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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Jean-Louis Constant le mercredi 24 août, 2016, 08:54:21
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Bonjour à toutes et à tous,
Tout est cuit dans les endroits que j’ai visités et comme personne ne m’a donné d’information sur des coins merveilleusement fleuris, je vous propose de nous reposer de nos derniers longs déplacements en restant très près de nos bases. Nous pourrions aller visiter le lit du Bitoulet dans Lamalou-les-Bains pour la matinée et traîner aux bords de l’Orb , si possible à l’ombre, l’après-midi.
Pour cela :
-R.V.9h30 à la gare de Bédarieux
Ou
-R.V. 9h45 au parking du Marché à Lamalou. Attention le parking du Marché n’est pas celui situé autour des Halles de Lamalou.
Ce parking est au bord du Bitoulet, ombragé. Il faut prendre l’avenue Ménard et prendre à droite quand on a franchi le Bitoulet , quand on vient par le boulevard St-Michel ou bien il faut prendre à gauche avant de franchir le Bitoulet quand on vient par le centre-ville.
Vous avez compris que vous pouvez apporter autant de glacières et de sacs que vous le souhaitez car nous pique-niquerons près des voitures
A jeudi !
Patrice D."le badaud des garrigues"
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Je vous propose quelques photos de notre sortie.
Je n'étais présent que la matinée, j'espère que vous compléterez la journée, je suis curieux de savoir de quoi était faite l'après-midi.
1 Equisetum ramosissimum
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2 Lactuca serriola
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3 Euphorbia prostrata
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4 Oenanthera villosa
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5 Gaura lindheimeri
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6 Verbena bonariensis
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7 Cyperus eragrostis
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8 Solanum nigrum
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9 Cymbalaria muralis
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10 Erigeron sumatrensis
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11 Parietaria judaica
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12 Mentha suaveolens
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14 Datura stramonium
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15 Portulaca oleracea
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16 Setaria italica subsp. viridis
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17 Persicaria lapathifolia
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18 Cucubalus baccifer
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19 Ailanthus altissima
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Et vu dans un pot de fleurs à lamalou
Leucocoprinus
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Et vu dans un pot de fleurs à lamalou
Leucocoprinus
Leucocoprinus_birnbaumii, un classique des plantations d'appartement et serres.
L'ami François C vient d'en trouver également (j'ai pas conservé sa photo), tu les aurais pas vus près d'une pharmacie bien connue??
https://fr.wikipedia.org/wiki/Leucocoprinus_birnbaumii
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Pour cette sortie caniculaire, Patrice nous a donné rendez-vous à Lamalou au bord du Bitoulet. Une douzaine de participants est présente sur le parking. Mais le ruisseau étant à sec près du parking, c’est dans le lit ( non, pas le nôtre mais celui du Bitoulet ) que nous herborisons. Super, pas besoin de se pencher car le fond est en ciment et il n’y pousse pas grand-chose. Les plantes squattent les talus qui bordent le lit, à hauteur de nos yeux.
Quand j’avais vu le nom du lieu d’herborisation, je m’étais dit « chouette, on va au petit Vichy », j’en parle à Patrice et aux autres qui ne connaissent pas ou peu et je leur en montre des photos anciennes. En fin de matinée, on part découvrir l’endroit et je leur fait un résumé historique des lieux. Il fait bien plus frais à cet endroit qui a encore de l’eau. Avec Guy on a trouvé un oenothera monstrueux. Voici les documents :
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La passerelle:
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Ce que j'ai pu réunir sur le sujet :
Contrairement à de nombreuses stations thermales, Lamalou-les-Bains n’a pas une origine romaine. Son nom vient tout simplement du ruisseau traversant la cité qui s’appelait Malou ou Betoulet pour devenir aujourd’hui Bitoulet.
Les sources de Lamalou sont apparues à la suite du percement de galeries minières aux XIe et XIIe siècles. Plus de 15 sources s’échelonnent le long de la faille géologique qui traverse le vallon. Ce sont des eaux de type bicarbonaté calcique et sodique, ferrugineuses, riches en magnésium et en potassium et renfermant du gaz carbonique.
La tradition veut qu’un paysan souffrant de douleurs se soit baigné dans la mare boueuse formée par ces eaux et en ait retiré une sédation appréciable de son mal.
En 1610, un document cite qu’à la place de la source existe une maison servant de bains où pouvaient prendre place 10 à 12 baigneurs.
