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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le mardi 04 avril, 2017, 23:23:04
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Bonsoir à toutes et à tous
Pour jeudi prochain, après diverses prospections de la part de Daniel et de la mienne nous sommes obligés d’admettre que le début avril n’est pas le début mai, donc les endroits très fleuris sont encore rares. Je vous propose donc d’aller revoir nos classiques sur les bords de route entre Saint-Jean de Fos et Puechabon.
Pour cela :
-R .V. à 9h30 à la gare de Bédarieux
Ou
-R.V. Ã 10h30 au parking des grottes de Clamouse (essayez de vous tasser dans un petit coin du parking)
Pique-nique aux voitures.
A jeudi !
Patrice D."le badaud des garrigues"
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Avant que Didier ne les réclame, voici les coordonnées du Parking du RV, à 10 h 30 :
N 43°42.730 E 3°33.112
A demain.
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Résumé en images de la journée.
1 Tragopogon porriflorus
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2 Lathyrus cicera
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3 Sherardia arvensis
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4 Lathyrus setifolius
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5 Antirrhinum majus
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6 Vicia peregrina
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6bis Vicia peregrina
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7 Phelipanche nana
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8 Salvia verbenaca subsp.
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9 Erodium cicutarium
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10 Linaria simplex
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10bis Linaria simplex
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10ter Linaria simplex
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11 Helianthemum apenninum
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12
Si j'ai bien suivi les explications de Janine C. et d'André D. , la première photo est mâle femelle et l'autre femelle.
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13 Globularia bisnagarica
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14 Vicia sativa subsp amphicarpa
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15 Orchis purpurea
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16 Lunaria annua
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17 Helichrysum stoechas
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18 Alkanna matthioli
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19 Adiantum capillus -veneris
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20 Piptatherum paradoxum
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Non, Michel, tu n'as pas bien retenu : le thym est polygame, c 'est à dire qu'il a des pieds hermaphrodites ( la 1e photo 12, les fleurs sont mâles et femelles ) et des pieds qui ne sont que femelles ( la 2e photo). Quand tu auras vu " la sexualité des plantes " tu comprendras tout.
Les photos sont très belles, c'est le principal.
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Suite à une petite erreur de manipulation informatique, les images que je vous ai présentées étaient très mauvaises, je vous prie de m'excuser.
J'ai tout changer afin de respecter la qualité habituelle.
Merci Janine de rectifier mon erreur.
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Au risque de te décevoir Didier, Canon n'y est pour rien, c'est le photographe qui déraille, mais ça c'est pas nouveau!
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J'ai tout changer afin de respecter la qualité habituelle.
allons y alors :)
1 Tragopogon porriflorus
2 Lathyrus cicera
3 Sherardia arvensis
4 Lathyrus setifolius
5 Antirrhinum majus
6 Vicia peregrina
7 Phelipanche ramosus
8 Salvia verbenaca
9 Erodium sp.
10Linaria simplex
11Helianthemum apenninum
13 Globularia bisnagarica
14 ?
15 Orchis purpurea
16 Lunaria annua
17 Helichrysum stoechas
18 Alkanna matthioli
19 Adiantum capillus -veneris
20 Arrhenatherum elatius déjà ?
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Quelques bestioles.
21 Coléoptères Famille Chrysomelidae Cryptocephalus rugicollis Olivier, 1791. Genre regroupant plusieurs dizaines d'espèces différentiables avec certitude que par l'examen des genitalia.
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22 Shargacucullia verbasci
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23 Coléoptères Famille Chrysomelidae Chrysolina sanguinolenta (Linnaeus, 1758). 5 espèces très proches existent et sont difficilement séparables sans l'examen des genitalia : kuesteri, latecincta, lucidicollis, sangunilenta, gypsophilae
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24
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25 Hymenoptères Famille Formicidae Camponotus cruentatus (Latreille, 1802)
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26 Larve de sauterelle non identifiable
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27 Araignée Fanille Araneidae Larinioides sclopetarius (Clerck, 1758). Épeire des roseaux, Epeire des ponts. D'autres Larinioides existent et l'examen des genitalia est souvent indispensable pour confirmer le nom d'espèce.
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28 Xylena exsoleta
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29 Lepidoptère Famille Adelidae Adela australis (Heydenreich, 1851). D'autres espèces sont ressemblantes.
