation sans faille et une grande patience, les sites, les paysages, les richesses floristiques de son département, notamment des espèces que même les botanistes les plus avertis n'avaient jamais vues ! Merci Jean-Claude de la part de tous.
1. Dipsacus fullonum, se dressant, hauts, raides et en très grand nombre, le long des sentiers.
2. Alisma plantago-aquatica
-
3. 3bis. Myriophyllum aquaticum
4. Cyperus longus
5. Knautia integrifolia
6. Urtica membranacea et sa petite araignée. Rare en Provence siliceuse - Flore Méd.
-
7. 7bis. Euphorbia hirsuta. Rare en Provence siliceuse- Flore méd.
8. 8bis. Verbascum blattaria. Peu fréquent en Provence siliceuse - Flore méd.
9. Potentilla reptans
-
10. 10bis. Crepis micrantha
11. 11bis. Ballota nigra
12. Trifolium fragiferum. Peu fréquent en Provence siliceuse.
-
13. 13bis. Aristolochia altissima - fleurs et fruits. En Provence siliceuse localisé. Introduit, origine sténoméditerranéenne -Sud (la répartition est étroitement localisée autour du bassin). Flore méd.
14. 14bis. Xanthium orientale subsp. italicum
15. Galium palustre subsp. elongatus
-
16. 16bis; 16ter. Ranunculus sardous - plante, fleur, akènes
17. Chrysanthemum segetum
18. Cuscuta scandens
-
19. 19bis. 19ter. Thalictrum lucidum. Rare en Provence siliceuse - Flore méd.
20. Oenothera speciosa
-
21. 21bis. Ranunculus muricatus - plante, fruit
22. Scrophularia auriculata. Rare en Provence siliceuse - Flore méd.
23. Lithrum salicaria
24. Bolboschoenus maritimus
-
25. 25bis. Sinapsis alba. Plante, siliques. Peu fréquent - Flore méd.
26. 26bis. 26ter. Sylibum marianum. Fleur, fruit, allée.
-
28. Asparagus asparagoides. Cladodes et fruits. Peu fréquent. Originaire d'Afrique du Sud - Flore méd.
29. Samolus valerandii. Peu fréquent en Provence siliceuse. Flore méd.
30. Centaurium tenuifolium et Limonium narbonense
31. Centaurium tenuifolium. Rare en Provence siliceuse - Flore méd.
32. Malva sylvestris ?
-
3. Hordeum murinum. Rare en Provence siliceuse - Flore méd.
34. Malva parviflora et ses petites fleurs blanches. Rare en Provence siliceuse - Flore méd.
35. 35bis. Zannichiella palustris. Plante, fleur.
36. Lepidium latifolium. Peu fréquent en Provence siliceuse - Flore méd.
-
La petite faune observée
37. Hespérie de l'alcée Carcharodus alceae (Esper, 1780)
38. 38bis. Belle-Dame Vanessa cardui (Linnaeus, 1758)
39. Piéride de la rave Pieris rapae (Linnaeus, 1758)
40. Coccinelle à 7 points Coccinella septempunctata (Linnaeus, 1758)
-
41. Lepture fauve Stictoleptura fulva (De Geer, 1775). Coléoptère de la Famille des Cerambycidae
42. ?
43. Leste barbare Lestes barbarus (Fabricius, 1798).
44. Crocothémis écarlate Crocothemis erithraea (Brullé, 1832)
45. Aeschne affine Aeshna affinis (Vander Linden, 1820) mâle, dans la main de Philippe
-
46. Sympetrum sp.
47. 47bis. 47ter. Orthétrum bleuissant Orthetrum coerulescens (Fabricius, 1798), mâle
48. Orthétrum bleuissant Orthetrum coerulescens (Fabricius, 1798), cœur copulatoire
-
49. Galle sur feuille de Urtica membranacea
Probablement due à Dasineura urticae (Perris), un Diptère Cecidomyriidae (d'après "Guide des galles de France et d'Europe" de Patrick Dauphin, Éditions Belin). Roseline G.
49bis. Dasineura urticae - Adulte mâle et larve
50. 50bis. 50ter. Les milieux
-
51. Le troupeau de chevaux
52. Le groupe
-
Bon, après tout ça :P je vais essayer de compléter sans redondance ...
En botanique, j'ai vu :
Anacyclus radiatus
et
Calystegia sepium
et
Cynoglossum creticum
et
Limonium narbonense
et
Malva parviflora (en fleur)
-
Et Veronica anagallis-aquatica
Pour l'entomologie :
Aglais io (Paon du jour) (Nymphalinae)
et
Gonepteryx cleopatra (Citron de Provence) (Pieridae)
et
Anthidium manicatum mâle (Megachilidae)
et
Anthomyia procellaris (Anthomiidae)
-
Centrocoris variegatus (Coreidae)
et
Coccinella quinquepunctata (Coccinellidae)
et
Forficula auricularia (Dermaptère forficulidae)
et
Lachnaia cylindrica (Chrysomelidae)
et
Lycaena phlaeas (Cuivré commun) (Lycaenidae)
-
Maniola justina (Myrtil)
et
Parage aegeria (Tircis)
et
Tetragnatha extensa (Araneae)
-
Beaucoup d'odonates évidemment ...
Aeshna affinis mâle (Aeshnidae)
et
Lestes barbarus
et
Orthetrum cancellatum (réticulé)
et
Sympetrum meridionale
et
Orthetrum coerulescens
-
Encore un petit escargot : Theba pisana (Caragouille rosée) (Helicidae)
et
une tortue : Trachemys scripta elegans (Tortue de Floride) (Emydidae)
-
Une contribution d'Anne-Marie R.-P., notre amoureuse des araignées:
une Épeire concombre Araniella cucurbitina Clerck (1758)
Les épeires concombres correspondent à de petites espèces caractérisées par la couleur verte à jaunâtre du dos de leur abdomen et appartenant au genre Araniella. Il existe six espèces dans ce genre. Araniella cucurbitina présente sur les bords, en arrière de l’abdomen, deux séries de 4 à 5 points noirs. Une tache rouge est visible en arrière des filières.
Elle colonise des milieux variés : prairies, landes, steppes, garrigues où elle tisse sa toile à différentes hauteurs dans la végétation (jusque vers 3 m), sur des plantes basses, mais aussi des arbustes et des arbres en lisière. La toile, décentrée, est petite et tissée souvent horizontalement, à l’intérieur d’une grande feuille. La femelle se tient sous la feuille et capture les insectes qui tentent de se poser sur la feuille. Il n’y a pas de retraite aménagée par l’araignée.