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[Elisabeth Collas]

Pour ce Jeudi, Jean-Louis a réussi à nous attirer dans une gardiole différente, et il a eu raison. Il a bénéficié d'un temps de rêve, choisi un parking contenant un nombre impressionnants de voitures, on n'a jamais vu les participants se garer aussi vite, en épis, en ligne, mais rapidos ! et hop, la troupe est partie , au bout de 100 m, l'écart était déjà grand entre les premiers, et ceux qui étudient, cherchent, observent et font la liste ( ça nous fera de la lecture pour l'hiver) , et c'est pour cela que je ne vous parlerai que des paysages : s'ouvrant de Mèze et ses parcs à huîtres, passant par les monts d'orb, les montagnes derrière St Guilhem, et retour à la mer, du 360°, un régal. En revanche, pas de souvenir du lieu dit "le badaud" , vous pouvez m'aider ?
nous avons admiré les tulipes australis, quelques orchidées, des cistes, beaucoup d'asphodèles (c'est bien ça ?). Nous n'avons pas manqué, avant de remonter dans nos carrosses, de faire le tour de l'abbaye en ruine (restaurée) en remerciant le ciel et surtout Jean-Louis de cette si belle journée, au parcours non escarpé, ce que nos articulations ont bien apprécié (c'est pour la rime)
à la prochaine !

[Jean-Louis Constant]

C'est à croire que tu n'avais d'yeux que pour l'usurpateur botaniste en chef, Badaud des garrigues, le mal nommé,
La garrigue du Badaud - (au singulier, elle, plus humblement, c'est sa nature (!!)) - est le plateau en face - en fait dans ton dos, puisque tu déjeunais en face de moi  - qui débutait vers l'Est, au pied du pylône sur lequel notre occitan alerte sexagénaire - ex-coutelier spécialiste de "Victorinox" - nous a fait une grimpée digne d'un bonobo dans ses meilleures dispositions arboricole. Pour les autres dispositions bien connues de l'espèce, je ne suis pas à même d'en juger et je m'y refuse expressément.

[Janine Coste]

Merci, Elisabeth, d’avoir ouvert cette page et  Jean-Louis pour la visite du Badaud. Depuis 18 ans que je côtoie un  badaud des garrigues, je ne voulais pas rater cette garrigue du Badaud, que je connaissais et aimais déjà, mais dont j’ignorais le nom. Il faut toujours connaître le nom de ses amis…..Pour vous parler de ce Badaud- là je citerai André Cablat :

    «  Le botaniste  peut y cueillir, en plus des labiées, culinaires et médicinales, toutes sortes de plantes intéressantes : l’orchis printanière, l’iris, l’œillet, le mélilot. L’entomologiste peut y rencontrer le scarabée et l’apollon flammé. L’ornithologue peut y observer les mÅ“urs de toutes sortes d’oiseaux. Le gourmet y cueillir selon la saison, l’arbouse, l’asperge, la truffe, la chanterelle ou le poireau. » extrait des Cabanes de défricheurs de la Gardiole de 1980 ( à lire sur le lien :
 http://www.wikigarrigue.info/files/fichier_ressource_Les_Cabanes_defricheurs_Gardiole.pdf

Je vois déjà Jean-Louis se frotter les mains rien qu’avec le titre ! ( référence à la sortie du 13 mars 2014 à Clermont l’Hérault) ! Ne te réjouis pas trop vite, s’il parle de « cabanes »  c’est pour éviter une répétition avec son précédent ouvrage «  les capitelles de l’Hérault ».
Quand au badaud des garrigues qui me fait battre la campagne chaque jeudi, je ne vous dirai rien. C’est mon jardin secret….

[Dominique Richard]

oui ,merci jean louis ,je connaissais ,moi aussi, ce secteur et je l'ai redécouvert avec beaucoup de plaisir
nous n'y avons pas fait de grandes découvertes botaniques mais le lieu est superbe
la preuve en image

[Jean-Louis Constant]

Ben finalement, je la préfère par la lorgnette de ton aquarelle, merci bien pour ton talent.

[Elisabeth Collas]

on a bien de la chance d'avoir une artiste qui nous offre de traduire autrement que par des mots, la tulipe de la journée ainsi que l'ambiance ressentie avec une petite troupe collée-serrée bien sage capable de marcher en étudiant,  et le patrimoine du jour, tout cela avec un poignet et doigts fragilisés (chute malencontreuse il y a 15 jours)

[Janine Coste]

Oui, félicitations à notre artiste, c'est une merveilleuse façon de rendre notre sortie. On en redemande !!

[Jean-Louis Constant]

on connaît l'homme à l'oreille cassée, désormais il faudra compter avec la femme aux doigts cassés,
double avantage à Dominique, d'une part car c'est plus difficile de peindre avec deux doigts cassés qu'avec une oreille, et d'autre part car elle connaît la postérité de son vivant à l'inverse du grand Vincent.

[Dominique Richard]

stop !n'en jetez plus ,vincent s'en retournerait dans sa tombe ,lui, mon préféré, qui le 1er m'a fait aimer la peinture