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30
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31 Coléoptères, Famille Cleridae Trichodes alvearius (Fabricius, 1792). Attention d'autres espèces sont ressemblantes, observer attentivement. non commun : Trichode des ruches ou Clairon. Ils vivent en parasite dans les nids d'abeilles solitaires rarement dans les ruches d'abeilles domestiques.
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32 Tipula lunata Linnaeus, 1758
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33 Couleuvre de Montpellier, Malpolon monspessulanus
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34
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35 Homoptères (cigales, cicadelles) Famille Cicadellidae Penthimia nigra (Goeze, 1778). Cette cicadelle noire (nigra) peut-être ornée de rouge. Les Cicadelles sont bien connues des agriculteurs et viticulteurs pour transmettre des maladies aux plantes (phylloxéra, flavescence dorée ...)
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21 Coléoptères Famille Chrysomelidae Cryptocephalus rugicollis Olivier, 1791. Genre regroupant plusieurs dizaines d'espèces différentiables avec certitude que par l'examen des genitalia.
23 Coléoptères Famille Chrysomelidae Chrysolina sanguinolenta (Linnaeus, 1758). 5 espèces très proches existent et sont difficilement séparables sans l'examen des genitalia : kuesteri, latecincta, lucidicollis, sangunilenta, gypsophilae
25 Hymenoptères Famille Formicidae Camponotus cruentatus (Latreille, 1802)
Michel, si tu as des photos des autres petites fourmis, il s'agit de Crematogaster scutellaris (Olivier, 1792)
26 larve de sauterelle non identifiable
27 Araignée Fanille Araneidae Larinioides sclopetarius (Clerck, 1758). Épeire des roseaux, Epeire des ponts. D'autres Larinioides existent et l'examen des genitalia est souvent indispensable pour confirmer le nom d'espèce.
29 Lepidoptère Famille Adelidae Adela australis (Heydenreich, 1851). D'autres espèces sont ressemblantes.
31 Coléoptères Famille Cleridae Trichodes alvearius (Fabricius, 1792). Attention d'autres espèces sont ressemblantes, observer attentivement. non commun : Trichode des ruches ou Clairon. Ils vivent en parasite dans les nids d'abeilles solitaires rarement dans les ruches d'abeilles domestiques.
35 Homoptères (cigales, cicadelles) Famille Cicadellidae Penthimia nigra (Goeze, 1778). Cette cicadelle noire (nigra) peut-être ornée de rouge. Les Cicadelles sont bien connues des agriculteurs et viticulteurs pour transmettre des maladies aux plantes (phylloxéra, flavescence dorée ...)
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Je suis désolé Jacques, j'ai raté les "Crematogaster scutellaris", aucune photo exploitable, Grrrr!
Je changerai de technique la prochaine fois.
Merci pour ta liste et tous les détails.
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Excuse Michel , j'ai mal accordé c'est Phelipanche ramosa et non ramosus
la couleuvre on dirait qu'elle est en train de muer ...
22 , ce doit être la chenille de la Brèche : Cucullia verbasci ,normalement se nourrit de Molène ...
28 , la chenille du Sphinx de l’Euphorbe dans une variante chromatique ? n’est ce pas la seule immunisée contre les dangereuses euphorbones et saponines contenues dans le latex de ces plantes ?
32 , c’est une Tipule géante …
@+
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non c'est Phelipanche nana car les lobes calicinaux sont subulés.Si,si! Et même les "nana" peuvent faire jusqu'à 30cm.
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Tu es toute excusée Fabienne surtout que ce n'était pas ça!
Pour la 28, après une petite recherche suite à ta proposition, ce que j'ai trouvé ne ressemble pas à ça.
Qu'en penses tu Jacques?
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ma participation de la semaine et Patrice en est témoin ,j'ai du mérite!!!!!
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la 14 a été nommée sur le terrain Vicia sativa subsp amphicarpa ,devenue d'après flormed Vicia amphicarpa avec ses pousses souterraines à gousses blanches
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Oui, Dominique bravo, car tu as parfois affaire à des ingrats qui t'ignore n'est-ce pas?
Pour la 20/ je propose Piptatherum paradoxum, plutôt.