En 1709, le seigneur du Poujol, aménage le lieu et inaugure le premier Établissement Thermal, les bains de Lamalou sont indiqués pour les rhumatismes, les sciatiques, les contractures. Le Petit Vichy, dénommé ainsi en raison de sa composition analogue à celles des eaux de Vichy.
À partir des années 1880, l’Établissement Thermal est ouvert toute l’année et est le lieu de prédilection
d’hommes célèbres : Alphonse XII, le Sultan du Maroc, le Maréchal Joffre, André Gide, Alexandre Dumas, Alphonse Daudet. La ville se transforme et devient avec la création des centres de rééducation une des plus grandes stations de
traumatologie et de rééducation en France.
En face juste sous la falaise, on trouve également une petite source ferrugineuse.
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Herborisation après-midi :
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Un régal Jeanine merci de nous faire participer d'aussi agréable façon et non moins intéressante nous voilà plus savant qu'avant puisses tu recevoir toute ma gratitude
Michel je ne puis que reitérer le plaisir de pouvoir m'adonner à la recherche avec tes belles photos
4 Oenanthera biennis
7 Cyperus eragrostis
8 Solanum nigrum et 13
9 Cymbalaria muralis
14 Datura stramonium
18 Cucubalus baccifer
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Sympa et intéressant ton petit reportage Janine.
Merci Jessie.
Effectivement Jean-Louis, ce champignon n'était pas loin d'une certaine pharmacie.
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quelques autres propositions en complément de celles de Jessie :)
1 Equisetum ramosissimum
2 Lactuca serriola
5 Epilobium dodonaei
6 Verbena bonariensis
10 Erigeron canadensis
11 Parietaria judaica
12 Mentha suaveolens
15 Portulaca oleracea
16 Setaria italica subsp. viridis
17 Persicaria lapathifolia
19 Ailanthus altissima
@+
bon week end
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Merci Fabienne et bon week-end à toi aussi.
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Michel comment te dire il y a un couac avec le n°4 et le 14 peux tu corriger s'il te plaît grandement merci :) 8)
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Oups! Ma souris à fourché, c'est réparé Jessie.
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7 Cyperus eragrostis me semble t il ???
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et la 3 peut être une petite euphorbe du groupe des prostrées ... :-\
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J ai pensé à ça aussi Euphorbia peplis ? Où maculata ?
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Je poste vos propositions et on verra bien.
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Que pense donc Patrice ? ???
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3/ c'est probablement Euphorbia prostrata (même si sur cette photo, ne voyant pas la capsule, on ne peut rien affirmer)
5/je ne sais pas ce que c'est mais ce n'est pas E;dodonei
10/ Erigeron sumatrensis (il n'y a pas de ligules visibles donc ce n'est pas E.canadensis)
4/ je pense que c'est plutôt O.villosa car dans l'ordre de la sortie c'est le premier que nous avons vu, il n'a pas de poils glanduleux sur l'ovaire mais sur le photo on ne le voit pas)
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merci pour les corrections Patrice
pour l'onagre blanche , ce pourrait être " Oenothera lindheimeri " (anciennement Gaura lindheimeri , souvent planté mais qu'on commence à voir aussi hors des jardins !
@+
à jeudi peut être ;D
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c'est tout à fait possible car d'après la chronologie des photos de Michel qui suit celle du parcours , il a du faire cette photo quand nous longions les jardins.
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Des personnes qui étaient à la sortie connaissent les noms, il serait sympa qu'elles interviennent.
Pour se détendre, un peu de bestioles.
1 Juvénile de Nezara viridula
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2 Platycheirus sp. (Syrphe)
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Fabienne a raison c'est bien Gaura lindheimeri pour la 5/, tu peux le mettre,Michel.
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1 Punaise au stade larvaire
Juvénile de Nezara viridula = punaise verte
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nezara_viridula
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2 Syrphe
Platycheirus sp.
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Enfin de retour Jean-Louis... merci pour le coup de main.
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merci pour le coup de main.
:)
tu crois pas si bien dire
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DE LA PART DE PATRICE D.
