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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le mardi 17 avril, 2018, 22:38:17
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MESSAGE DE PATRICE D.
Pour jeudi prochain, Pascal nous propose d’aller herboriser entre Soumont,le Thérondel et Fozière.
Pour cela : -R.V. à 9h30 à la gare de Bédarieux
ou
-R.V. à 10h15 sur le parking en face la gendarmerie de Lodève (ou celui en face le cinéma, c’est le même) dans Lodève.
Nous pique-niquerons aux voitures.
Patrice D."le badaud des garrigues"
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sortie botanique du 19.4.18 à Soumont au château d'eau
D'emblée Pascal qui mène cette sortie nous annonce que l'endroit où il voulait nous emmener en 1 er lieu a été tondu, donc plus rien à voir. ( dommage ).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Ce qui nous a valu un tour de "piste " dans les rues de Lodève.
Pour arriver, en file indienne, sur les hauteurs, dans la nature.
L'herborisation n'attend pas, la prairie offre aux botanistes de voir la vie en rose avec les
Erodium cicutarium ( Bec de grue commun ), de s'approcher du soleil avec le jaune des Crepis sancta.
Christian Bernard nous fait l'honneur de sa présence.
les déterminations vont bon train avec les Veronica arvensis ( véronique des champs ), les
clochettes des Muscaris neglectum ( muscari à grappes ) ,les tapis rouge des Sedum album (
orpin blanc ) qui tranche avec le vert ambiant, c'est joli, des Lamium purpureum ( lamier
pourpre ) qui se dressent fièrement, des petites Vicia lathyroïdes ( vesce printanière ),
le mauve de Orchis morio ( orchis bouffon ), les graciles Cardamine hisrsuta ( cardamine
hérissée ) accompagnent les Arabidopsis thaliana ( Arabette des dames ).
Quelques déterminations plus poussées donnent lieu à des échanges verbaux, des questions
avec ou sans réponse, à des réponses sans question, et des ( avant ils tournaient les têtes )
maintenant ce sont les pages qu'ils tournent pour enfin arriver au genre ou à l'espèce, ex :
Anthemis cretica subsp saxatilis ( anthémis des rochers ) dur, dur.
Pascal interpelle la troupe qui descendait la prairie en s'éparpillant, pour signaler que c'est
dans l'autre sens qu'il faut aller.
Et de ce fait il y a eu les irréductibles comme Sherlock Delaumône qui avec sa loupe veut tout
savoir, ne rien laisser passer, mais pas de déshabillage cette fois juste la loupe qui révèle les
indices déterminant ex : oxalis dillenii ( oxalide de Dillenius ), Medicago arabica ( luzerne d'
arabie ) tâche foncée sur chaque foliole, Veronica hederifolia ( véronique à feuilles de lierre )
le calice est gros.
et enfin il arrive l'irréductible sherlock D. alors que les obéissants admirent le paysage avec au
loin le lac du Salagou, boivent un coup à la fontaine, se passionnent des données de la table
d'orientation.
En tout cas ce qui domine c'est la bonne humeur, le ciel est bleu, le soleil brille et ses rayons
caressent notre peau blanche plus pour longtemps.
les uns et les autres et surtout les Uns sont en verve, Roland une plume au chapeau nous
amuse avec sa gouaille et essaie de "nous mettre en bouteille". mais c'est pas demain la veille !
pas de chance pour Jeanine et caméra, pas de chute, pas d'éclat rien à se mettre sous l'objectif
hormis les fleurs.
Les déterminations continuent en contre bas dans les rochers , et voici barbarea vulgaris (
barbarée commune ) avec ses petites fleurs jaune, Fumaria officinalis ( fumeterre officinale )
avec ses fleurs rosées, Lamium hybridum ( lamier hybride), des Stellaria media ( mouron des
oiseaux.
La cueillette d'asperges a fait le bonheur de certains et certaines.
