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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le vendredi 11 mai, 2018, 10:22:07
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MESSAGE DE PATRICE
A la place de l’ile de l’Aute, pour ceux qui veulent herboriser , malgré tout, je vous propose d’aller découvrir quelques garrigues humides et sèches vers Vélieux . Pour cela :
-R.V. à 9h à la gare de Bédarieux
ou
-R.V. à 10h à l’intersection de la route de Vélieux et la route St-Pons-la Caunette c’est-à-dire la D179 et la D907.
Nous sommes tous désolés de ce contretemps fâcheux et tardif et surtout Janine qui s’était démenée pour tout organiser. Mais le vent audois est souvent le plus fort—¦
Nous pique-niquerons aux voitures.
Patrice D."le badaud des garrigues"
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Sortie botanique du 10.5.18 sur le plateau de Courounelle près de Vélieux
C’est avec un —Ëœ’léger —Ëœ’ ( j’entends déjà les commentaires, léger, léger on voit bien que c’est pas toi qui a attendu ) retard occasionné par un petit groupe —Ëœ’ perdu —Ëœ’ que le départ pour l’aventure a commencé.
C’est en file indienne que toutes les automobiles ont filés vers les cieux cléments, mais néanmoins affligés de poussées d’ Eole intempestives, du plateau de Courounelle près de Vélieux.
Et l’habitude est prise, un pied hors de l’automobile ( pas le temps pour le 2 ème), l’herborisation commence, un coup d’Å“il aux alentours augure d’une journée riche en ce joli mois de mai, où la nature reprend vie. ( Nous on n'arrête pas, l’été, l’automne, l’hiver et voici le printemps).
Les couleurs roses tendres des Cistes cotonneux, les mauves vifs des lavandes stoechas ou lavandes d’Hyères, avec à l’extrémité de ses épis de grandes bractées violettes sortes de phares pour les abeilles ( pour faire du bon miel).
Ca c’est bien, on les voit, ce sont les —Ëœ’ grandes —Ëœ’.
Mais c’est alors que commence l’exploration de la —Ëœ’ planète —Ëœ’, à savoir —Ëœ’qu’est ce que c’est ça —Ëœ’ et il y en a eu des exclamations !!
C’est la journée où on a vu les botanistes plus souvent à genoux, pliés en deux, accroupis, couchés afin de voir les minuscules fleurs.
Patrice qui mène la sortie est assailli, ses 4 bras, ses 4 oreilles ne suffisent pas, les bras se tendent vers lui avec un échantillon de —Ëœ’ c’est quoi ça Patrice —Ëœ’et lui, il tourne les pages, tantôt debout, tantôt à genoux, son arme fatale à la main, Fore med. ( je rassure, il n’a tué personne ).
Inutile de dire que c’est au pas de tortue qu’on avance et même elle, elle avance plus vite.
Et puis d’abord on n' est pas pressé, et pourtant Patrice il voudrait bien y aller dans cette grande prairie, là bas, plus loin, mais chaque fois (c’est même beaucoup) qu’il est debout c’est pour s’agenouiller au pas suivant voir —Ëœ’une petite merdouille’’ comme dit notre Dame aux camélias euh non !! à la caméra.
A ce train là c’est pas —Ëœ’demain la veille’’ qu’on y sera dans la prairie, mais c’est sans compter sur un sursaut, tout d’un coup Sherlock D. n’y tient plus, et il avance, et nous on suit, et ce qui devait arriver arriva, on y est dans la prairie, c’est beau cette étendue verte, bordée de buissons, d’arbres petits et grands., toutes ces fleurs, quelques rochers épars se sont perdus dans cette campagne.
Patrice est aux anges ( c’est nous les anges, tiens !! )
Les roses soutenus des orchis bouffons, les Trèfles étoilés, le jaune des Renoncules des marais ou Renoncules à éventail ( les pétales sont au moins 2 fois plus grands que les sépales),
des Liondents des rochers ou Liondents faux —“ pissenlits dont les akènes de la périphérie ne portent pas de pappus, mais sont surmontés d’une couronne de petites écailles,
des Hélianthèmes tâchés ou tachetés, des Amourettes communes si légère, des Plantains carénés, l’Asplénium des ânes, les Gesses anguleuses, les jolis petits Myosotis des champs, les petites Rubéoles ou Shérardies des champs.