Merci , Janine, pour ce C.R. de la matinée (vous pouvez trouver de plus amples explications sur le forum Botamycos). Même si je me suis fait engueulé parce que je n’avais pas choisi le « petit Vichy », l’endroit choisi nous à permis d’observer une certain nombre de plantes dont la très exotique verveine de Buenos Aires (=Verbena bonariensis ) qui semble s’être bien naturalisée dans ce coin du Bitoulet , mais sa présence est à suivre pour les années à venir.Ce parcours nous a permis de voir également un certain nombre de poacées à l’inflorescence formée de plusieurs épis :Eleusine indica, Bothriochloa barbinodis,Paspalum distichum,Digitaria sanguinalis.Mais qui s’intéresse aux poacées, même à plusieurs épis, et même si elles sont très élégantes ?
Après avoir erré un peu pour trouver un lieu de pique-nique ombragé et au bord de l’Orb pour l’herborisation de l’après-midi, nous avons atterri à sept survivants sous le pont d’Hérépian. Après un repas prolongé au maximum pour retarder le départ sous le soleil, nous avons finalement herborisé à cinq très courageux sur les gravières chauffées à blanc par le soleil. La proximité immédiate de l’Orb ne parvenait pas à rafraichir l’atmosphère . Rien de bien nouveau dans ce site déjà bien exploré : les renouées (Persicaria lapathifolia et P.maculosa), et les chenopodes odorants devenus des Dysphania (Dysphania ambrosoides et D.botrys). Et c’est à quatre botanistes cuits que nous sommes revenus aux voitures en longeant les hauts topinambours (Helianthus x-laetiflorus).
Patrice D . »le badaud des garrigues »
Lamalou-Hérépian (34)
Espèce(s) Saisie(s)dans le Bitoulet
Agrostis stolonifera L.
Ailanthus altissima (Miller) Swingle
Amaranthus hybridus L.
Apium nodiflorum (L.) Lag.
Artemisia vulgaris L.
Arum italicum Miller
Arundo donax L.
Aster squamatus (Sprengel) Hieron.
Bidens frondosa L.
Bituminaria bituminosa (L.) E.H. Stirton
Bothriochloa barbinodis (Lag.) Herter
Brachypodium rupestre (Host) Roemer & Schultes
Calamintha menthifolia Host
Calystegia sepium (L.) R. Br.
Chenopodium album L.
Chenopodium polyspermum L.
Conyza sumatrensis (Retz.) E. Walker
Cucubalus baccifer L.
Cymbalaria muralis G. Gaertner, B. Meyer & Scherb
Cyperus eragrostis Lam.
Cyperus longus L.
Datura stramonium L.
Digitaria sanguinalis (L.) Scop.
Echinochloa crus-galli (L.) P. Beauv.
Elytrigia campestris (Godron & Gren.) Kerguélen
Epilobium hirsutum L.
Equisetum ramosissimum Desf.
Euphorbia maculata L.
Euphorbia prostrata Aiton
Ficus carica L.
Fraxinus angustifolia Vahl
Impatiens balfouri Hooker fil.
Lactuca serriola L.
Lycopersicon esculentum Miller
Lythrum salicaria L.
Mentha suaveolens Ehrh.
Nasturtium officinale R. Br.
Oenothera villosa Thunb.
Parietaria judaica L.
Paspalum distichum L.
Persicaria lapathifolia (L.) S.F. Gray
Persicaria maculosa S.F. Gray
Picris echioides L.
Plantago lanceolata L.
Plantago major L.
Polygonum aviculare L.
Populus nigra L.
Portulaca oleracea L.
Pulicaria dysenterica (L.) Bernh.
Reynoutria japonica Houtt.
Rubus subsect. Discolores P.J. Müller
Rumex crispus L.
Salix alba L.
Salix elaeagnos Scop.
Salix purpurea L.
Saponaria officinalis L.
Scirpoides holoschoenus (L.) Sojak
Scrophularia auriculata L.
Setaria verticillata (L.) P. Beauv.
Setaria viridis (L.) P. Beauv.
Setaria viridis (L.) P. Beauv. subsp. pycnocoma (Steudel) Tz
Solanum nigrum L. subsp. nigrum
Sonchus oleraceus L.
Sorghum halepense (L.) Pers.
Urtica urens L.
Verbascum sinuatum L.
Verbena bonariensis L.
Verbena officinalis L.
Espèce(s) Saisie(s) au bord de l’Orb (Hérépian)
Ailanthus altissima (Miller) Swingle
Alnus glutinosa (L.) Gaertn.
Amaranthus hybridus L.
Artemisia vulgaris L.
Arundo donax L.
Ballota nigra L.
Bidens frondosa L.
