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[Janine Coste]

Message de Daniel :
Bonsoir à toutes et à tous,

 Pour ce jeudi, je vous propose de nous égarer dans la garrigue du terroir de Picpoul. N'ayez pas d'appréhension car je sais parfaitement me perdre dans les règles et même avec classe. Je possède un long curriculum vitae dans ce domaine. Donc emportez vos téléphones portables, un couteau suisse et des allumettes pour faire du feu (pour nous faire repérer par les hélicoptères de la Protection Civile, la nuit). Si, en plus, vous voulez manger n'oubliez pas votre sac à provision et vos liquides colorés (pas de menthe ni de grenadine) car nous serons hors de vue des voitures pour le casse-croûte.

 Deux rendez-vous :

 9 h 30 : parking de la gare de Bédarieux.
 10 h 15 : le long de la route avant le pont sur l'Hérault menant à Castelnau-de-Guers (voir plan ci-joint).

 Les bottes ne seront absolument pas nécessaires car tout le coin est sec comme une biscotte.

 A bientôt.

[Jessie Juszczakiewicz]

aux victimes  aux familles

[Jessie Juszczakiewicz]

pour  info   ce sont des pensées blanches  !!!

[Jessie Juszczakiewicz]

et  les anneaux olympiques  !

[Sylvain Garraud]

Pour les survivants de la ballade "à la conquête de la biscotte", un paysage de far west picpoulien

A rajouter dans la liste des plantes fleuries, vu par l"équipe de choc, domi, elisabeth et jacque : Echium vulgare L

[Jean-Louis Constant]

Dans la série: Les pierres parlent à ceux qui veulent bien les voir:
L'homme qui souffre ou qui ronfle ou qui....  à suivre??

[Janine Coste]

ou qui râle à cause de ces gens autour de lui qui se chamaillent à propos d’ophrys virescens ou araneola, de céraiste pumilum ou glomeratum ( ??  ce doit être des étrangers  ).
Il y en a même un qui lui montre  son………….

[Janine Coste]

Slip ! ……Ne cherchez pas, ce n’est pas son nom.

[Sylvain Garraud]

Le mien c'est play boy, chacun son style!

[Didier Vereeck]

Ça y est, ils sont repartis à fumer la moquette…

Bref.

Merci à Daniel pour nous avoir dégoté un joli parcours où alternaient vignes et garrigue dans un paysage de conglomérat gréseux latéritique à forme de boules, sans doute des figures d'érosion par le vent. Yolande recherchera plus précisément les conditions de formation de ces couches (allez, au boulot).

Sans attendre plus d'éclaircissements, nous avons organisé autour desdites boules de la taille d'un homme (et même d'une femme) un pique-nique de toute beauté (et comme il se doit, arrosé ; attention, les petits nouveaux…). J'avais mon boîtier mais par déshabitude à force de ne plus faire de photos, j'avais oublié de recharger la batterie… Donc je n'ai pas de clichés des roches.

La liste des plantes fleuries que je fournirai bientôt de manière subséquente est conséquente pour la saison, une quarantaine. Nonobstant, rien d'extraordinaire, mais les premiers ophrys et céraistes et une abondance de véroniques, Veronica polita, serpyllifolia, cymabalaria et persica en tapis magnifiques. Le lieu semble prometteur au printemps.

Au sujet des ophrys, Tison dans la Flore Med a pris un parti très globalisant, décrié par les orchidophiles les moins orchidopathes. Il a renommé Ophrys araneola en Ophrys virescens alors que d'après Jean-Marc Lewin des P.-O. que je préfère suivre pour les orchidées, il s'agit de deux espèces bien distinctes.

Ophrys virescens se démarque par une bordure jaune du labelle fine voire absente et un labelle moins « carré » car plus bombé, et enfin des pétales plus larges. Il pousse uniquement dans la garrigue. Ophrys araneola comporte une bordure jaune marquée, il est plus beau (couleurs plus tranchées et pousse sur les collines et surtout les monts), dans des pelouses sèches et non directement dans la garrigue.