On arrive dans le village de Soumont où les murs offrent aux botanistes de quoi remplir les
carnets de notes, le Sedum dasyphyllum ( orpin à feuilles épaisses ), Asplenium ceterach dont
les frondes ont tendance à s'enrouler en présence de trop de soleil.
on revient aux voitures pour le pique- nique et chemin faisant on rencontre potentilla verna
( potentille du printemps ), Euphorbia cyparissias ( euphorbe petit cyprès ).
On se restaure à l'ombre pour laplupart, arrosé des breuvages qu'on aime blanc, rosé,,rouge,
cartagène de Guy, un "rhum montant" de Yoland, quelques petites friandises en dessert.
Patrice fait une annonce à ,partir du 3 mai on part de la gare de Bédarieux à 9 h
et on va à Vendres le3 mai
et le 17 mai on va à l'Espiguette dans le Gard.
Jeanine fait une annonce le 10 mai on va dans une île, 5 euros pour le transport en bateau,
île de Aute vers Narbonne
Guy fait une annonce le 26 avril on ira avec lui dans les dolomies de bédarieux
il distribue les affiches pour les journées botaniques qui débutent le 18 mai
Ensuite on se dirige vers une mare ou un petit lac, peut être où une grenouille fait entendre
ses coassements.
Sont découverts un Ranunculus trichophyllus ( renoncule à feuilles capillaire ), Carex cuprina,
Christian Bernard nous montre un Rosa rubiginosa ( rosier rubigineux ) qui sent la pomme.
Avec Guy nous sommes 4 à partir, les autres ont continué.
Merci à Pascal pour cette belle sortie, très intéressante et verdoyante à souhait.
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Roland une plume au chapeau, hug !!
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vue sur la nature et la mare au fond
Jeanine Christian Bernard et Guy herborisent
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la foule en délire
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tous à genoux le moment est solennel
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chacun dans sa flore tourne les pages
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Jeanine et Michel le photographe photographié
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Brigitte étudie la table d'orientation
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au loin le lac du Salagou
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Maryse et Guy se reposent dans le village de Soumont
tandis que Pascal met un pied devant l'autre ...
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Oxalis dillenii
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une partie du groupe près de la table d'orientation
et sur la table d'orientation, un texte sur le village de Soumont.
Dans ce texte, sont citées parmi les cultures traditionnelles, les "genestières" cultivées pour la fabrication des toiles de genêt.
Précisions : ce genêt connu sous le nom de genêt d'Espagne, est un faux genêt puisqu'il s'agit de Spartium junceum, ou spartier (les vrais sont dans le genre Genista).
étymologie de Spartium et spartier : origine grecque "spartos' qui signifie cordage et qui a donné les mots sparterie, espadrille, spartiate
un peu d'ethnobotanique
Extrait du livre de Pierre Lieutaghi "une ethnobotanique méditerranéenne" p279 à propos du spartier :
-Il était utilisé traditionnellement comme plante textile car ses rameaux contiennent des fibres textiles connues depuis le néolithique, obtenues par rouissage en milieu humide après un battage pour écraser les tiges. Nettoyée, cardée, puis filée à la mauvaise saison, cette fibre servait aussi bien à tisser des étoffes grossières mais très solides, qu'à tresser des cordages et des filets de pêche (sparterie)....
