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SORTIES ET ATELIERS => Sorties Mycologiques et Botaniques => Discussion démarrée par: Michel Fauconnier le samedi 05 janvier, 2019, 23:04:54
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Bonjour à toutes et à tous,
Pour jeudi, Yolande C. nous propose une sortie à Saint Pargoire,
pour cela:
Rendez-vous à 9h30 à la gare de Bédarieux
ou
Rendez-vous à 10h30 à Saint-Pargoire sur le parking qui est derrière
la poste sur la D30 direction Villeveyrac, voir plan.
Nous prendrons le pique-nique dans le sac à dos.
A jeudi...
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1/ Compte-rendu de la sortie du 10-01-2019 à st Pargoire (34)
St Pargoire est un village situé à environ 80m d’altitude sur une plateforme de grès coquillier tendre (la molasse d’âge Miocène -15Ma). Il domine la plaine alluviale du fleuve Hérault sur sa rive gauche, à une latitude intermédiaire entre les villes de Pézenas et Clermont-l’Hérault. Un climat strictement méditerranéen règne dans ce lieu distant de 20km à vol d’oiseau de la mer Méditerranée.
Notre circuit botanique d’environ 4km, passe sur 3 types de roches à l’affleurement. Ce sont des roches sédimentaires à dominante calcaire (riche en CaCo3 = carbonate de calcium) mais de texture et granulométrie différentes (liée à une origine différente). Voir note ci-dessous. On peut penser que la part calcaire majoritaire de ces roches, a sélectionné une flore méditerranéenne aimant ou supportant le calcaire. Cependant on peut se demander si les légères variations de composition chimique et les différentes textures ont permis des variations de la flore. L’idée est donc de comparer la flore portée par ces 3 types de roches, c’est pourquoi je propose d’établir 3 listes différentes d’espèces, et que spontanément, 2 volontaires courageux en plus de moi-même se portent candidats pour noter les espèces repérées. La détermination des espèces sur le terrain est un travail en commun. Sacrée pression sur le scribe quand les noms fusent avec autorité et que l’on résiste pour vérifier sur la flore med. !
Les roches ne sont pas le seul facteur influençant la composition de la flore. Ces lieux sont cultivés ou l’ont été dans des périodes plus ou moins anciennes. Les modifications apportées à la végétation par l’Homme sont importantes : La molasse et le conglomérat argileux sont majoritairement cultivées en vignes, entretenues ou en friches ; avec de rares élevages (cochons noirs en plein air dans une vigne et une culture de sorgho ?). Le calcaire massif à sol squelettique porte une forêt méditerranéenne à chêne vert dominant, dégradée en brousse à chêne kermès ou en garrigue à certains endroits. Quelques rares murettes subsistent laissant penser à une agriculture ancienne ; les troncs n’ont pas un gros diamètre, la forêt a dû être exploitée pour le bois ou/et le charbon de bois. Une ancienne ligne de chemin de fer (ici tronçon entre Villeveyrac et St Pargoire) transformée en chemin empierré parfois encaissé parfois surélevé marque le paysage. On la suit dans la 1ère partie du circuit où elle forme un haut talus exposé plein sud et dont l’herborisation nous offre quelques jolies surprises. Ce talus montre un bel affleurement de molasse gréseuse contenant un grand banc d’huîtres fossiles. Il semble donc naturel à notre hauteur sur la portion suivie. L’est-il vraiment en haut du talus ? Ce talus raide n’a-t-il pas été modelé de main d’homme offrant ainsi une surface perpendiculaire aux rayons bas du soleil hivernal. Nous comparons donc des végétations différentes souvent appauvries, fruits des actions humaines, ce qui risque fort de fausser notre comparaison initiale ayant pour but de cerner l’influence de la nature des roches sur la flore ! De plus, le matin, les déterminations ont été fouillées, bien discutées et vérifiées, alors qu’après le piquenique, vu le retard pris dans le circuit, on a travaillé plus vite, en notant toutes les espèces annoncées par les uns ou les autres, le plus souvent sans vérification sur la flore ; des erreurs ne sont pas à exclure.
Il faudra donc être très prudent dans la comparaison des listes finales dont les différences ne pourront sans doute pas être interprétées facilement, étant donné les facteurs de variation autres que la nature des roches.