Brachypodium rupestre (Host) Roemer & Schultes
Bupleurum praealtum L.
Calystegia sepium (L.) R. Br.
Carex pendula Hudson
Celtis australis L.
Chenopodium ambrosioides L.
Chenopodium botrys L.
Chenopodium polyspermum L.
Chondrilla juncea L.
Cynosurus echinatus L.
Cyperus eragrostis Lam.
Cyperus longus L.
Dactylis glomerata L.
Datura stramonium L.
Digitaria sanguinalis (L.) Scop.
Echinochloa crus-galli (L.) P. Beauv.
Echium vulgare L.
Epilobium parviflorum Schreber
Equisetum arvense L.
Eupatorium cannabinum L.
Euphorbia segetalis L.
Foeniculum vulgare Miller
Fraxinus angustifolia Vahl
Glaucium flavum Crantz
Hedera helix L.
Helianthus x-laetiflorus Pers.
Heliotropium europaeum L.
Juncus articulatus L.
Juncus inflexus L.
Linaria repens (L.) Miller
Lunaria annua L.
Lycopus europaeus L.
Lysimachia vulgaris L.
Lythrum salicaria L.
Melilotus albus Medik.
Mentha longifolia (L.) Hudson
Mentha suaveolens Ehrh.
Misopates orontium (L.) Rafin.
Nasturtium officinale R. Br.
Onopordum acanthium L.
Pastinaca sativa L. subsp. urens (Req. ex Godron) Celak.
Persicaria lapathifolia (L.) S.F. Gray
Phalaris arundinacea L.
Piptatherum paradoxum (L.) P. Beauv.
Plantago major L.
Polygonum aviculare L.
Populus nigra L.
Reseda phyteuma L.
Reynoutria japonica Houtt.
Robinia pseudoacacia L.
Rorippa sylvestris (L.) Besser
Rumex crispus L.
Salix elaeagnos Scop.
Salix purpurea L.
Saponaria officinalis L.
Scirpoides holoschoenus (L.) Sojak
Senecio inaequidens DC.
Senecio vulgaris L.
Setaria verticillata (L.) P. Beauv.
Setaria viridis (L.) P. Beauv. subsp. pycnocoma (Steudel) Tz
Solanum dulcamara L.
Solanum nigrum L.
Sonchus asper (L.) Hill
Taraxacum Sect. Ruderalia Kirschner, Ollgaard & Stepane
Trifolium pratense L.
Trifolium repens L.
Veronica anagalloides Guss.
Veronica beccabunga L.
Veronica persica Poiret
Vinca major L.
Xanthium italicum Moretti
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DE LA PART DE PATRICE D.
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DE LA PART DE PATRICE D.
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DE LA PART DE PATRICE D.
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DE LA PART DE PATRICE D.
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DE LA PART DE PATRICE D.
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DE LA PART DE PATRICE D.
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Petite question : avec quel ouvrage Verbena bonariensis a été déterminé ?
Il pourrait y avoir un risque de confusion avec d'autres Verbena naturalisés. Avec Flore Gallica, on dispose d'une avancée pour notre territoire avec la description de 3 taxons naturalisés reconnus : V. bonariensis, V. brasiliensis et V. incompta.
L'idéal serait de disposer des flores des différents pays d'Amérique du Sud d'où sont originaires ces plantes.
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cela a été déterminé avec Flora gallica, c'est la seule avec une clé.
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Si ça peut aider, en P.J in english in the text, l'amerique du nord c'est plus près de l'amérique du sud que l'Europe et puis la dérive des continents les a pas séparées elles, donc ....
j'ai pas traduit car la seule langue étrangère que je connaisse c'est le français ;).
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merci , mais pas très claire cette clé qui compare deux à deux les taxons donc sans grand intérêt pour différencier les quatre ou cinq présentés dans l'article.
A moins que mon anglais soit trop défaillant.....
Qui a essayé??
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tu as regardé à la page 14 ?
ps : elle était belle la Pulicaria dysenterica de la chapelle ;)
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oui, les comparaisons binaires le sont au titre de la nomenclature chez chaque auteurs
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non , je n'avais pas eu le courage de lire jusqu'à la page 14. mais rien de plus que Flora gallica, donc même diagnostic.
Pour la pulicaire , quand Michel a ralenti pour s'arrêter j'ai reconnu la plante (chose plus difficile le matin à 80 km/h), donc nous avons filé.