Au XIXèS, cet usage était courant en Cévennes-Languedoc et ailleurs, en Europe méditerranéenne. la guerre de 39-45..remit le spartier à l'honneur; En 1946, 3 usines du Sud de la France en tiraient encore la matière 1ère (textile)... cette industrie disparut avec la reprise des importations et l'avènement des fibres synthétiques.-
D'après Sylvain Olivier : -en 1891..le cœur de la zone où le Spartium junceum L. a été massivement utilisé se trouve..dans l’Hérault, au sud de Lodève ; mais aussi parce que cette activité traditionnelle est alors en cours d’extinction-
D'après Michel Chauvet de la SHHNH de Montpellier : -Cette plante a été très récoltée dans l'Hérault, et une fabrique a existé à Aspiran jusqu'en 1960-
D'après un texte, donné par sylvain Olivier, qui avait été publié par l’INRA en 1956 ( Série B, Annales de l’amélioration des plantes, p. 413-479) : Le Genêt d’Espagne (spartium juncem L.), plante industrielle : -En 1942, devant la pénurie totale de matières premières pour l’industrie textile, certains industriels se sont de nouveau intéressés à la fibre de genêt d’Espagne et, en 1946, 3 usines furent équipées pour extraire la fibre (2 en Avignon, une à Pas-des-Lanciers (Bouche-du-Rhône). La fibre de genêt n’est plus extraite par un rouissage biologique long et coûteux en main d’oeuvre, mais, par un rouissage chimique au moyen de solutions alcalines portées à ébullition. Cette nouvelle industrie s’orienta d’abord vers les tissus mixtes laine et genêt, fibrane et genêt à usage domestique (costumes, draps, linge de table, etc.) Ces usines étaient ravitaillées par les récoltes effectuées aux dépens des genêts spontanés.
Les importations de fibres exotiques, en particulier de coton, redevenues normales en 1946, ces usines périclitèrent et durent s’orienter vers d’autres débouchés.
Grâce à la haute résistance à l’usure de la fibre, grâce à son imputrescibilité, à sa résistance aux micro-organismes, les utilisateurs s’orientent vers la fabrication de courroies transporteuses devant travailler en milieu humide. Ces courroies ont trouvé un gros débouché dans les mines [de plus le tissu n’est pas électrostatique ce qui est un gage de sécurité face aux coups de grisou], les cokeries, les sucreries, etc. Aussi en 1952, une nouvelle usine a été construite à Aspiran (Hérault) ; elle est équipée pour extraire la fibre du Spartium et pour fabriquer, avec les résidus du rouissage, du carton. L’usine peut traiter 650 tonnes de tiges par mois. »-
D'après Roselyne Guizard qui vient parfois le jeudi : -au musée de Lodève , des photos de linge de maison exposé ds ce musée se trouve ds l'ouvrage " le genêt textile plante sauvage, plante cultivée" des cahiers du Lodevois-larzac.-
adresses internet : http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-65481-synthese
https://fr.wikipedia.org/wiki/Spartium_junceum
https://www.cairn.info/revue-histoire-et-societes-rurales-2005-1-page-137.htm#retournoteno52 résumé du livre de Sylvain olivier
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Après le brillant compte-rendu de Jessie, l’illustration de notre journée en photos.
Yolande, ton développement sur les "genestières" est passionnant.
1 Erodium sp
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2 Geranium rotundifolium
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3 Veronica persica
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4 Polypodium cambricum
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5 Le nombril de Vénus
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6 Orchis morio (orchis bouffon)
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7 Lavandula stoechas
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8 Teesdalia coronopifolia
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9 Spergula morisonii
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9bis Spergula morisonii
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10 Veronica cymbalaria
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11 Centaurea pectinata
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12 Euphorbia serrata
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13 Erica arborea
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14 Potentilla sp
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15 Taraxacum sp
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Même de dos grâce à sa plume on le reconnait!
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Les botanistes et le beau village de Soumont.
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Les bestioles.
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17 Procambarus clarkii : Ecrevisse rouge de Louisiane
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18 Charançon, Coniocleonus nigrosuturatus
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19 Salamandra salamandra terrestris - Salamandre tachetée ou terrestre à mi-stade larvaire semble-t-il, branchies pas encore développées.
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20 L'araignée crabe, Thomisus onustis - Thomise enflée (cf.)
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21 Brefeldia maxima - Myxomycète de la famille des Stemonitidiaceae au stade immature (cf.)
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Et pour finir, la copine de Patrice.
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ce que se disent peut être notre Jeanine et caméra et Michel notre photographe
un peu d'humour !!