Notes : -Ma = abréviation représentant 1 million d’années
-Les 3 roches de notre circuit : 1-Molasse = grès sableux coquillier : on y a observé un banc d’huîtres fossiles (Ostrea crassissima) et de nombreux petits graviers quartzeux, mêlés aux débris de coquilles fossiles. Le sédiment à l’origine de cette roche est d’origine marine et littorale. Age = ère tertiaire, d’époque miocène moyen ou « Helvétien » = environ -15Ma 2-Calcaire massif, épais, d’origine marine et qui après émersion a subi une érosion continentale : il a été karstifié (dissolution lente du calcaire par l’eau chargée de CO2, entraînant la formation d’un réseau de galeries et cavités souterraines), le témoin en est le gouffre du Trou du Duc, situé au milieu de notre circuit. Age = ère secondaire, d’époque jurassique, oxfordien sup. = environ -60Ma 3-Conglomérat (= gros débris de roches cimentés) avec des zones marneuses (mélange argile-calcaire). Le conglomérat qu’on a observé est formé de gros cailloux arrondis calcaires (jusqu’à une dizaine de cm de diamètre). La proximité d’une faille et la faible usure laisse penser à un éboulis lié à la faille et érodé sur place ou ayant subi un transport très court, en milieu continental. Age = ère tertiaire, d’époque oligocène = environ -25Ma
Yolande Conèjos
2/ COMPTE-RENDU PAR JESSIE J.
C’est une charmante et agréable sortie que nous a proposé Yolande C. à St Pargoire.
L’arrivée au lieu de l’herborisation s’accompagne des explications de Yolande C. au sujet du parcours et des différentes sortes de terrains que nous allons rencontrer. La carte qu’elle nous montre est divisée en 3 zones : la molasse, le jurassique et le tertiaire et la liste des plantes de chacune sera établie par 3 personnes différentes Yolande C, Daniel B et. Jessie J. Dès le départ chaque touffe de feuilles, chaque « brindille » provoque une halte soit courte, soit prolongée, le but étant la détermination la plus exacte possible aidée par Flore med. Il ne fait pas chaud, Eole s’est levé en même temps que nous et cela peut être embêtant quand en plus il tourne les pages à l’insu de celle qui suit les différentes étapes ligne par ligne, un moment d’inattention et c’est le « bazar », cela ne correspond pas, et pour cause « on est ailleurs », mais il en faut plus pour perturber les débats et le fil reprend où il était perdu. Quelques plantes étaient en fleur, comme les Soucis, les petits Mufliers, les petites Véroniques de Perse, un petit Fumana jaune, les Scabieuses, les Silènes, les Bruyères multiflores, le Romarin entre autres. On peut voir dans la roche les traces de fossiles. 500 m sur 1 h 30 fait prendre conscience qu’à ce train -là « c’est pas demain la veille » qu’on fera le circuit, mais voilà les bords du chemin sont riches (encore plus que Crésus), on longe, ou on emprunte l’ancienne voie ferrée Montpellier —“ Toulouse, Guy en parle en connaissance de cause il prenait ce train matin et soir quand il allait en classe, on en voit des vestiges comme de vieux bâtiments ferroviaires. Nous pique-niquons à l’abri du vent et comme d’habitude les breuvages et les desserts sont de la partie. Ensuite nous nous engageons dans un lieu boisé de différentes espèces, chênes verts, chênes kermès, pistachiers, etc —¦, au fur et à mesure de la montée la vue se dégage sur la vallée, c’est beau, d’autant plus que le soleil est de la partie. Un dégagement dans la verdure permet de voir un petit « aven » « une grotte » un « trou » à plat dans la roche appelé « le trou du Duc », que certains peuvent visiter, explorer (pas moi). Le chemin du retour se fait par la route, on y trouve entre autre un hybride de pistachier, et un élevage de cochons noirs provoque une halte, Janine C. notre cinéaste et Michel F. notre photographe n’en ratent pas une miette et c’est d’un pas un peu fatigué mais content que l’on rejoint les automobiles.
Merci à Yolande C. pour cette très plaisante et intéressante découverte.
Jessie J.