Après avoir arpenté la prairie en tous sens, on serpente, on monte une légère pente parsemée de thym et à chaque pas ce parfum embaume l’atmosphère.
Le blanc des Pâquerettes s’harmonise aux autres couleurs.
Patrice compulse son carnet, il a tout dans son carnet, il y tient à son carnet et de lui rappeler la perte, temporaire heureusement, de sa sacoche où se trouvait son carnet, qu’il a récupéré au commissariat ramenée par une personne bienveillante, c’est tout !!
Il y a eu la découverte de : Astérocarpe pourpré qui apparemment se trouve en montagne, il ressemble à un Réséda maigre et allongé, s’en différencie par des fruits étoilés alors que chez le Réséda ils sont gonflés en vessie ( Flore Alpes ), la détermination a donné lieu a des échanges, certains et certaines compulsant une flore et répondant aux questionnements de Patrice.
Et de poser la question : si on est au sud de la Montagne Noire ou au nord du Bas Languedoc, elle aurait bien raison la personne qui disait qu’on est au sud de la Montagne noire.
Et pour confirmer ces dires Patrice trouve l’ Illécèbre verticillé petite caryophylacée dont il dit —Ëœ’je ne savais pas qu’il descendait si bas —Ëœ’ et c’est au tour de l’ Isoète de Durieux de passer un moment sous la loupe de Sherlock D., petite fougère que l’on rencontre sur les sols siliceux, ses feuilles étroites et linéaires la font facilement passer pour une graminée ou autre monocotylédone. ( Flore Alpes )
Et c’est alors l’évènement attendu par beaucoup de ventres affamés, l’heure des ripailles qui ont eu lieu à l’abri d’un Eole quelque peu intempestif par moment.
Puis à nouveau en file indienne les automobiles transportent les botanistes un peu plus loin.
Un chemin très bien garni en flore nous accueille, de ci, de là, les Cistes cotonneux, les lavandes stoechas, les Pâquerettes, on y trouve également les Barbarées printanières goûtées et au verdict goût de cresson.
Une Spergule à 5 étamines ou Espargoutte à 5 étamines qui se distingue par le nombre d’étamines mais ce caractère peut fluctuer, le caractère déterminant se trouve sur les graines ( aile large et claire ) sur celle-ci.
Découvert également une Arnoseris naine, astéracée, qui pousse en milieu montagnard disent en cÅ“ur Patrice et Christine, reconnaissable à ses pédoncules floraux très fins à la base ( Flore Alpes ) ;
Ensuite c’est une pente rocheuse qui nous attend mais facilement accessible .
Un joli Diablotin a adopté le bras de Guy et fait le bonheur des photographes.
Notre Dame à la caméra nous montre un Å’il du Christ ou Trépane barbue, astéracée jaune avec le centre plus foncé tirant vers le rouge-brun.
En bas de l’espace rocheux, on arrive sur un grand chemin et c’est ici que nos vies se séparent, les uns continuent avec Patrice tandis que les unes retournent avec Guy.
Voici maintenant les noms scientifique se rapportant aux noms vernaculaires, ceci afin de ne plus interrompre et de faciliter la lecture :
Lathyrus sphaericus Gesse à graines sphériques
Tuberaria guttata Hélianthème tacheté
Anacamptis morio Orchis bouffon
Trifolium stellatum Trèfle étoilé
Lavande stoechas Lavande stoechas ou d’ Hyères
Leontodon saxatilis Liondent à tige nue
Briza media Amourette commune
Sherardia arvensis Rubeole des champs
Plantago holosteum Plantain caréné
Cistus albidus Ciste cotonneux
Asplenium onopteris Asplenium des ânes
Lathyrus angulatus Gesse anguleuse
Myosotis arvensis Myosotis des champs
Bellis perennis Pâquerette
Sesamoides purpurascens Asterocarpe pourpré
Illecebrum verticillatum Illécèbre verticillé
Isoetes duriei Isoète de Durieux
Barbarea verna Barbarée printanière
Spergula pentandra Espargoutte à 5 étamines
Tolpis barbata Å’il du Christ ou Trépane barbue
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Après la sortie ratée sur l'ile de l'Aute à cause du vent, je vous propose un compte-rendu photographique non moins venteux du côté de Vélieux.