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Dans la famille des Lamiacées, voici le genre Lamium : caractéristiques sur les photos
Nous avons vu 2 espèces de ce genre : Lamium hybridum et Lamium purpureum
Les 2 espèces sont voisines : le tube de la corolle est droit et la lèvre sup. de la corolle est entière
Elles se distinguent par :
-les bractées ("feuilles" de l'inflorescence) médianes qui ont des incisions plus profondes et irrégulières (3-5 lobes principaux) chez L.hybridum que chez L.purpureum
-le tube floral qui est plus long (= double du calice) chez L.hybridum que chez L.purpureum (inf. au double du calice)
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et un 2è genre de la famille des Lamiacées : Lavandula
Les caractéristiques de l'espèce figurent sur la photo : le court pédoncule portant l'inflorescence dense terminée par un toupet de bractées pétaloïdes violettes, la font immédiatement reconnaître.
Lavandula stoechas, la lavande papillon des terrains siliceux = voir aussi photo 7 de Michel où l'on voit bien les adaptations à la sécheresse, feuilles et inflorescence tomenteuses et bordures des feuilles repliées dessous
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16 : soies jaunes, je ne pense pas qu'il s'agisse des processionnaires du pin ou du chêne qui ont les soies blanches, d'autres chenilles défoliatrices s'agglutinent aussi: Michel sur quel support étaient elles??
17 : Procambarus clarkii : Ecrevisse rouge de Louisiane
18 : Coniocleonus nigrosuturatus - Charançon
19 : Salamandra salamandra terrestris - Salamandre tachetée ou terrestre à mi-stade larvaire semble-t-il, branchies pas encore développées.
20 : Thomisus onustis - Thomise enflée (cf.)
21 : Brefeldia maxima - Myxomycète de la famille des Stemonitidiaceae au stade immature (cf.)
22 : le copain de Patrice qui est en fait une copine :D :D
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De la part de notre guide Pascal:
La bande à Soumont (dixit)
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Dans la famille des Plantaginacées, famille voisine de celle des lamiacées, voici quelques espèces de veronique;
Je m'aperçois que Michel a déjà mis une photo de fleur en gros plan de Veronica persica = n°3 et une de Veronica cymbalaria =n°10 où l'on voit bien les caractéristiques du genre Veronica : 4 sépales et 4 pétales, 2 étamines encadrant le pistil, et le tube de la corolle est plus court que les lobes.
-J'affiche une comparaison des 2 espèces : Veronica persica avec Veronica cymbalaria, critères distinctifs sur la photo.
Je me demande pourquoi la 2è porte le nom de la Cymbalaria muralis, les feuilles ne se ressemblent pas vraiment ou peut-être est-ce parce-qu'elle pousse sur les vieux murs comme la cymbalaire des murailles, qui appartient à la même famille des Plantaginacées.
Voici pour comparaison, une photo de Cymbalaria muralis prise à Corconne (30), le 15 avril 2018.
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continuons avec Veronica hederifolia subsp hederifolia (flore med), la véronique à feuilles de lierre
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et une dernière véronique pour cette sortie avec Veronica arvensis
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Voici maintenant, dans une autre famille, les Astéracées (autrefois appelées Composées), dans la tribu des Cichorieae (plantes à fleurs toutes ligulées à 5 dents et possédant du latex), l'espèce Hypochaeris radicata.
d'après Flore med, cette espèce a les ovaires et akènes des fleurs centrales surmontées de soies plumeuses et le réceptacle muni d'écailles linéaires-lancéolées se détachant avec les fleurs (pas vu ni photographié).... et puis d'abord, Patrice m'a dit qu'elle portait ce nom, et comme les feuilles ressemblent bien à celles de la porcelle, je m'en suis contentée.
Cependant, on voit bien sur la photo du capitule certains critères de Flore med : l'involucre a des bractées croissantes de l'ext. vers l'intérieur, imbriquées sur plusieurs rangs...il est glabrescent L= 8 à 18mm; les feuilles caulinaires sont absentes ou rudimentaires et aussi les ligules dépassent les bractées de plus de 3 mm (sur la photo elles ne dépassent guère)
Elle est recherchée quand elle est en rosette avant floraison par les amateurs de salades sauvages.