[Didier Vereeck]

Comparaison des fleurs, à gauche en référence Ophrys araneola, à droite Ophrys virescens

[Didier Vereeck]

Et pour finir, des liens sur mes fiches à ce sujet :
http://www.fleursdusud.fr/index.php/or/oph-orm/1578-ophrys-araneola--ophrys-petite-araignee--orchidees-
http://www.fleursdusud.fr/index.php/or/oph-orm/1584-ophrys-virescens--ophrys-verdissant--orchidees-

[Jean-Louis Constant]

Didier, d'après l'atlas des orchidées provincialis trouvée dans le petit sentier et que tu as déterminé avec flore med serait inconnu pour l'hérault,
et virescens serait plus tardif (!!)
Est ce qu on peut pas être sur Ophrys araneola dans tous les cas.

[Didier Vereeck]

Pour araneola, je ne me fierais pas à la date de floraison cette année, car il y a beaucoup d'inversion : ce qui a poussé au moment du froid a du retard alors que le reste est soit en avance, soit en retard. De plus, le 12 mars pour un endroit comme ça, ce n'est pas si précoce. Mais je ne suis pas orchidophile. Et les différences sont ténues, sans compter une part de variabilité, donc…

À tout le moins, on peut affirmer que si c'était des araneola, ils ne sont pas du tout typiques (voir ma photo).

Quant à provincialis, c'est bien sûr une erreur de ma part, il s'agit d'Ophrys occidentalis (et nous sommes bien à l'ouest, pas en Provence !).

[Didier Vereeck]

Faite hier. Avec cet angle, on voit bien que le labelle est trop bombé pour araneola.

[Didier Vereeck]

Plantes fleuries le 12 mars 2015 à Pinet, voie domitienne, Forêt de Vallongue

48 espèces

Aphyllantes monspeliensis
Calendula arvensis
Carex halleriana
Cerastium pumilum
Crepis sancta
Diplotaxis erucoides
Echium vulgare
Erica multiflora
Erophila verna
Erodium cicutarium
Erodium malacoides
Euphorbia helioscopia
Euphorbia segetalis
Fumaria officinalis
Fumaria parviflora
Fumaria vaillantii
Genista scorpius
Geranium molle
Globularia alypum
Himantoglossum robertianum
Lamium amplexicaule
Lithodora fruticosa
Mercurialis annua subsp. annua
Muscari neglectum
Ophrys occidentalis
Ophrys virescens
Ornithogalum divergens
Platycapnos spicata
Poa annua subsp. annua
Potentilla neumanniana
Prunus dulcis
Prunus spinosa
Reseda phyteuma
Rhamnus alaternus
Rosmarinus offinalis
Scandix pecten-veneris
Senecio vulgaris
Sisymbrium irio
Sisymbrium orientale
Sonchus oleraceus
Stellaria pallida
Taraxacum obovatum
Thymus vulgaris
Veronica cymbalaria
Veronica hederifolia
Veronica persica
Veronica polita
Viburnum tinus

[Dominique Richard]

merci daniel pour cette jolie  ballade ,tu avais commandé le soleil qui plus est!
un petit bémol : tu avais promis de nous perdre il n'en a rien était ,pas l'ombre d'une hésitation ,ou de chemin de traverse aux issues improbables ,contrairement à ce que pourrait faire penser mon petit croquis ci dessous.

[Daniel Fournier]

Bravo Dominique tu nous as bien croqués. Je comprends ta déception concernant ma mauvaise performance. Je me remets de suite à l'entraînement pour être à la hauteur de ma renommée la prochaine fois.

[Sylvain Garraud]

Exact, mais qu'en est-il est des rescapés de la sorite, Jeanine et Yolande... Nous n'en savons rien!

