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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Jessie Juszczakiewicz le samedi 05 juillet, 2014, 14:53:01
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C'est avec douceur que nous nous sommes glissé dans une atmosphère de conte!
Tel le "petit Chaperon rouge" cheminant vers la forêt où le clapotement des eaux du ruisseau nous accompagne.
Pour nous pas de "grand méchant loup", mais un grand gentil conteur de fleurs, Patrice D..
Pour lui pas de "Flore Med" il a "Flore Neurones".
Comment fait il pour dire, à l'énoncé erroné d'une détermination par un membre, non, il n'a pas ... ceci ou cela ... donc c'est ! ?
Il est d'une espèce à protéger!
Les orpins des rochers, les genêts à balai avec leurs fleurs jaunes, les oeillets sauvages (avec des poils sur les pétales), les canches flexueuses qui se balancent au gré du vent, le prunellier aux fruits recouverts d'une pruine naturelle, information de Didier V., le lotier des marais, géranium colombin, l'épilobe rosé dont les fleurs sont blanches à l'éclosion et deviennent roses ensuite, la jasione des montagnes, la jolie Erythrée petite centaurée, le parfum des fleurs du chèvrefeuille des bois, le beau millepertuis androsème.
Les carex, l'occasion donnée à Didier de montrer à Patrice que les dessins de Flore Med sont bien réalisés, le thym serpolet, etc ...
Un petit pont de fer permet ( à ceux sans bottes) de passer de l'autre côté.
Et de s'adonner au plaisir du cartagène ou cartagème , je ne sais, de Guy et enfin assouvir les estomacs qui crient famine, malgré quelques cerises grappillées aux cerisiers bienvenus.
Enfin repus, le ruisseau fut l'itinéraire pour certains, ceux qui se sont mouillés, et le retour aux voitures pour d'autres.
C'est chouette, ces changements de cadre pour herboriser;
Evidemment si c'est sec en bas, faut aller en haut!
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f:leur
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fleur
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le groupe, le chemin, les arbres, les fleurs etc...
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le petit pont de fer
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j'y vais ?j'y vais t y pas?
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j'y vais...
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Le poids des mots le choc des photos
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Excellent, mais c'était plus délicat qu'il ne paraît sur la photo de loin.
Pour répondre à une question posée sur le terrain, « prune » et « pruine » n'ont rien de commun en termes d'origine.
Prune provient comme beaucoup de noms d'arbres d'une langue méditerranéenne disparue, et nous est venu sous la forme prunum en latin, et proumnon en grec.
Pruine est emprunté au latin pruina « frimas, gelée blanche » lequel provient lui-même d'une racine indo-européenne exprimant la brûlure par le chaud ou par le froid et qui a donné également « prurit », ou qu'on retrouve dans l'anglais « to freeze ».
La pruine est un mot donné non pour la sensation de froid ou de chaud mais par analogie d'aspect avec le givre, pour une poussière cireuse recouvrant les parties de certaines plantes.