Compte-rendu disponibles en téléchargement aux formats LibreOffice ou PDF en dessousâ–¼
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1/ Liste des plantes relevées dans la zone "bleue" ' (sur calcaire massif du jurassique) :
Viburnum tinus
Osiris alba
Ruscus aculeatus
Quercus ilex
Hedera helix
Smilax aspera
Brachypodium retusum
Rubra pelegrina
Asparagus acutifolius
Quercus coccifera
Dorycnium hirsutum
Pinus Halepensis
Spartium junceum
Cistus albus
Juniperus oxycedrus
Heracium sp
Staehelina dubia
Lonicera implexa
Thymus vulgaris
Cinerea arbutifolia
Odontites luteus
Phillyrea angustifolia
Genista scorpius
Ononis minutissima
Lavandula latifolia
Cistus monspeliensis
Bellis sylvestris
Erica multiflora
Cistus salviifolius
Coris monspeliensis
Daphne gnidium
Hymantoglossum robertianum
Aphyllanthes monspeliensis
Ruta angustifolia
Phomis lichnitis
Dorycnium pentatifolium
Pistacia terebinthus
Helicrysum stoechas
Euphorbia characias
Fumana thymifolia
Helianthemum sp
Pistacia lentiscus
Rosa sempervirens
Rosmarinus officinalis
Daniel B.
2/ Liste des plantes relevées dans la "zone rose", ère oligocène moyen et supérieur:
Asparagus officinalis
Cichorium intybus
Cistus albus
Cistus monspeliensis
Daphne gnidium
Dorycnium pentaphyllum
Erica multiflora
Globularia bisnagarica
Juniperus oxycedrus
Phillyrea angustifolia
Pinus halepensis
Pistacia xsaportae
Quecus coccifera
Quecus ilex
Rosmarinus officinalis
Smilax aspera
Jessie J.
3/ Liste des plantes relevées sur molasse.
1ère partie de l'itinéraire sur molasse
-Voici la Liste de noms latins.
-Pour la liste plus détaillée avec les noms français et l’écologie, voir le tableau à télécharger en page 2 de Botamycos
1-1-Talus de l'ancienne voie ferrée :
identifications soignées ou/et souvent vérifiées avec flore med
Allium polyanthum Schult. & Schult.f. ou A.ampelloprasum L.? trop jeunes
Ajuga iva (L.) Schreb.
Antirrhinum majus L.subsp non déterminée majus ou tortuosum ?
Arum italicum Mill.
Arundo donax L. sur talus près ruisseau
Asparagus acutifolius L.
Bituminaria bituminosa (L.) C.H.Stirt. (Psoralea bituminosa L.)
Borago officinalis L.
Bothriochloa barbinodis (Lag.)Herter
Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv.
Calendula arvensis L.
Carthamus lanatus L.
Centaurea aspera L. subsp aspera
Cistus albidus L.
Cistus monspeliensis L.
Clematis flammula L.
Clematis vitalba L.
Clinopodium nepeta (L.) kuntze (Calamintha nepeta (L.) Savi)
Cornus sanguinea L. subsp non déterminée
Coronilla glauca L. (C. valentina subsp glauca)
Crataegus monogyna Jacq.
Dactylis glomerata L. subsp non déterminée
Daucus carota L. subsp non déterminée
Diplotaxis erucoïdes (L.) DC.
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC
Dittrichia viscosa (L.) Greuter subsp viscosa
Echium vulgare L.
Erigeron sp. peut-être E.sumatrensis (Conyza sumatrensis)
Erodium cicutarium (L.) L'her. subsp non déterminée
Erodium malacoides (L.)L'Hér.
Eryngium campestre L.
Euphorbia amygdaloides L. subsp non vérifiée
Euphorbia characias L. subsp non vérifiée
Euphorbia nicaeensis All.
Euphorbia segetalis L. subsp non vérifiée
Ficus carica L.
Foeniculum vulgare Mill. subsp vulgare
Fumana ericoides (Cav.) Gand.
Galactites tomentosus Moench
Galium aparine L.
Geranium purpureum Vill. (G.robertianum subsp purpureum (Vill.)Nyman)
Geranium rotundifolium L.
Globularia bisnagarica L. d'après feuilles
Hedera helix L.
Helianthemum nummularium(L.) Mill
Helichrysum stoechas (L.) Moench subsp stoechas
Himantoglossum robertianum (Loisel.) P.Delforge (Barlia robertiana (Loisel) Greuter)
Iris germanica L.