[Janine Coste]

Rassure-toi Sylvain, Daniel est allé au bout du parcours sans nous perdre, Yolande et moi. Il avait intérêt car il était venu dans ma voiture. Tu nous retrouveras donc jeudi, fidèles au rendez-vous.
Merci de t'être inquiété pour nous.

[Jean-Louis Constant]

c'est toujours le même qui a les bonnes notes !!

[Franck Coudray]

Bonsoir,

J'ai un doute pour le nom à donner à l'Ophrys ci-dessous. C'est une Ophrys virescens non?

[Didier Vereeck]

Oui, tout à fait, avec son labelle plus court que le sépale médian et des pétales larges et ondulés (groupe aranéola), une bordure jaune mince et le labelle bombé = virescens.

[Franck Coudray]

Merci,
Quelqu'un aurait une idée du nom de l'espèce de Chara vue dans la petite mare en béton qui était à l'ombre?
Je dirais Chara globularis, mais c'est sans détermination précise!
Elle peut se maintenir en hiver, se trouve en eaux douces, conditions de milieu très variées. Tolérance caractéristique aux faibles luminosités et températures (elle était à l'ombre). Espèce cosmopolite très fréquente en Europe. Marais permanents ou temporaires.

[Patrice Delaumône]

déterminer un Chara sur photo, ? Il faut vraiment être très spécialiste; déjà qu'avec le specimen sous la bino etavec les "fructifcations" ce n'est pas très évident, je me garderai bien de proposer quoi que ce soit.

[Franck Coudray]

Bonjour,

J'ai un doute entre Carex halleriana et C. humilis. Est ce bien C. halleriana sur la photo?

[Daniel Fournier]

Carex humilis possède une inflorescence allongée avec les fleurs femelles étalées sur presque la totalité du bas de la tige. Pour carex halleriana l'inflorescence est groupée en haut de la tige. Donc, sur la photo il s'agit bien de C. halleriana.

[Franck Coudray]

Super, merci!

[Jean-Louis Constant]

Sic CR de Daniel F.:

"Malgré des efforts méritoires, j’avoue que je n’ai pas réussi à perdre le moindre participant alors qu’il y a eu des retours vers les voitures très échelonnés durant toute l’après-midi".
A dire vrai , je préfère me perdre seul que par ton intermédiaire, voila la raison de mon départ anticipé, à te lire, la suite m'a donné tort.

[Daniel Fournier]

De toute façon, je ne me perds pas avec le premier venu. Je sélectionne mes victimes.

[Didier Vereeck]

Et voici le CR de Monsieur


JEUDI 12 MARS 2015
Bois de Vallongue (commune de Castelnau-de-Guers)

