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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Janine Coste le mardi 06 décembre, 2016, 21:08:35
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Message de Patrice :
Bonsoir à toutes et à tous,
Non, ce n’est pas la reprise de la botanique, même si c’est moi qui envoie ce message, la météo étant toujours clémente nous allons encore essayer de trouver quelques champignons à déterminer.
Je vous propose d’aller vers Roquessel nous pourrons essayer différents milieux : chênes verts, maquis à cistes, pinède.
Pour cela :
-R.V. à 9h30 à la gare de Bédarieux
Ou
-R.V.à 9h50 au tennis de Faugères.
P.S- la présence et la quantité de champignons est non contractuel. Nous sommes en Décembre ,alors….
A jeudi !
Patrice D."le badaud des garrigues"
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Petit échantillon mycologique et de quelques lichens d'aujourd'hui.
La journée à été plutôt belle et pas arrosée contrairement au repas...
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5 Cortinarius milvinus
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7 Humaria hemisphaerica
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8 Tremella aurantia
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9 Lactaire
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12 Agaricus nivescens
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14 Cortinarius violaeolens
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15 Pulcherricium caeruleum
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Les lichens
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2 Vieux Parmelia
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3 Cladonia
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4 Teloschistes chrysophtalmus
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Un myxomycète, Leocarpus fragilis
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Voilà encore un champignon inconnu pour moi.
Je n'en avais jamais vu de cette taille avec un chapeau rouge, peut-être une Amanite mais il manquait les points blancs.
J'aurais dû le ramener à la salle pour le passer au microscope!
Peut-être un Bernardus rubeus?
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le premier lichenn'enest pas un c'est un champignon tout seul: Pulcherricium caeruleum
Superbes photos avec des champis que tu ne nous a pas montrés.
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Toutes mes excuses grand gourou, je rectifie de suite.
Merci pour ton avis.
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8 humaria hemisphaerica
myxo : leocarpus fragilis :
le lactaire en 9 ; on ne sait pas la couleur du lait peut être cistophilus
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hebeloma sarcophyllum (= porphyrospermum)
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Lactarius cistophilus
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Merci François et Bernard.
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7 Humaria hemisphaerica
8 Tremella aurantia qui parasite le mycélium de Stereum hirsutum que l'on distingue a l’arrière plan sur le bois
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Pour cette sortie automnale tardive, le Badaud avait suggéré de visiter un site inhabituel pour élargir nos lieux de prospection dans les chênes verts. Pour ce faire, il fut décidé le mardi soir d’aller sur le territoire de Roquessels après un deuxième RDV au parking du tennis, à Faugères (le premier étant à 9H30 à la gare de Bédarieux)
Après un regroupement sur 8 voitures (le co-voiturage a du mal à s’implanter !) ce sont 15 adhérents assidus des sorties mycologiques qui s’élancèrent à la conquête de ce nouveau Graal.
La route tortueuse et étroite provoqua quelques ralentissements qui finirent par lasser la deuxième voiture du convoi et qui donc décida d’arrêter d’attendre la suivante d’autant qu’elle savait qu’on approchait du but. Malheureusement pour les 6 voitures de queue elles restèrent perplexes devant un embranchement à droite qui malgré son état de piste dégradée leur fit dire « C’est pas possible de passer là , suivi d’un « le Badaud est capable de tout » ; le nouveau chef de file continua par la route principale mais au bout de quelques tournants un délaissé lui fit comprendre que ce serait le seul endroit d’un demi-tour possible. Il s’arrêta, invitant sa passagère à aller renseigner les suivants ; fort heureusement dans une voiture il y en avait un qui connaissait les lieux et qui l’encouragea à poursuivre la route. D’ailleurs le « parking sauvage » n’était pas bien loin...
Pour les anciens, le lieu n’était pas inconnu… on l’avait déjà prospecté le 20 novembre 2014…
Commença alors la recherche mycologique habituelle…
Au moment du regroupement, aux environs de 12 H Bernard nous invita à visiter un deuxième lieu de sa connaissance avec des clins d’œil de richesses mycologiques envisagées par un dicton de son cru : « il y a eu sur la zone un épisode de grêle donc il doit y avoir une poussée exceptionnelle de champignons ». Mais il fallait faire vite car il y avait de la route à faire et les ventres gargouillaient déjà .