A vos claviers...
1 Plantago holosteum
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2 Tragopogon porrifolius ou T. angustifolius ?
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3 Acer monspessulanum L.
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4 Trifolium stellatum
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5 Asplenium onopteris
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6 lathyrus angulatus
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7 Lathyrus sphaericus
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8 Serapias lingua
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8bis Serapias lingua
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9 Trifolium strictum
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10 Saxifraga granulata
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11 Montia fontana ssp. chondrosperma
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11bis Montia fontana ssp. chondrosperma
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12 Scleranthus annuus
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13 Aira caryophyllea
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14 Sesamoides purpurascens
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15 Myosotis arvensis
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16 Illecebrum verticillatum
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17 Isoetes duriei
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17bis Isoetes duriei
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18 Ornithopus perpusillus
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19 Spergula pentandra L. et sa graine prise sur papier entre deux lignes.
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20 Lathyrus nissolia
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21 Melittis melissophyllum
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22 Colutea arborescens (reconnaissable à ses 2 petites tâches rouges sur l'étendard)
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23 Polygala vulgaris
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24 Iberis pinnata
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25 Allium moly L.
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26 Prangos trifida (Mill.) Herrnst. & Heyn (= Cachrys trifida Miller).
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Un peu de bestioles.
Attention, pour les âmes sensibles éviter les photos N° 34 et 34bis
27 L'empuse femelle (diablotin) au stade larvaire , Empusa pennata
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28 Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758) "Mélitée du Plantain" Famille Nymphalidae Plantes-hôtes : Plantago spp
Jacques P.
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29 Accouplement du damier orangé, Melitaea didyma
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30 Chenille probablement de Malacosoma franconicum (Denis & Schiffermüller, 1775), dite la Franconienne.
Famille Lasiocampidae Plantes-hôtes : diverses plantes basses dont Artemisia, Achillea, Plantago, etc.
Jacques P.
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31 Chenille de Lasiocampa trifolii D. & S. ( = Pachygastria trifolii) "Le Bombyx du Trèfle" Famille Lasiocampidae Plantes-hôtes : nombreuses espèces : essentiellement des Fabacées et des Poacées.
Jacques P.
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32 Sauterelle au stade larvaire.
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33 Tropinota hirta (Poda, 1761) anciennement Epicometis hirta. la plus fréquente des « cétoines hérissées »
Jacques P.
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34 Couleuvre d'Esculape, Zamenis longissimus (Laurenti, 1768)
Un petit clin d’Å“il à nos pharmaciens.
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34bis Couleuvre d'Esculape, Zamenis longissimus (Laurenti, 1768)
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Et pour finir la joyeuse équipe des botanistes (ssp !) en actions.
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magnifiques , tes photos, Michel! finalement c'est mieux avec du vent???
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quelques dénominations pour le reste je laisse le soin à des plus éclairés que moi
les Vicia je pense que c'est Dominique R. qui s'y connaît
1 Plantago holosteum
2 Tragopogon angustifolius
3 Acer monspessulianus
4 Trifolium stellatum
5 Asplenium onopteris
8 Serapias lingua
9 Trifolium strictum
14 Sesamoides purpurascens
16 Illecebrum verticillatum
17 Isoetes duriei
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pour agrémenter le compte rendu et le rendre plus vivant pour ceux qui n'étaient pas là
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échantillon pour détermination à genoux
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notre photographe consciencieux
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détermination
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détermination
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encore
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Geum sylvaticum
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les botanistes
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la prairie paysage
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cette fois ci couché pour détermination
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groupe sur les rochers et le paysage
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13 Briza media
19 Spergula pentendra
23 Polygala vulgaris
24 Iberis sempervirens ?
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Merci Jessie.