On l'appelle d'après les Ecologistes de l'Euzière (guide de cueillette des salades sauvages) p102 :
-en français porcelle,
-en Languedoc= Potairièr, Morre de feda-de moton-, Pèl de grapaud, Engraissaporcs, Borrut, Cicorèia fola....
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Petite contribution de Marithé G.
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Oups Jean-Louis, je rectifie le sexe de la minette, ça a son importance!
Les chenilles étaient dans l'herbe devant le petit lac et évidement, je ne connais pas la nature du sol.
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dans la famille des Brassicacées (choux, radis...), nous avons rencontré dans la prairie : Barbarea verna en fleurs et jeunes fruits (siliques) caractérisée entre autres, par son goût de cresson (neutre) et non pas amer comme Barbarea intermedia qu'on avait rencontré à Lavérune, ni nauséeux comme B.vulgaris
Il faut identifier la punaise verte svp
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et toujours dans la famille des choux.. ou Brassicacées, voici le genre Teesdalia = à silicules déhiscentes angustiseptées et pétales blancs dont les 2 externes plus grands, ce qui ne se voit guère sur ma photo. Qui a des photos de ces fleurs ? La photo n°8 de Michel semble correspondre à cette espèce, mais là on voit mieux : à l'extérieur des "pétales" blancs comme les pétales et plus petits, il doit s'agir des sépales, je suppose et à l'intérieur 4 vrais pétales blancs plus grands et de même taille apparemment = problème !!
pour l'espèce, Patrice l'a identifié comme Teesdalia nudicaulis.
Sur mes photos je trouve que les feuilles ressemblent plus à celles de T.coronopifolia (segment terminal plus long que large), et la plante ne semble pas pubescente comme devrait l'être T.nudicaulis. Alors que penser ?
Après vérification sur les fiches eflore de Tela botanica (description de Coste et photos participatives) : avec cette taille égale des pétales et cette forme des feuilles, c'est confirmé, il s'agit de Teesdalia coronopifolia
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effectivement quand on regarde sur flore alpes les feuilles ressemblent plus à celles de T. coronopifolia
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Oui, c'est ça, mais on a tellement l'habitude de voir l'autre que Patrice n'a même pas dû y penser.
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Famille des Poacées anciennement graminées : une famille moins colorée mais au graphisme varié et plein de charme. Michel devrait s'y mettre car il faut des macros performantes.
vérifiez mes photos car je n'y connais rien et peux faire des confusions.
voici Poa bulbosa subsp bulbosa avec la base des talles (tiges secondaires issus de bourgeons de la base) renflées en fuseau charnu et en 2 versions :
- Poa bulbosa subsp bulbosa variété bulbosa, jamais pseudovivipare = sans plantules (graines germées) dans les épillets
- Poa bulbosa subsp bulbosa variété vivipara, au moins en partie pseudovivipare = plantules (graines germées) présentes dans les épillets.
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mon souvenir de cette belle journée
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Yolande, demande à Jean Paul peut être pour ta photo
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La "punaise verte" ...
Pas si simple de déterminer une punaise verte sur photo, car il en existe (chez nous) au moins 11 espèces appartenant à 6 Genres différents.
Pour une bonne identification il faut, Ã minima, une photo en vue de dessus !
- Les petites tâches blanches à la limite du pronotum et du scutellum,
- la couleur semble-t'il claire de la corie,
- la forme et la couleur des antennes
me font penser que nous sommes en présence de : Nezara viridula (Linnaeus, 1758)
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merci Jacques pour ta détermination de la punaise verte qui intéressera les entomo.
Ta réponse sur les punaises et le jardinage intéressera d'autres que Didier, moi en l'occurence... alors écris nous ta réponse stp
une photo où se côtoient 2 espèces de bruyères = genre Erica de la famille des Ericacées
à gauche et fleurie = Erica arborea, la bruyère arborescente, et à droite rameaux feuillés sans fleurs = Erica scoparia, la bruyère à balais. Comparez la disposition des feuilles en aiguilles.