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Pour la 28, après une petite recherche suite à ta proposition, ce que j'ai trouvé ne ressemble pas à ça.
Qu'en penses tu Jacques?
Faute d'apôtre Jacques, c'est Jean avant de partir à Rome, qui va essayer de prêcher la bonne parole,
chenille vicieuse sur l'euphorbe de la photo (de passage ;)), car est plutôt goûteuse d'Ononis repens - Bugrane rampante (..et plantes basses)
= Xylena exdoleta - le bois sec
http://www.lepinet.fr/especes/nation/lep/?e=l&id=42540
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D'accord avec Jean-Louis d'autant que j'utilise pour les chenilles la même source que lui (lepinet.fr).
D'accord avec Fabienne pour la Brêche que j'avais identifié aussi ainsi.
Pour la Tipule je regarderai cela ce soir ... si j'ai un peu de temps ...
s'il y a trop d'insectes et autres à identifier va falloir renommer le forum BotaMycosInsectarachnos ;) !
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Merci Jean-Louis et bon voyage.
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Lepinet n'est pas ma source mais un lien que j'ai mentionné pour les amis qui voudraient en savoir plus, qu'un simple nom mentionné sur la photo, lépinet a le mérite d'être complet en ce domaine.
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32 très probablement Tipula lunata Linnaeus, 1758
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pour l'hélianthème, il ne faut pas croire, on s'est posé toutes les questions, on a sortie la Flore et , certes la pilosité entre les nervures n'est pas abondante , mais elle est; et la taille des fleurs (mesurée au papier millimétré), le port de la plante (évaluée à l'œil), nous ont fait opter pour H.apeninum. Comme quoi les différences entre H.apeninum et H.violaceum dans certains secteurs sont difficiles à saisir.
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D'accord avec toi Patrice pour Piptatherum paradoxa et pour le reste aussi :D
Si tu avais mis ta main derrière Michel je l'aurai reconnue !
photo de Juin 2015 Ã Carlencas
Patrice si tu as le temps de jeter un oeil sur le post du 23mars pour un avis sur Potentilla hirta
merci et bon WE de Pâques à tous
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COMPTE RENDU DE DANIEL F. ET DE PATRICE D.
Le Lac (commune d’Aniane) puis Chapelle de Saint-Sylvestre des Brousses (commune de Puéchabon) et source du Cabrier (commune de Saint-Guilhem-le-Désert)
Au moment de vous narrer notre dernière sortie, je rousigue encore les mots employés par Patrice dans le compte rendu de celle du 23 mars. Je cite, « …après avoir ouvert un passage à coups de sécateur … » ! Bien sûr, nous savons tous que nous vieillissons puisque « chacune blesse et la dernière tue » (devise empruntée à un cadran solaire du Queyras) mais lire noir sur blanc que pour bartasser il est maintenant indispensable d’utiliser un engin coupant m’a mis un rude coup au moral car cela m’indique sans équivoque que ma liberté est dorénavant, en partie, tributaire d’un outil plus ou moins bien aiguisé que je risque, en plus, d’oublier chez moi. Bref, les futures herborisations vont s’en trouver sensiblement complexifiées. Quelle misère !
Heureusement, le jeudi 6 courant, il n’a pas été nécessaire d’en venir à de telles extrémités. Par contre, à la lecture du lieu de rendez-vous fixé par le badaud, le parking de la grotte de Clamouse, j’ai cru, un moment, qu’il nous amenait herboriser sous terre, ce qui aurait eu le mérite de l’innovation et l’avantage de réduire à sa plus simple expression le liste des plantes déterminées. Finalement, non, ce n’était qu’un stationnement provisoire avant de nous translater sur le premier site, en bordure de la départementale 27 E, entre le Pont du Diable et Puéchabon. Là , des friches et talus abondamment fleuris se sont prêtés à nos déterminations endiablées. Miraculeusement, aucun des participants n’a glissé dans le canal d’irrigation de Gignac sur le bord duquel plusieurs ont joué les équilibristes un long moment. Pour la première fois de cette saison nous avons, enfin, pu admirer l’Ophrys lutea, une de nos fidèles et jolies compagnes vernales. De nombreuses espèces (cf. liste du badaud) peuplaient ces espaces très communs et ne payant pas de mine mais c’est probablement Sisymbrium orientale qui a raflé le maximum de suffrages. Cette brassicacée aux très longues siliques partant dans toutes les directions est très caractéristique mais pas si fréquente. Enfin, autoritairement, j’octroie la médaille d’or de l’esthétique à la parasite Phelipanche nana (= Orobanche ramosa ssp nana) magnifique orobanchacée aux fleurs d’un bleu lumineux.