Je pense (j'ose) que la 13 n'est pas Briza mediia
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oh ! Michel tu as certainement raison je la trouvais un peu bizarre
je me suis dit on ne sait jamais ne la met pas il vaut mieux excuse moi
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Pour la 13 AIRA CARYOPHYLLEA
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bravo Michel pour tes photos!!!avec ce vent ça ne paraissait pas gagné d'en avoir d'aussi réussies
bon je me lance : pour les Vicia qui sont des Lathyrus :
6: lathyrus angulatus
7: Lathyrus sphaericus (je crois deviner l'arête au dessus de la fleur)
20: Lathyrus nissolia
ensuite:
11: Montia fontana
12: Valerianella eriocarpa
21: Melittis melissophyllum
22: Colutea arborescens (reconnaissable à ses 2 petites tâches rouges sur l'étendard)
24: Iberis pinnata (il me semble me souvenir que les feuilles étaient très divisées, mais on ne le voit pas trop sur les photos)
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il en manque 1:
18: Ornithopus perpusillus
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10 et 10 bis : Saxifraga granulata
13 Chrysopogon gryllus
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Félicitations pour Sesamoides purpurascens que je ne connaissais pas encore. Ce causse est vraiment la caverne d'Ali Baba de la botanique languedocienne.
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j'ai demandé à Dieu
en fait à un monsieur qui s'appelle G. Dieu spécialiste de la région ici depuis longtemps
qui m'a dit que oui la Montagne Noire descend si bas
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Daniel , je pense que Roland a le bon genre pour la 13 ;)
(sur le terrain , je pense qu'elles sont inconfondable les 2 )
Bravo Michel pour toutes tes photos, particulièrement celles de Montia fontana qui sont très flatteuses pour cette petite plante !
@+
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PS : pour la 13 , vu la panicule étalée et la longueur des rameaux , peut être mieux Aira elegantissima que A. caryophyllea ?
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21 Mélitte à feuille de Mélisse, Melittis melissophyllum ?
27 Empusa pennata oui, mais plus précisément le stade larvaire de l'Empuse, l'adulte étant ailé comme une "mante religieuse".
32 sauterelle oui, mais également le stade larvaire
33 probablement Tropinota hirta (Poda, 1761) anciennement Epicometis hirta. la plus fréquente des « cétoines hérissées » mais la photo ne permet pas vraiment de trancher avec l'espèce proche Tropinota squalida (Scopoli, 1763) également présente chez nous. (Michel, l'original haute résolution permettrai de trancher)
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pour Aira c'est bien A. caryophyllea car d'uen part dans la majorité des cas les pédoncules ultimes ne dépassent pas deux fois l'épillet et quand c'est le cas la taille de l'épillet est trop importante pour A. elegantissima (que j'aimerai bien trouver!). J'ai vérifié tout cela.
pour la Montia fontana on peut même ajouter "ssp. chondrosperma"
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Si les photos vous plaisent vos déterminations me plaisent également, impressionnant!
Manque pour les botanistes la 26 et pour Jacques les 28 et 31.
Jacques, je t'envoie la photo 33 via WeTranfer.
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le 26 c'est Cachrys trifida (pour les vieux botanistes) = Prangos trifida
ma liste :Jeudi 10 Mai 2018 :les Méjanels (Vélieux)
Espèce(s) Saisie(s) dans la partie plus acide(les Méjanels)
Aira caryophyllea L.
Alliaria petiolata (M. Bieb.) Cavara & Grande
Allium lusitanicum Lam.
Allium roseum L.
Anagallis foemina Miller
Anthemis arvensis L.
Anthoxanthum odoratum L.
Anthriscus sylvestris (L.) Hoffm.
Aphanes australis Rydberg
Arbutus unedo L.
Arenaria serpyllifolia L.
Armeria arenaria (Pers.) Schultes
Arnoseris minima (L.) Schweigger & Koerte
Asplenium foreziense Le Grand.
Asplenium onopteris L.
Asplenium trichomanes L. subsp. quadrivalens D.E. Meyer
Asterolinon linum-stellatum (L.) Duby
Barbarea intermedia Boreau
Barbarea verna (Miller) Ascherson
Bellis perennis L.