Désolée, encore une fois, ma photo s'affiche renversée !; C'est corrigé grâce à JLouis qui a allégé la photo et quoi d'autre.. ?
Les photos n°13 de Michel qu'il a intitulé bruyère correspondent à Erica arborea
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C'est curieux cette image qui ne veut pas se mettre dans le bon sens!!
Après plusieurs essais, Je n'y arrive pas non plus.
Et pourtant en la copiant sur mon ordi elle se met droite.
Encore un des mystères de l'informatique.
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moi j'ai la même chose avec des photos que l'on m'envoie ???
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"Punaise verte"
Je ne sais pas pourquoi elles pullulent ... si ce n'est parce qu'elles ont à manger !
ci-dessous le cycle de vie de Nezara viridula :
"
Les nymphes de Nezara viridula passent par 5 stades de développement avant l'âge adulte.
Le premier stade ne durera que quelques heures, juste après l'éclosions des oeufs ;
les minuscules larves (de 1 à 2mm) restant à proximité de l'ooplaque sans se nourrir.
Cette " plaque à oeufs ", ooplaque, peu compter d'une vingtaine à plus d'une soixantaine d'oeufs, parfaitement collés les uns aux autres, le tout en nid d'abeille, très généralement au revers d'une feuille de la plante hôte.
Un premier stade très rapide, 24 à 48 heures suivant la température, puis les petites larves passent la seconde mue et se dispersent sur la plante pour commencer à se nourrir.
L'ensemble du développement des 5 stades larvaires peut se terminer très rapidement, en quelques 3-4 semaines aux températures les plus chaudes de l'été à plus de 8 semaines en conditions plus défavorables. Les larves, aux 3 premiers stades, sont de couleurs foncées, rouges à noires ponctuées de blancs, les 2 derniers stades, commencent à prendre des tonalités plus verdâtres, toujours ponctués de blanc mais aussi de rouge, de rose, ou d'orange.
Le régime alimentaire de ces larves est identique à celui des adultes, ce sont des insectes piqueurs, suceurs qui s'attaquent à toutes les parties de la plante, feuilles, tiges, boutons floraux provoquant petit à petit la déformation puis le dessèchement des fleurs, fruits et nouvelles pousses à l'apex de la plante. Une calamité pour pas mal de culture : haricots, pois, tomates, pomme de terre, poivrons, courgettes... mais aussi pommes, poires et bien sûr soja et bien d'autres. Les traitements chimiques restent peu efficaces, l'éradication manuelle en jardin restant la solution la plus simple, et écologique, mais elle demande pas mal de temps, et une narine entraînée à supporter ce doux parfum, tout en sachant qu'à l'écrasement, les adultes comme les larves vont émettent, outre le doux parfum, des hormones d'alertes propres à éparpiller l'ensemble du groupe. Les recoins des serres doivent être particulièrement inspectés durant la périodes de repos.
© Jean Yves Bernoux
"
en PJ :
cycle de développement de Nezara viridula
Je ne connais que 2 parasites presque spécifiques de l'espèce :
- Trichopoda pennipes (Fabricius, 1781) une mouche Tachinidae bien présente en France et en Hérault
- et Trissolcus basalis (Wollaston, 1858) une micro-guêpe Celionidae qui parasite les œufs (donc un hyménoptère de la taille d'un œuf de punaise !)
Ces espèces ont fait l'objet de tentative d'élevage mais je ne sais pas où cela en est.
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voici Trichopoda pennipes et son cycle de développement
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et Trissolcus basalis et son cycle de développement ... maintenant à vous de tenter des élevages ;-) !
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Pour de l'explication c'est de l'explication!
Très intéressant tout ça, merci Jacques.