Nous avons quitté cette débauche de couleurs pour aller nous restaurer au voisinage immédiats de l’église Saint-Sylvestre des brousses où tables et bancs de pique-nique n’attendaient que nous. A la fin du casse-croûte généreusement enrichi de multiples substances et divers liquides, j’ai tenté, en vain, de retrouver Vincetoxicum nigrum et Aphanes arvensis déterminés en ces lieux il y a deux à trois années lors d’une sortie de notre association. Avant de reprendre les voitures, j’ai présenté aux participants un exemplaire, trouvé la veille non loin de l’étang de la Matte (Nissan-lez-Ensérune), de Raghadiolus stellatus souvent confondu, selon Flore Med, avec R. edulis. Ce taxon n’a été revu dans l’Hérault, d’après Silene, qu’une fois en 2015 vers Montpellier. Toutes les autres mentions sont très anciennes, c’est-à -dire, soit du 19ème siècle soit du début du 20ème. Une fiche annexée à ce compte rendu, présente l’essentiel de mes explications et des photos illustrent les différences entre les deux espèces.
Nous nous sommes arrêtés moins d’un kilomètre plus loin pour herboriser dans une sorte de friche basse en légère pente jusqu’à un ru complètement à sec. Parmi les nouvelles (pour la journée) espèces trouvées nous avons découvert plusieurs pieds d’Orchis purpurea bien fleuris. Un régal !
Dernière halte, à la source du Cabrier en amont de Saint-Guilhem-le-Désert pour essayer de revoir Narcissus x medioluteus, hybride entre N. poeticus et N. tazetta, dont une seule station est connue pour l’Hérault. Malheureusement, le pré concerné ressemblait à un champ de ruine car le propriétaire y a mis en pension cinq ou six haridelles qui, semblant tout ignorer des questions botaniques ont, sans états d’âmes, soit brouté, soit piétiné tout ce qui n’était pas végétation arborée ou arbustive. Nous nous sommes donc tournés vers le bord de route en faisant bien attention de ne pas nous faire tailler un short par un des nombreux véhicules qui l’empruntaient en ces vacances de Pâques. La rafraîchissante source du Cabrier ne nous a rien livré que nous ne connaissions déjà mais j’ai eu le plaisir de voir enfin, en épillets et feuilles, non loin de là , Piptatherum paradoxum, poacée nettement moins commune que P. milaceum dans la plaine languedocienne où j’habite.
Le clou de la journée n’a rien à voir avec la botanique. Il nous est apparu sous la forme d’un serpent mort suspendu à une touffe elle-même cramponnée au talus rocheux vertical, à 2,5 m au-dessus du fossé que nous prospections ! Crise cardiaque ou saut raté en wingsuit ? Jacques P. armé de son filet à papillon à réussi à décrocher la dépouille, celle d’une couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) de près de 80 cm de long, dont l’autopsie a révélé l’empreinte d’un écrasement létal par un pneu Michelin Crossclimate+ monté à l’avant droit d’une Peugeot 407. Un jacquaire exténué, l’a ensuite, d’un coup de bourdon, ôtée de son chemin en la projetant dans le buisson où nous l’avons découverte en train de sécher avant d’être transformée en saucisse de Strasbourg…
Daniel F.
Espèces déterminées au lieu-dit le Lac (Aniane)
Acanthus mollis L.
Ailanthus altissima (Miller) Swingle
Alyssum alyssoides (L.) L.
Anagallis foemina Miller
Antirrhinum majus L.
Arabis hirsuta (L.) Scop. subsp. planisiliqua (Pers.) Thell.
Aristolochia clematitis L.
Artemisia annua L.
Artemisia campestris L.
Asparagus acutifolius L.
Avena barbata Link
Barlia robertiana (Loisel.) Greuter
Biscutella lima Rchb
Bituminaria bituminosa (L.) E.H. Stirton
Brachypodium retusum (Pers.) P. Beauv.