Briza media L.
Bromus madritensis L.
Buxus sempervirens L.
Calamintha nepeta (L.) Savi
Carduus nigrescens Vill. subsp. vivariensis (Jordan) Bonnier
Carduus pycnocephalus L.
Cephalanthera longifolia (L.) Fritsch
Cerastium brachypetalum Desportes ex Pers.
Cerastium glomeratum Thuill.
Cerastium pumilum Curtis
Cistus albidus L.
Cistus monspeliensis L.
Colutea arborescens L.
Convolvulus cantabricus L.
Crepis sancta (L.) Bornm.
Cytinus hypocistis (L.) L. subsp. clusii Nyman
Draba muralis L.
Erica arborea L.
Erodium cicutarium (L.) L'Hérit.
Euphorbia characias L.
Euphorbia exigua L.
Festuca arvernensis Auquier,Kerguélen & Markgr.-Dann
Festuca occitanica (Litard.) Auquier & Kerguélen
Galium corrudifolium Vill.
Genista scorpius (L.) DC.
Geranium columbinum L.
Geranium molle L.
Geranium robertianum L. subsp. purpureum (Vill.) Nyman
Geum sylvaticum Pourret
Helianthemum salicifolium (L.) Miller
Helleborus foetidus L.
Herniaria glabra L.
Hieracium glaucinum Jordan gr.
Illecebrum verticillatum L.
Isoetes duriaei Bory
Juncus bufonius L.
Juncus capitatus Weigel
Juniperus communis L.
Juniperus oxycedrus L.
Juniperus phoenicea L.
Lathyrus angulatus L.
Lathyrus aphaca L.
Lathyrus cicera L.
Lathyrus nissolia L.
Lathyrus sphaericus Retz.
Lavandula stoechas L.
Leontodon saxatilis Lam.
Lepidium campestre (L.) R. Br.
Linaria pelliceriana (L.) Miller
Linum bienne Miller
Lithospermum officinale L.
Logfia minima (Sm.) Dumort.
Medicago rigidula (L.) All.
Melittis melissophyllum L.
Micropyrum tenellum (L.) Link
Montia fontana L. subsp. chondrosperma (Fenzl) Walters
Myosotis arvensis Hill
Myosotis dubia Arrondeau
Ophrys fusca Link subsp. funerea (Viv.) Camus
Orchis morio L. subsp. picta (Loisel) K. Richter
Orchis provincialis Balbis ex DC.
Ornithogalum angustifolium Boreau
Ornithopus compressus L.
Ornithopus perpusillus L.
Parentucellia latifolia (L.) Caruel
Petrorhagia nanteuillii (Burnat) P.W. Ball & Heywood
Phillyrea latifolia L. subsp. media (L.) P. Fourn.
Plantago coronopus L.
Plantago holosteum Scop.
Poa bulbosa L. subsp. bulbosavar. vivipara Koeler
Polygala vulgaris L.
Potentilla hirta L.
Pyrus amygdaliformis Vill.
Quercus humilis Miller
Quercus ilex L.
Ranunculus bulbosus L.
Ranunculus paludosus Poiret
Rhamnus saxatilis Jacq.
Rosa agrestis Savi
Ruscus aculeatus L.
Sanguisorba minor Scop.
Saxifraga granulata L.
Saxifraga tridactylites L.
Scandix pecten-veneris L.
Scleranthus annuus L.
Sedum acre L.
Sedum album L.
Sedum brevifolium DC.
Sedum caespitosum (Cav.) DC.
Sedum rupestre L.
Sedum sediforme (Jacq.) Pau
Senecio lividus L.
Serapias lingua L.
Sesamoides purpurascens (L.) G. Lopez
Sherardia arvensis L.
Silene gallica L.
Silene italica (L.) Pers.
Spergula pentandra L.
Teesdalia nudicaulis (L.) R. Br.
Teucrium chamaedrys L.
Thymus vulgaris L.
Tolpis barbata (L.) Gaertner
Tragopogon porrifolius L. subsp. australis (Jordan) Nyman
Trifolium dubium Sm.