Ce compte rendu devrait être bref car il n’y a rien à ajouter ou à retrancher sur cette journée botanique, tout fut parfait. Même Dominique R. le reconnaît (cf. Forum Botamycos), pourtant elle est, souvent, limite mauvais public. D’ailleurs, elle s’empresse de relever une promesse non tenue (nous sommes en pleine campagne des départementales, je suis donc gracié). Malgré des efforts méritoires, j’avoue que je n’ai pas réussi à perdre le moindre participant alors qu’il y a eu des retours vers les voitures très échelonnés durant toute l’après-midi. Nous étions une trentaine au moment du casse-croûte, à la fin du circuit nous n’étions plus que trois ! J’ai déjà longuement épilogué sur ce phénomène sidérant donc, je n’en rajouterai pas une couche.
Il faut que j’attire l’attention des autres organisateurs de nos herborisations tout azimut sur le comportement inacceptable de Dominique B.. Jusqu’à ces dernières années, elle se contentait de me contredire, comme beaucoup d’autres, dans mes déterminations. C’est normal, d’ailleurs, généralement j’approuve la proposition de mon interlocuteur tout en notant le nom auquel je suis arrivé pour le compte rendu. C’est ce qu’il est convenu d’appeler des échanges ʺ gagnant- gagnant Êº puisqu’en définitive tout le monde est content. Là où il y a problème, c’est qu’elle a, visiblement, décidé, il y a peu, après un retour de Belgique, d’utiliser sa voiture d’une manière dangereuse dans le seul but de réduire la durée de nos sorties hebdomadaires. Les faits parlent d’eux-mêmes. L’année dernière à Salvergues, son véhicule se retrouve en équilibre instable sur le haut d’un talus. Motif, frein à main non serré. Bilan des opérations de secours, une grosse heure de perdue. Jeudi dernier, le chauffeur de ma voiture de fonction prend la tête de la longue colonne afin de guider tout le monde vers le point de départ de notre tour pédestre. Tout en roulant lentement, au bout de 2 km kilomètres, nous nous apercevons que seulement trois voitures nous suivent sur la douzaine au départ. Nous faisons encore un kilomètre en diminuant notre vitesse de moitié. Toujours rien ! Inquiets nous nous arrêtons sur le bas-côté pour attendre. Une demi-heure passe, enfin Jean-Louis vient nous porter des nouvelles. Dominique B. est partie avec la porte du coffre ouverte et le sac à dos de Jean-Marie a fini sur la route ! Lui-même a échangé quelques injures avec un cycliste qui n’appréciait pas l’embouteillage provoqué par l’incident. Total, nous démarrons nos explorations avec, à nouveau, une heure de retard. Quand je vous écris que la vie devient de plus en plus compliquée pour les organisateurs ce n’est pas pour nous faire mousser. Après cela, certains participants me demandent, ce n’est pas rare, où ai-je prévu de nous arrêter pour la pause repas ?!! Si je suis en forme, je me tais. Si je suis fatigué, je tousse. Si je suis de mauvais poil, je peste.
Heureusement, par la suite nous avons pu rattraper une partie du temps perdu puisque j’avais prévu d’emprunter la Via Domitia, c’est-à-dire l’autoroute A IX des romains, pour lancer dans des conditions idéales notre programme de la journée . En deux heures, nous avons  parcouru moins d’1 km…
Il faut préciser que Didier nous a d’abord montré un Ophrys virescens en fleur sur le bas-côté et qu’il lui a fallu nous expliquer pourquoi il était virescens par rapport aux autres. Avec le bruit des chars qui passaient à bride abattue sur la voie toute proche, il a eu beaucoup de mal à se faire comprendre. Cent mètres plus loin il a voulu faire de même avec Ornithogalum divergens dont personne n’avait entendu parler. Là également, ça nous a pris un temps certain. Revenu chez moi, je me suis permis d’approfondir la question. Il s’avère que O. divergens Boreau, 1857 est le nom valide (Taxref 7) pour O. umbellatum sensu H.J. Costes (différent de O. umbellatum L.). Cette équivalence ne fait pas l’unanimité parmi les botanistes, notamment la ʺFlore de la France méditerranéenne continentaleʺ l’a adoptée ʺFlora gallicaʺ non. Elles sont pourtant sorties presque ensemble et sont du même co-auteur, Jean-Marc Tison !
Toute à sa découverte de la botanique de terrain, Yolande a profité de l’ambiance euphorique quasi estivale pour nous poser une question simple mais dont la réponse a été cafouillée et donc peu convaincante. A tête reposée et surtout après avoir consulté mes flores, je suis en mesure de lui préciser que, pour le Prunus spinosa (= prunellier) les rameaux stériles de l’année sont pubescents dans la zone de croissance alors que le Crataegus monogyna (= aubépine)  est glabre à éparsement pubescent (sic). A la reprise de la végétation, en l’absence de feuilles ceci permet de les différencier. Je me doute que le plus difficile doit être de reconnaître les rameaux stériles des autres à la veille du printemps. Je n’ai jamais essayé. Quand on a un peu l’habitude, le port de l’un et de l’autre est suffisant, même sans feuilles ni fleurs, puisque le premier est drageonnant et l’autre non.

Bon, pour un compte rendu sensé être sibyllin je constate que je me suis laissé emporté, encore une fois. Pour le prochain, j’écrirai télégraphiquement.