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mais Jean Louis comment fais tu ? ???
tu ne serais pas Jean Louis Potter par hasard ou Jean Louis Copperfield
tu es le seul à connaître le secret des photos qui ont mal tourné
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Merci à JLouis, qui a réussi semble-t-il en allégeant la photo d'Erica scoparia et ...? faut nous expliquer car avec les photos de Poa bulbosa, les alléger ne suffit pas, alors JLouis au travail, tu nous retournes Poa bulbosa et tu nous expliques comment tu fais, bien merci à toi.
merci aussi à Jacques et à sa superbe mouche à pieds poilus (Trichopoda) parasitoïde de la punaise verte. Mâles et femelles sont-ils identiques ?
2 autres espèces végétales de la sortie, toutes les deux acidiphiles donc indicatrices de la nature du terrain siliceux (comme beaucoup d'autres espèces rencontrées dans cette sortie) :
-dans la famille des Caryophyllacées : Spergula morisonii, il manque les graines caractéristiques, appel aux photos de ces graines
Les photos 9 et 9bis de Michel correspondent à cette espèce
-dans la famille des Fabacées : Vicia lathyroïdes
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Yolande,
idem pour remplacer la photo de poa
processus opéré: faire glisser la photo de botamycos vers l'explorateur de windows (ou copier-coller Ctrl c - Ctrl v)
et avec visionneuse de photo de windows, pivoter vers la droite ou la gauche
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Merci J.Louis
Si j'ai bien compris il faut basculer la phot récalcitrante de 90° avant de la placer sur le forum et celui-ci la rebasculera en sens inverse, qui sera le sens normal !
Pour les photos de Michel, il manque plusieurs noms, pourquoi personne n'a fait de propositions ?
1 fleur d'Erodium sp (je crois voir les staminodes)
2 fleur de Geranium rotundifolium (car fleur de Geranium et pétales entiers bicolores roses à base blanche)
4 Polypodium sp
8,9 et 9bis = Teesdalia coronopifolia, je l'avais déjà indiqué avec mes photos ci dessus mais même Michel ne lit pas ce que j'écris sur ce forum !
12 Euphorbia serrata (à cause de la forme des glandes et des bractées)
14 Helianthemum sp (car pas de staminodes..)
15 peut être : capitule de Taraxacum sp = pissenlit (car famille des Astéracées à fleurs jaunes toutes ligulées à 5 dents dont les bractées infér. sont repliées vers le bas...)
la liste d'espèces manque aussi pour cette sortie, vivement le retour de Patrice
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Pardon Yolande, bien sur que je lis ce que tout le monde écrit ici, j'ai juste été un peu absent ces jours ci.
Cependant, il se peut que quelque chose m'échappe.
Je te remercie pour ton aide.
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pas de souci Michel je te taquinais
je suis allée trop vite pour nommer tes fleurs :
la 14 est plutôt une fleur de Potentilla au vu des sépales et pas Helianthemum
tu as oublié de nommer la 9bis comme les autres 9 et 8 = Teesdalia coronopifolia, en espérant que Patrice valide ce nom
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Aucun problème pour la taquinerie.
Es tu sur que la 8, 9 et 9 bis sont les mêmes plantes, j'ai un doute.
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tu as raison Michel, j'ai mélangé tes N° de photos, ha la la..quelle misère ! heureusement que tu es vigilant
8 seul = Teesdalia coronopifolia
9 et 9bis = Spergula morisonii
tes titres sont exacts
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Jeudi 19 Avril 2018 :Soumont
Espèce(s) Saisie(s)
Achillea millefolium L.
Alisma lanceolatum With.
Allium polyanthum Schultes & Schultes fil.
Anthoxanthum odoratum L.
Aphanes australis Rydberg
Arabidopsis thaliana (L.) Heynh.
Arbutus unedo L.
Arenaria serpyllifolia L.
Arum maculatum L.
Asparagus acutifolius L.
Asplenium ceterach L.
Asplenium onopteris L.
Asplenium septentrionale (L.) Hoffm.
Asplenium trichomanes L. subsp. quadrivalens D.E. Meyer
Avena barbata Link
Barbarea verna (Miller) Ascherson
Bellis perennis L.