Trifolium incarnatum L. subsp. molinerii (Balbis ex Hornem)
Trifolium stellatum L.
Trifolium striatum L.
Trifolium strictum L.
Trifolium subterraneum L.
Tulipa sylvestris L. subsp. australis (Link) Pamp.
Valerianella carinata Loisel.
Veronica austriaca L. subsp. dubia (Chaix ex Lapeyr.) Kergué
Vicia hirsuta (L.) S.F. Gray
Vicia lathyroides L.
Vicia sativa L. subsp. nigra (L.) Ehrh.
Vincetoxicum hirundinaria Medik.
Vulpia muralis (Kunth) Nees
Xolantha guttata (L.) Rafin.
Espèce(s) Saisie(s) sur causse de mayranne (Minerve ) juste pour mémoire car je n’ai pas fait de liste.
Allium moly L.
Asphodelus cerasiferus Gay
Brimeura amethystina (L.) Chouard
Cachrys trifida Miller
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28 Melitaea cinxia (Linnaeus, 1758) "Mélitée du Plantain" Famille Nymphalidae Plantes-hôtes : Plantago spp
30 chenille probablement de Malacosoma franconicum (Denis & Schiffermüller, 1775) "la Franconienne" Famille Lasiocampidae Plantes-hôtes : diverses plantes basses dont Artemisia, Achillea, Plantago, etc.
31 chenille de Lasiocampa trifolii D. & S. ( = Pachygastria trifolii) "Le Bombyx du Trèfle" Famille Lasiocampidae Plantes-hôtes : nombreuses espèces : essentiellement des Fabacées et des Poacées.
pour la 33 vu la ponctuation en "fer à cheval" du scutellum, c'est bien Tropinota hirta (Poda, 1761)
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pour la photo 12 c'est plutôt Scleranthus annuus, non?
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pour la photo 12 c'est plutôt Scleranthus annuus, non?
surement :)
la 26, avec l'aide la liste :Prangos trifida (Mill.) Herrnst. & Heyn (= Cachrys trifida Miller)
pour le salsifis , c'est Tragopogon porrifolius ou T. angustifolius ?
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7 bractées on irait vers T. porrifolius.
mais tu as raison de poser la question car nous on ne se l'était pas posée...affaire à suivre!
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A la demande de Jessie dont, par ailleurs, j’apprécie les comptes rendus originaux sur Botamycos au lendemain des sorties du jeudi, j’amène quelques précisions sur Taxref.
Non, ce n’est pas là que l’on peut trouver les plantes rares ou protégées.
Ce n’est pas, non plus, un nouvel impôt.
C’est un référentiel taxonomique : dans le cadre du Système d'Information sur la Nature et les Paysages (SINP), le Muséum national d'Histoire naturelle est en charge de la réalisation du référentiel national sur la faune, la flore et la fonge de France métropolitaine et outre-mer (extrait du site de l’INPN —“ Inventaire National du Patrimoine Naturel dont un des 5 organismes de tutelle est le Muséum National d’Histoire Naturelle).
La dernière version est Taxref v11.0 mise en ligne le 6 décembre 2017.
Pour en savoir plus et/ou télécharger cette base de données, tapez « taxref »sur internet, vous saurez tout.
Pour ma part, j’en suis resté à la version v 10.0 ce qui n’est déjà pas si mal mais qui est insuffisant, j’en conviens.
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Dans la mesure où Patrice n'en parle pas dans son relevé, je suis amené à soupçonner Michel d'avoir récupéré une photo du Chrysopogon gryllus de l'an passé pour nous faire mouliner à vide. C'est formellement interdit par le règlement intérieur de l'AMBHHC (qui reste à écrire mais c'est une autre histoire).
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Bon, tout le monde peut se tromper. Efface tout Michel, j'ai fait une erreur de faciès. C'est un peu de ta faute car tu devrais mettre en pas à droite de tes photos l'échelle en millimètres. Bien sûr sans rien changer à leur beauté ...
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merci Daniel
mais je ne suis qu'une intérimaire
en attendant ton retour pour les comptes rendus que tout le monde attends impatiemment
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Daniel, tes commentaires sont toujours d'un humour à tomber par terre, j'adore!