                                    Daniel F.

[Didier Vereeck]

Et sa liste


JEUDI 12 MARS 2015

Bois de VALLONGUE (commune de Castelnau-de-Guers)

Plantes fleuries : 52 taxons

Ailanthus altissima (Mill.) Swingle, 1916
Allium polyanthum Schult. & Schult.f., 1830
Aphyllanthes monspeliensis L., 1753
Arundo donax L., 1753
Asparagus acutifolius L., 1753
Asphodelus fistulosus L., 1753
Bituminaria bituminosa (L.) C.H.Stirt., 1981
Bothriochloa barbinodis (Lag.) Herter, 1940
Brachypodium phoenicoides (L.) Roem. & Schult., 1817
Brachypodium retusum (Pers.) P.Beauv., 1812
Buglossoides arvensis (L.) I.M.Johnst., 1954
Bupleurum rigidum L., 1753
Calendula arvensis L., 1763
Carex halleriana Asso, 1779
Catananche caerulea L., 1753
Centaurea aspera L., 1753
Cerastium pumilum Curtis, 1777
Cichorium intybus L., 1753
Cistus albidus L., 1753
Cistus salviifolius L., 1753
Clematis flammula L., 1753
Convolvulus lineatus L., 1759
Coris monspeliensis L., 1753
Coronilla valentina subsp. glauca (L.) Batt., 1889
Crataegus azarolus L., 1753
Crepis sancta (L.) Bornm., 1913
Cynoglossum creticum Mill., 1768
Dactylis glomerata L., 1753
Daphne gnidium L., 1753
Daucus carota L., 1753
Diplotaxis erucoides (L.) DC., 1821
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., 1821
Dittrichia viscosa (L.) Greuter, 1973
Dorycnium hirsutum (L.) Ser., 1825
Dorycnium pentaphyllum Scop., 1772
Echium plantagineum L., 1771
Echium vulgare L., 1753
Erica multiflora L., 1753
Erodium ciconium (L.) L'Hér., 1789
Erodium cicutarium (L.) L'Hér., 1789
Erodium malacoides (L.) L'Hér., 1789
Erophila verna (L.) Chevall., 1827
Eryngium campestre L., 1753
Euphorbia helioscopia L., 1753
Euphorbia nicaeensis All., 1785
Euphorbia peplus L., 1753
Euphorbia segetalis L., 1753
Euphorbia serrata L., 1753
Ficus carica L., 1753
Foeniculum vulgare Mill., 1768
Fumana ericoides (Cav.) Gand., 1883
Fumaria officinalis L., 1753
Fumaria parviflora Lam., 1788
Fumaria vaillantii Loisel., 1809
Galactites elegans (All.) Soldano, 1991
Genista scorpius (L.) DC., 1805
Geranium molle L., 1753
Geranium rotundifolium L., 1753
Globularia alypum L., 1753
Globularia vulgaris L., 1753
Helianthemum hirtum (L.) Mill., 1768
Helminthotheca echioides (L.) Holub, 1973
Hypericum perforatum L., 1753
Juniperus oxycedrus L., 1753
Lactuca virosa L., 1753
Lamium amplexicaule L., 1753
Lavandula latifolia Medik., 1784
Linaria repens (L.) Mill., 1768
Lithodora fruticosa (L.) Griseb., 1844
Lonicera etrusca Santi, 1795
Lonicera implexa Aiton, 1789
Malva sylvestris L., 1753
Marrubium vulgare L., 1753
Medicago arabica (L.) Huds., 1762
Medicago littoralis Rohde ex Loisel., 1810
Mibora minima (L.) Desv., 1818
Muscari neglectum Guss. ex Ten., 1842
Olea europaea L., 1753
Ornithogalum divergens Boreau
Phillyrea angustifolia L., 1753
Phillyrea latifolia L., 1753
Phillyrea media L., 1759
Phlomis lychnitis L., 1753
Pinus halepensis Mill., 1768
Piptatherum miliaceum (L.) Coss., 1851
Pistacia lentiscus L., 1753
Pistacia x saportae Burnat, 1896
Plantago lanceolata L., 1753
Platycapnos spicata (L.) Bernh., 1833
Poa annua L., 1753
Potentilla neumanniana Rchb., 1832
Prunus dulcis (Mill.) D.A.Webb, 1967
Prunus spinosa L., 1753
Quercus coccifera L., 1753
Quercus ilex L., 1753
Reichardia picroides (L.) Roth, 1787
Reseda phyteuma L., 1753
Rhamnus alaternus L., 1753
Rosmarinus officinalis L., 1753
Rumex bucephalophorus L., 1753
Rumex intermedius DC., 1815
Rumex pulcher L., 1753
Salvia verbenaca L., 1753
Sambucus nigra L., 1753
Sanguisorba minor Scop., 1771
Scandix pecten-veneris L., 1753
Schoenus nigricans L., 1753
Sedum sediforme (Jacq.) Pau, 1909
Senecio vulgaris L., 1753
Silene vulgaris (Moench) Garcke, 1869
Silybum marianum (L.) Gaertn., 1791
Sisymbrium orientale L., 1756
Smilax aspera L., 1753
Sonchus oleraceus L., 1753
Spartium junceum L., 1753
Staehelina dubia L., 1753
Stellaria pallida (Dumort.) Piré, 1863
Taraxacum obovatum (Waldst. & Kit. ex Willd.) DC., 1809
Teucrium polium L., 1753
Thymus vulgaris L., 1753
Verbascum sinuatum L., 1753
Veronica cymbalaria Bodard, 1798
Veronica hederifolia L., 1753
Veronica persica Poir., 1808
Veronica polita Fr., 1819
Viburnum tinus L., 1753
Beta vulgaris subsp. maritima (L.) Arcang., 1882
Mercurialis annua L. subsp. annua
Scabiosa atropurpurea var. maritima (L.) Fiori, 1903
Himantoglossum robertianum (Loisel.) P.Delforge, 1999
Ophrys virescens Philippe, 1859
Ophrys arachnitiformis Gren. & Philippe
Rhaponticum coniferum (L.) Greuter, 2003