Bromus madritensis L.
Buxus sempervirens L.
Calamintha nepeta (L.) Savi
Calendula arvensis L.
Calluna vulgaris (L.) Hull
Capsella bursa-pastoris (L.) Medik.
Cardamine hirsuta L.
Carex cuprina (Sandor ex Heuffel) Nendtwich ex A. K
Carex distachya Desf.
Carex flacca Schreber
Centaurea pectinata L.
Cephalanthera longifolia (L.) Fritsch
Cerastium glomeratum Thuill.
Cerastium pumilum Curtis
Cistus monspeliensis L.
Clematis flammula L.
Colchicum multiflorum L.
Crataegus monogyna Jacq.
Crepis sancta (L.) Bornm.
Cytisus scoparius (L.) Link
Dactylis glomerata L.
Daphne gnidium L.
Erica arborea L.
Erica scoparia L.
Erodium cicutarium (L.) L'Hérit.
Erophila verna (L.) Chevall.
Euphorbia characias L.
Euphorbia cyparissias L.
Euphorbia nicaeensis All.
Euphorbia peplus L.
Fragaria vesca L.
Fraxinus angustifolia Vahl
Fraxinus excelsior L.
Fumaria capreolata L.
Galium aparine L. subsp. aparine
Galium mollugo L. subsp. erectum Syme
Genista pilosa L.
Geranium molle L.
Geranium robertianum L. subsp. purpureum (Vill.) Nyman
Geranium rotundifolium L.
Hedera helix L.
Helleborus foetidus L.
Hordeum murinum L.
Hypochaeris glabra L.
Hypochaeris radicata L.
Ilex aquifolium L.
Juncus inflexus L.
Juniperus communis L.
Juniperus oxycedrus L. subsp. oxycedrus
Lamium hybridum Vill.
Lamium purpureum L.
Lavandula stoechas L.
Logfia minima (Sm.) Dumort.
Lonicera etrusca G. Santi
Lonicera xylosteum L.
Luzula campestris (Ehrh.) Lej.
Medicago arabica (L.) Hudson
Muscari comosum (L.) Miller
Muscari neglectum Guss. ex Ten.
Myosotis ramosissima Rochel
Orchis morio L.
Oxalis dillenii Jacq.
Pinus pinaster Aiton
Pinus sylvestris L.
Plantago coronopus L.
Plantago lanceolata L.
Poa annua L.
Poa bulbosa L.
Poa pratensis L.
Populus nigra L.
Potentilla neumanniana Reichenb.
Potentilla reptans L.
Prunus spinosa L.
Pyrus amygdaliformis Vill.
Quercus humilis Miller
Quercus ilex L.
Ranunculus bulbosus L.
Ranunculus paludosus Poiret
Ranunculus trichophyllus Chaix
Rosa agrestis Savi
Rubia peregrina L.
Rumex acetosella L.
Ruscus aculeatus L.
Sanguisorba minor Scop.
Sedum album L.
Sedum dasyphyllum L.
Sedum hirsutum All.
Sedum ochroleucum Chaix
Senecio vulgaris L.
Silene latifolia Poiret subsp. alba (Miller) Greuter & Burde
Spartium junceum L.
Spergula morisonii Boreau
Stellaria media (L.) Vill.
Taraxacum officinale Weber
Teesdalia nudicaulis (L.) R. Br.
Teucrium scorodonia L.
Thymus vulgaris L.
Trifolium nigrescens Viv.
Ulmus minor Miller
Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy
Urospermum dalechampii (L.) Scop. ex F.W. Schmidt
Valerianella carinata Loisel.
Veronica arvensis L.
Veronica cymbalaria Bodard
Veronica hederifolia L.
Veronica persica Poiret
Viburnum tinus L.
Vicia lathyroides L.
Vinca major L.
Viola hirta L.
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Photo 4 : il s'agit très certainement de Polypodium cambricum
Photo 11 : Centaurea pectinata