Bromus diandrus Roth
Bromus hordeaceus L.
Bromus sterilis L.
Calamintha nepeta (L.) Savi
Calendula arvensis L.
Campanula erinus L.
Capsella rubella Reuter
Cardaria draba (L.) Desv.
Carduus pycnocephalus L.
Carex divisa Hudson
Centaurea aspera L.
Centranthus calcitrapa (L.) Dufresne
Cerastium glomeratum Thuill.
Cerastium pumilum Curtis
Cerastium semidecandrum L.
Clematis flammula L.
Clematis vitalba L.
Convolvulus arvensis L.
Convolvulus cantabricus L.
Coronilla scorpioides (L.) Koch
Coronilla valentina L. subsp. glauca (L.) Batt.
Crepis sancta (L.) Bornm.
Crepis vesicaria L. subsp. taraxacifolia (Thuill.) Schinz &
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC.
Erodium ciconium (L.) L'Hérit.
Erodium cicutarium (L.) L'Hérit.
Erodium malacoides (L.) L'Hérit.
Eryngium campestre L.
Euphorbia characias L.
Euphorbia exigua L.
Euphorbia segetalis L.
Euphorbia serrata L.
Ficus carica L.
Foeniculum vulgare Miller
Fumaria capreolata L.
Fumaria officinalis L.
Fumaria parviflora Lam.
Galium aparine L. subsp. aparine
Geranium molle L.
Geranium rotundifolium L.
Helichrysum stoechas (L.) Moench
Herniaria hirsuta L.
Hordeum murinum L.
Juniperus oxycedrus L.
Lactuca serriola L.
Lamium amplexicaule L.
Lamium purpureum L.
Lathyrus cicera L.
Lathyrus setifolius L.
Legousia hybrida (L.) Delarbre
Linaria repens (L.) Miller
Linaria simplex (Willd.) DC.
Malva sylvestris L.
Medicago minima (L.) L.
Medicago rigidula (L.) All.
Mercurialis annua L. subsp. annua
Minuartia hybrida (Vill.) Schischkin subsp. laxa (Jord.) Jau
Minuartia hybrida (Vill.) Schischkin subsp. mediterranea (Li
Minuartia hybrida (Vill.) Schischkin subsp. tenuifolia (L.)
Misopates orontium (L.) Rafin.
Muscari neglectum Guss. ex Ten.
Myosotis ramosissima Rochel
Ophrys arachnitiformis Gren. & Philippe
Ophrys lutea Cav.
Ornithogalum divergens Boreau
Orobanche ramosa L. subsp. nana (Reuter) Coutinho
Papaver rhoeas L.
Pardoglossum cheirifolium (L.) Barbier & Mathez
Pinus nigra Arnold
Pistacia terebinthus L.
Plantago lanceolata L.
Plantago scabra Moench
Poa bulbosa L. subsp. bulbosavar. vivipara Koeler
Prunus mahaleb L.
Prunus persica (L.) Batsch
Reseda phyteuma L.
Rhamnus alaternus L.
Rubus subsect. Discolores P.J. Müller
Ruta angustifolia Pers.
Sagina apetala Ard. subsp. erecta (Hornem.) F. Herrmann
Salvia verbenaca L. subsp. clandestina (L.) Batt.
Salvia verbenaca L. subsp. verbenaca
Scandix pecten-veneris L.
Scorpiurus muricatus L.
Scorzonera laciniata L.
Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Senecio vulgaris L.
Sherardia arvensis L.
Silene italica (L.) Pers.
Silene latifolia Poiret subsp. alba (Miller) Greuter & Burde
Sisymbrium officinale (L.) Scop.
Sisymbrium orientale L.
Sonchus oleraceus L.
Stellaria media (L.) Vill.
Tragopogon porrifolius L.
Trifolium scabrum L.
Trigonella monspeliaca L.
Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W. Schmidt
Urospermum picroides (L.) Scop. ex F.W. Schmidt
Valerianella pumila (Willd.) DC.
Veronica arvensis L.
Veronica persica Poiret
Vicia hybrida L.
Vicia peregrina L.
Espèces déterminées près de la chapelle St-Sylvestre
Alyssum alyssoides (L.) L.
Aphyllanthes monspeliensis L.