[Franck Coudray]

Il me semble qu'on a aussi vu la touffe d'un Carex Humilis!!

[Didier Vereeck]

Oui, c'est vrai, d'après Guy, mais j'ai oublié de noter, et je suis incompétent pour statuer surtout d'après une touffe uniquement en feuilles. Je ne sais pas si Daniel confirme ?

[Daniel Fournier]

Je n'ai pas vu la touffe. Si elle était en "rond de sorcière", il y a des chances pour que ce soit C. humilis. Attention, à part quelques cas particuliers ( C. pendula, C. rupestris, C. flacca ...) il est très périlleux de vouloir déterminer un carex à partir de ses seules feuilles (sans inflorescences, ni utricules, ni biotope, ni caractéristiques du système racinaire) en tout cas pour moi avec le niveau de connaissances botaniques qui est le mien.

[Didier Vereeck]

Et voici la réponse de Jean-Marc Lewin au sujet de l'ophrys, aïe aïe aïe !

« En l'état, je ne pense pas grand chose car la fleur n'est pas bien ouverte, mais il me semble y déceler Ophrys aranifera (angle fermé et champ basal plus clair). »

[Franck Coudray]

pour quel Ophrys?

[Daniel Fournier]

La pseudo-O. virescens.

[Didier Vereeck]

Je pense que les deux étaient Ophrys aranifera, avec les sépales linéaires, plus étroits que araneola, très ondulés, et l'appendice du labelle dans une petite échancrure. En début de saison, c'est d'ailleurs logique et je crois que chaque année on s'est trompés, du moins depuis que je viens (d'après mes photos). Il faudra que j'éclairicisse la raison.

[Jessie Juszczakiewicz]

Ophrys aranifera   le gynostème se termine par un bec court