A la demande de Micheline B. je rajoute ces 2 magnifiques photos et les explications sur le Melitaea cinxia plus une photo de l'Empuse pennée, Empusa pennata.
Sa plante-hôte est surtout le Plantain lancéolé et d'autres Plantains, mais aussi Veronica teucrium, Heracium pilosella et Centaurea jacea.
On la trouve avant tout dans les milieux ouverts et secs, en particulier sur les pelouses calcaricoles, les prairies maigres ensoleillées, les lieux incultes et les orées forestières. C'est une espèce pionnière qui s'installe volontiers dans les terres agricoles récemment abandonnées.
Elle est en forte régression dans une grande partie de l'Europe non montagneuse. En France, son recul est significatif dans la moitié nord et dans l'ouest du pays mais elle semble par contre en expansion depuis peu en Ile-de-France.
Micheline B.
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l'Empuse pennée, Empusa pennata.
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Je constate que la pluie est favorable à la participation au forum. Bravo, j'espère que le forum continuera à avoir ce succès même avec le soleil.
Patrice aussi s'est précipité pour mettre sa liste et a oublié Cistus laurifolius, le ciste à feuilles de laurier, que les traînards (dont moi) ont vu l'après midi au bord du chemin sous les chênes verts, avant la descente dans le calcaire, on était encore sur le terrain siliceux du matin
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voici les cartes topo et géologique de Vélieux. Nous étions bien dans le massif géologique de la Montagne noire à l' E-S-E du Pic de Nore et pas au nord.
Vélieux est situé dans le domaine sud de la zone axiale de la Montagne noire comprenant un empilement de nappes de charriages (mises en place il y a -320 millions d'années, à l'orogénèse hercynienne) en partie couverts par des roches sédimentaires récentes du début de l'ère tertiaire (Eocène= environ- 40millions d'années)
Les lieux d'herborisation sont numérotés 1 (matin) et 2(après midi), leur localisation est approximative
1 = formation gréso pelitique de Barroubio = siliceux. Elle est datée du Cambrien moyen (début ère primaire) = environ 500 million d'années
2 = calcaire marin à Alvéolines; il est daté de l'Eocène (début ère tertiaire) = environ 40 millions d'années
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l'après midi dans la descente, on marchait sur une roche blanche, le calcaire marin à Alvéolines. La roche est truffée de ces fossiles ovales blancs mêlés à des débris de coquilles vus en coupe
Les alvéolines appartiennent au groupe des Foraminifères, des organismes unicellulaires à test calcaire
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je me perds dans les N° de photos de Michel mais je crois qu'il n'a pas mis cette espèce : Aphanes australis de la famille des Rosacées
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je n'ai pas vu non plus dans les photos, Orchis provincialis qui a pourtant été mitraillé par tout le groupe le matin
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et une scène du début d'après midi
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elles discutaient probablement LPO...
et "Veronica austriaca subsp vahlii", famille des Plantaginacées, espèce que Patrice n'a pas oubliée dans sa liste malgré qu'on l'ait vue l'après midi en descendant sur le calcaire
cependant difficile de s'y retrouver dans les noms donnés par mes 2 flores :
-Flore med parle de V.austriaca subsp vahlii (gaudin) et pas de la subsp dubia !
-Flora gallica parle de . V.orsiniana Ten. = V.austriaca subsp dubia ou V.austriaca subsp vahlii...
et . V.teucrium L. = V.austriaca subsp teucrium ...) qui n'existe pas en languedoc
Conclusion : il faut bien préciser le nom de la sous espèce si on la nomme V.austriaca ou alors la nommer V.orsiniana
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toujours sur calcaire et même si tout le monde la connait
dans la famille des Xanthorrhoeacées (à écrire 100 fois pour mémoriser ce nom)
en français, l'asphodèle porte cerise
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dans la famille des Fabacées, une espèce développant une stratégie pour enterrer ses gousses (d'après Flore med) : elle produit parmi les fleurs fertiles et après floraison, des fleurs stériles réduites à un calice plus ou moins charnu, qui enveloppent les fleurs fertiles réfléchies et leur permettent de s'ancrer dans le sol. Il s'agit du trèfle enterreur ou Trifolium subterraneum que nous avons trouvé sur terrain siliceux le matin.