Mais c’est méconnaître les habitués des sorties :
1. D’abord il fallut klaxonner, téléphoner pour aider deux d’entre nous (par charité laïque, je ne dénonce pas) à retrouver leur chemin à partir d’indices (toujours descendre, aller vers le soleil etc.)
2. Ensuite il fallut attendre François qui pour ne pas perdre son temps faisait un petit tour dans une zone de cistes et appela sournoisement la troupe pour admirer une caesarea (il savait bien que c’était une muscaria mais connaissant ses compères il se doutait que ça ne les déplacerait pas ; son appel voulait les faire admirer une spécialité des cistes : le Lactarius cistophilus » (Bon & Trimbach).
Adhérents retrouvés et photo réalisée nous partîmes enfin vers le nouveau lieu de RDV pour y faire une deuxième prospection.
La forêt était agréable : des chênes verts de bonne taille pour permettre une avancée de bipèdes bien droits, des îlots de pins aux promesses de mycosiques associés et le groupe déambulait autour de François qui n’était pas avare d’explications pédagogiques… quand une (moi) se rendit compte qu’elle n’était plus bercée par ces bruits d’ambiance…
Il était l’heure du RDV, il fallait retourner… J’avançais guidée par quelques repères de l’aller jusqu’à ce que j’eus des doutes devant la taille des chênes verts qui m’obligeaient à me courber… Au lointain je distinguais dans le bas (j’étais donc en hauteur) une vigne… ça devait être celle où étaient garées les voitures… j’allais droit devant moi (hum c’est aléatoire quand chaque petit chêne vert vous déroute…) quand une « faille » d’un mètre me fit comprendre que jamais on n’était passé par, là à l’aller. Coup de téléphone au familier du lieu (heureusement ça passait !) description de ladite faille et avancée chaotique à la limite du ramper jusqu’à une deuxième faille plus petite qui permit au guide de deviner où j’étais le tout appuyé de klaxons que j’entendais ; après quelques enjambées de broussailles, ronces, branches couchées, je finis par trouver le chemin promis où une voiture de secours me rattrapa…
Nous rejoignîmes les pique-niqueurs railleurs qui évoquèrent la possibilité de l’achat d’un collier-balise habituellement destiné aux chiens de chasse.
Le repas fut pris dans le désordre (la verveine et les douceurs des desserts avant l’apéro…)
Enfin, les cueillettes exposées permirent d’identifier 80% de la récolte, le reste étant destiné aux travaux en salle de l’après-midi (lieu où se déroula une séance de bizutage à propos du « goûtez-moi ça » d’une Russula acrifolia).
A 16h45, il fallut partir : un CA et/ou une conférence attendaient les participants.
Conclusion : Nous avons largement dépassé les 20 espèces… donc sortie mycologique la semaine prochaine… même si les botanistes peuvent également s'adonner à leurs travaux habituels d'hiver (Guy n'a pas hésité à dresser une liste de plantes, fleurs, arbres...)
NB : le « dicton de Bernard » n’a pas pu être vérifié !
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Merci Jean-Paul.
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5 Cortinarius milvinus sombre à l'état imbu mais avec un chapeau avec un voile blanc en couronne et couvert de méluches blanches.....
14 Cortinarius violaeolens des petits cortinaires qui sans en avoir l'air ont parfumé mon coin bureau d'un odeur de violette
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Pour l'agaricus , si c'est le même que celui que j'ai étudié (sur photo cela y ressemble, mais????)ce serai t plutôt Agaricus nivescens
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DE LA PART DE GUY CHAUVET.
Commune de Faugères.
Les plantes du maquis (ligneux, lianes et quelques herbacées)
A la lisière de la chênaie verte (Quercus ilex) Dans la cistaie et lisière
Arbutus unedo
Phillyrea angustifolia
Pistacia lentiscus
Pistacia terebinthus
Prunus mahaleb
Pyrus spinosa
Rhamnus alaternus
Calamentha nepeta
Daphne gnidium
Dittrichia viscosa
Euphorbia characias
Erica arborea
Lavandula stoechas
Osiris alba
Senecio inaequidens
Calicotome spinosa
Cistus albidus
Cistus monspeliensis
Cistus salviifolius
Coronilla valentine ssp
glauca
Cytisus scoparius
Spartium junceum
Asparagus acutifolius
Clematis flammula
Lonicera implexa
Rubia peregrina
Smilax aspera