Arabis planisiliqua (Pers.) Reichenb.
Arenaria leptoclados (Reichenb.) Guss.
Argyrolobium zanonii (Turra) P.W. Ball
Aristolochia pistolochia L.
Asparagus acutifolius L.
Asteriscus spinosus (L.) Schultz Bip.
Barlia robertiana (Loisel.) Greuter
Biscutella lima Rchb
Bituminaria bituminosa (L.) E.H. Stirton
Calamintha nepeta (L.) Savi
Cerastium glomeratum Thuill.
Clematis flammula L.
Convolvulus cantabricus L.
Coris monspeliensis L.
Coronilla scorpioides (L.) Koch
Coronilla valentina L. subsp. glauca (L.) Batt.
Crepis sancta (L.) Bornm.
Crepis vesicaria L. subsp. taraxacifolia (Thuill.) Schinz &
Erica multiflora L.
Euphorbia nicaeensis All.
Euphorbia serrata L.
Foeniculum vulgare Miller
Fumana thymifolia (L.) Spach ex Webb
Genista scorpius (L.) DC.
Globularia bisnagarica L.
Helianthemum apenninum (L.) Miller
Helichrysum stoechas (L.) Moench
Hieracium murorum L.
Hieracium pilosella L.
Iris germanica L.
Jasminum fruticans L.
Juniperus oxycedrus L.
Kandis perfoliata (L.) Kerguélen
Lathyrus cicera L.
Lathyrus setifolius L.
Lavandula latifolia Medik.
Lithodora fruticosa (L.) Griseb.
Lonicera etrusca G. Santi
Lonicera implexa Aiton
Minuartia hybrida (Vill.) Schischkin subsp. laxa (Jord.) Jau
Olea europaea L.
Ononis minutissima L.
Ophrys arachnitiformis Gren. & Philippe
Orchis purpurea Hudson
Osyris alba L.
Pinus halepensis Miller
Pistacia lentiscus L.
Pistacia terebinthus L.
Prunus mahaleb L.
Quercus ilex L.
Reichardia picroides (L.) Roth
Rhamnus alaternus L.
Ruta angustifolia Pers.
Salvia verbenaca L. subsp. verbenaca
Sanguisorba minor Scop.
Satureja montana L.
Scandix australis L.
Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Smilax aspera L.
Thymus vulgaris L.
Tragopogon porrifolius L.
Trigonella gladiata M. Bieb.
Trigonella monspeliaca L.
Valantia muralis L.
Vicia sativa L. subsp. amphicarpa (Boiss.) Batt.
PATRICE D.
+ VOIR FICHE ANNEXEE (pdf)
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Bravo Daniel pour ta découverte à Nissan les ansérune , grâce à toi on sait que Raghadiolus stellatus existe bien en France !
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COMPTE RENDU sur les lichens vus ce jour de Danièle L.
Quelques lichens vus au cours de la sortie :
Sur pierres calcaires des murets lichens saxicoles : Caloplaca aurentia, Caloplaca flavescens, Caloplaca erythrocarpa Verrucaria nigrescens, Aspicilia calcarea, Collema cristatum , Placidium squamulosum
Sur une tuile au sol, Lecanora campestris lichen saxicole
Sur sol, lichens terricoles : Cladonia endivifolia, Cladonia rangiformis
Sur mur de la maison en ruine, lichens saxicoles : Collema cristatum, Diplotomma hedinii, Caloplaca aurentia, Caloplaca ochracea, Verrucaria nigrescens
Sur oliviers lichens corticoles : Teloschistes chrysophthalmus, Xanthoria parietina entre autres…
Sur chêne au bord du chemin, lichens corticoles : Candelaria concolor, Phaeophyscia orbicularis, Physcia adscendens, Xanthoria parietina, Flavoparmelia caperata, Amandinea punctata, Lecanora gr.chlarotera, Physcia biziana, Parmelia saxatilis
Sur le mur de l’église Saint Sylvestre des Brousses : mosaique composée de lichens crustacés calcicoles, Caloplaca aurentia, Caloplaca ochracea,Verrucaria nigrescens, Bagliettoa marmorea (thalle rose pourpre), Diplotomma hedinii (thalle blanc apothécies noires), Aspicilia calcarea
DANIÈLE L.