- Voyez vous des fleurs stériles sur ma 1è photo au niveau des flèches ?
- Le zoom avec la 2è photo est là pour vous montrer le calice caractéristique des fleurs fertiles
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encore une avec le dompte-venin ou Vincetoxicum hirundinaria (= V.officinale) de la famille des Apocynacées comme les pervenches et le laurier rose entre autres.
puis un problème à résoudre : quel est le diamètre de la graine (aile comprise) de Spergula pentandra d'après la photo ?
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autres photos
d'abord dans la famille des Orchidacées : Cephalanthera longifolia vue le matin à l'arrivée au 1er arrêt près d'une voiture et en partie piétinée par notre horde
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puis dans la famille des Asparagacées, l' Ornithogale dont il faut observer le bulbe pour l'identifier, mais que Patrice a déclaré s'appeler désormais Ornithogalum angustifolium, je ne sais pas si les feuilles interviennent dans l'identification.
peut on supposer qu'il s'agit de notre ancienne O.umbellatum ?
Ce serait bien que Patrice actualise nos quelques connaissances en nous justifiant ce nom
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n'oublions pas la jolie petite Brimeura amethystina (ex.Hyacynthus amethystinus) vue en fin de sortie sur calcaire, dite très rare dans l'Hérault et l'Aude par Flore med.
elle est classée dans les Asparagacées incluant désormais son ancienne famille des Hyacinthacées
Dans Flora gallica, même classement mais erreur de la clef sans doute car le genre Brimeura n'y apparait pas, il devrait être vers 18'
par contre il est bien décrit avec ses 2 espèces p93
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sur calcaire dans l'après-midi, nous sommes arrivés trop tard pour la voir fleurie, partout parmi les Asphodèles, elle arborait sa capsule : Fritillaria pyrenaïca dans la famille des Liliacées
pour ceux qui ne connaissent pas la fleur, je mets une photo prise une semaine avant notre sortie, sur le Larzac sud le 09 mai 2018
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Merci Didier d'avoir répondu à ma place car je ne sais plus à quel "bible" me fier et mes noms varient de l'une à l'autre.
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en tout cas merci Didier pour ces explications et liens, mais Patrice, j'ai mal compris, j'ai pris pour nouveau nom l'ancien que tu me lançais, désolée pour cette histoire. Il faut dire que les noms tombaient drus ce jeudi avec cette richesse floristique !
Il est vrai que le matin tu m'as aussi affirmé avec autorité qu'on était au nord du Pic de Nore !!!! alors je t'inflige 2 nouvelles cartes pour te remettre le nord en place ;)
je rappelle au passage que la Montagne noire fait partie du sud du massif Central pour ceux qui ont contesté cette localisation.
Revoici l'explication géologique écrite plus haut :
"Nous étions bien dans le massif géologique de la Montagne noire à l' E-S-E du Pic de Nore et pas au nord.
Vélieux est situé dans le domaine sud de la zone axiale de la Montagne noire, comprenant un empilement de nappes de charriages (mises en place il y a -320 millions d'années, à l'orogénèse hercynienne) en partie couverts par des roches sédimentaires récentes du début de l'ère tertiaire (Eocène= environ- 40millions d'années)"
Je précise que la zone axiale est la zone rouge avec le Pic de Nore, de la carte geol ci jointe
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effectivement je n'avais pas la carte dans l’Å“il, j'avais l'impression que le Nore était loin au sud.
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Pour revenir à la Veronica austriaca subsp dubia, sur les sites de Tela Botanica et Florealpes, elle s'appelle maintenant Veronica orsiniana ... Mais comme Patrice note les plantes sur la base de SILENE ..... je laisserai donc la véronique avec son ancien nom !
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Oui, mais il utilise l'ancien référentiel de SILENE. Entretemps, le CBNM l'a actualisé et il est calé sur Taxref 10.