Jasminum fruticans L.
Juniperus oxycedrus L. subsp oxycedrus
Laurus nobilis L.
Lavandula latifolia Medik.
Linaria repens (L.) Mill
Lonicera implexa Aiton
Lotus dorycnium L. (Dorycnium pentaphyllum Scop)
Malva sylvestris L.
Mercurialis tomentosa L.
Misopathes orontium (L.) Dumort. ?
Odontites luteus (L.) Clairv. peut -être et subsp non déterminée = subsp luteus
Olea europea L. subsp europaea
Osyris alba L.
Parietaria judaïca L.
Phagnalon sordidum (L.) Rchb.
Picris hieracioides L.
Pinus pinea L.
Pistacius lentiscus L.
Plantago lanceolata L.
Poterium sanguisorba L.
Prunus avium L. (Cerasus avium L. Moench.)
Prunus dulcis (Mill.)D.A. Webb
Prunus mahaleb L.
Quercus coccifera L.
Quercus ilex L.
Quercus pubescens Willd. (Q.humilis Mill)
Ranunculus bulbosus L.
Reichardia picroïdes L. (Roth)
Rubia peregrina L. subsp peregrina
Rubus peut être "section discolor"
Ruta angustifolia Pers.
Ruta montana (L.) L.
Salvia verbenaca L. ? subsp clandestina (L.) batt.
Scabiosa atropurpurea L. (Sixalis atropurpurea subsp maritima)
Scirpoides holoschoenus (L.) Soják ?
Sedum sediforme Jacq. (Pau)
Seseli tortuosum L.
Silene latifolia Poir.
Smilax aspera L.
Solanum villosum Mill. subsp ?
Sonchus oleraceus L.
Sonchus tenerrimus L.
Staehelina dubia L.
Stellaria media (L.) Vill
Tamaris sp
Thymus vulgaris L. subsp vulgaris
Trifolium angustifolium L.
Tripodion tetraphyllum (L.)Fourr. (Anthyllis tetraphylla L.)
Ulmus minor Mill.
Urospermum dalechampii (L.) F.W.Schmidt
Verbascum sinuatum L. ? les feuilles devraient être pennatilobées
Veronica hederifolia L.
Veronica persica Poir. ou V.polita Fries. ? Voir Botamycos
Viburnum tinus L.
1-2- Le long de la D30 route de Villeveyrac et près de la villa malgre :
Identifications rapides non discutées ni vérifiées sur une flore
Ecballium elaterium (L.) A.Rich.
Fumaria capreolata L.
Lactuca serriola L.
Lobularia maritima (L.) Desv. subsp maritima (Alyssum maritimum)
Mentha suaveolens Ehrh.
Piptaterum sp
Silene latifolia Poir.
Symphiotrichum subulatum (Michx) G.L. Nesom n'existe plus dans Flora gallica !
Torrilis sp
Trigonella alba (Medik) Coulot et Rabaute (Melilotus albus medik. )
Yolande Conèjos
Les trois listes sont disponibles en téléchargement aux formats LibreOffice ou PDF en dessousâ–¼
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Notre itinéraire est une boucle traversant 3 terrains géologiques différents mais à dominante calcaire :
1-la molasse d'époque Miocène = grès coquillier marin formant des sols sablo-argileux
2-le calcaire d'époque Jurassique massif dolomitisé en partie
3-les conglomérats calcaires et les marnes d'époque Oligocène
flèches rouges = itinéraire approximatif
gouffre = trou du Duc
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Mon petit résumé hebdomadaire photographique de notre sortie.
Merci à Yolande C. pour l'organisation de la journée et pour nous avoir brillamment conduit autour de St Pargoire.
1 Scabiosa maritima
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2 Veronica hederifolia
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3 Centaurea aspera
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4 Diplotaxis erucoides
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4bis Diplotaxis erucoides
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5 Lavandula latifolia
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6 Euphorbia segetalis
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7 Mercurialis tomentosa
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8 Helianthemum nummularium (L.) Mill.
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8bis Helianthemum nummularium (L.) Mill.
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9 Brachypodium retusum
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10 Ajuga iva
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11 Antirrhinum majus
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11bis Antirrhinum majus
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12 Erodium cicutarium
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13 Veronica persica ou Veronica polita Fries.
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14 Erodium malacoides
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15 Salvia verbenaca
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16 Poterium sanguisorba
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17 Antirrhinum majus
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18 Ecballium elaterium (L.) A.Rich.
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18bis Ecballium elaterium (L.) A.Rich.
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19 Silene latifolia
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20 Fumaria capreolata
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21 Lobularia maritima
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22 Melilotus albus
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23 Misopathes orontium
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24 Bellis sylvestris
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25 Erica arborea L.
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26 Pistacia x saportae
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Complément de Daniel B.
Des fossiles (des vrais, je ne parle pas des botanistes!)
1/ des coquillages
2/ des huîtres
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Toujours par Daniel, les botanistes.
Nous étions beaucoup plus nombreux (une petite vingtaine) mais le groupe s'est scindé en plusieurs morceaux.
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le départ est donné
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1 er tronçon le groupe au fond
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partie du parcours
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très concentré sur les déterminations
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toutes les positions il les a connues qui c'est ?
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fossile d'huitre trouvé par Christian
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le parcours dans le bois
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le trou du Duc gouffre grotte à visiter à explorer
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paysage
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élevage de cochons noirs
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chemin du retour
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Daniel B. montre une trace de blaireau euh! non il ne faisait pas partie du groupe
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La 8 nommée H. apenninum est erronée. Chez cette dernière, la fleur est blanche
Pour la 13, cette véronique a le port d'une V. polita. En plus, la longueur du pédoncule ne me paraît pas nettement plus longue que la feuille adjacente comme pour V. persica.
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-merci Daniel, sur le terrain on avait dit d'après la Flore med : Helianthemum nummularium et pas apenninum, d'après les critères examinés mais ça pourrait aussi correspondre à H.hirtum quand on voit la pubescence de la plante sur la photo,mais pas de poils glanduleux apparemment donc on en resterait plutôt à H.nummularium.
-pour la véronique, la longueur du pédoncule a été examinée sur le terrain, mais on était partagé vu qu'il n'y avait qu'une petite fleur en bout de rameau, était-elle typique en cette saison ? sur la photo on voit sur une fleur passée du bas un pédoncule assez long. Le pédoncule de V.persica doit depasser 1,2 fois la longueur de sa bractée. ici ce n'est pas net. Alors que choisir ?
-pour la photo 23, sur le terrain, j'avais dit que je pensais à Antirrhinum majus plante vivace et que je n'étais pas d'accord avec Misopathès orontium plante annuelle, celle photographiée avait à la base une grosse tige ligneuse.
Les feuilles de A.majus sont variables certaines sont étroites et les fleurs sont rouges comme sur la photo, alors que Misopathès orontium a des fleurs roses striées de rouge et un port plus grêle que sur la photo
D'après Flora gallica, il existe plusieurs sous espèces et variétés dont 2 subsp dans le 34 :
-subsp tortuosum dans le Var avec un taxon affine dans l'Hérault avec des "feuilles à L/l = 6 à 14 et corolle rose purpurin froid à palais maculé de blanc "
-subsp majus qui est pyrénéenéo-languedocienne avec "feuilles à L/l = 3 à 8 à corolle rouge-pourpre chaud ou... variable (cultivars) à palais maculé de jaune"
nous n'avons pas mesuré la longueur des feuilles sur le terrain
Michel as-tu d'autres photos des rameaux fleuris, pour voir les fleurs sous d'autres angles ?
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Voila tout ce que j'ai à te proposer en complément Yolande, rien de plus.
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Pour la 23, Misopathes orontium me va. C'est tout à fait son port et sa fleur mais, je n'étais pas sur le terrain ...
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la couleur de la fleur est effectivement plus typique de Misopathès orontium sur cette photo, mais alors comment expliquer la grosse souche ligneuse à la base de la plante pour une soi-disant annuelle ? de plus c'était une plante assez robuste pas à tige étirée comme une fin de floraison ou une plante grêle comme un début de floraison.
Ci joint un tableau en pdf pour compléter la liste de noms latins. Elle comprend la liste de noms latins, les noms français, et les préférences écologiques des espèces identifiées dans la 1è partie du circuit = sur molasse.
Vous pourrez commenter et comparer les listes...
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des touffes de feuilles pour :
-Ruta montana avec hampe de fruits desséchée
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et pour -Tripodion tetraphyllum