Compte rendu
Sortie botanique du 11 juillet 2019 entre le Bousquet d’orb et Avène près de Sérieys en 1 er lieu et en 2ème lieu au col des Clares et val de Vernazoubres.
Sortie proposée par Dominique B.
C’est un groupe de 11 joyeux drilles qui s’est lancé euh ! non un peu fort !! qui s’avance au pas des botanistes c’est-à-dire des haltes fréquentes et des parcours minimalistes pour la plupart.
Après s’être garées àl’ombre sur une petite aire de stationnement les automobiles nous expulsent àl’extérieur.
On longe la route et l’on y rencontre les fleurs habituelles àsavoir la Mauve sylvestre, la Laitue scariole, la Scabieuse, la Luzerne cultivée, il y en a un champs en contrebas, la Psoralée bitumeuse, L’ Andryale àfeuilles entières toute en douceur, entre autres.
Pour les déterminations approfondies c’est Dominique B. qui officie, aidée par Janine C., Mireille P-M., Brigitte C. ainsi que Roland D. qui avec sa gouaille inimitable et son accent du sud met du « piment » dans notre « bouillon de culture ».
Puis on traverse la route après avoir regardé àgauche et àdroite
(c’est pour cela que l’on est encore là).
Un chemin quelque peu caillouteux et qui monte accueille nos pas chaussés comme il se doit.
Une halte devant une barrière faite d’un bois posé sur un piquet et avec un panneau « entrée interdite » fait dire àcertaines « ce n’est plus comme avant » avant quoi je sais pas !! mais c’est sans compter sur la bravoure de notre preux chevalier Roland qui sans hésitation soulève le bois et nous permet de passer, advienne que pourra !!!
Avec le ciel bleu ou brille un soleil déjàtrès présent auquel nos peaux nues sont offertes nous avons tendance àprofiter de l’ombre des arbres dont des Châtaigniers, les fleurs encore en vie ne sont pas nombreuses, on y voit la Bruyère cendrée, la Callune, la Lavande stoechas, les Cistes àfeuilles de sauge en fruit, un Rosier des chiens, sans odeur, ni glande précise Dominique B., entre autres.
Bernard B. un caillou en main nous dit c’est du « granit de Mendic » c’est bien on est rassuré, nous voilàheureux avant d’être tout bronzé, si on tombe ce sera sur du beau, ouf !!
Il ajoute que c’est un chemin fait au bulldozer et on constate qu’il n’y aura rien de plus comme plante donc on redescend, merci àMireille et àManon la grande petite fille de Brigitte de m’avoir aidée.
On revient sur la route que l’on longe encore un peu on y voit un Arome d’Italie, un Ail dressé fièrement qui contraste sur les rochers, certains et certaines descendent dans le lit d’une rivière àsec ils y déterminent quelques plantes dont une petite Spiranthe d’été, Anne marie B. prend des notes et Chrystelle prête une oreille attentive aux noms mentionnés.
Jean- Paul R. et moi nous retournons aux voitures, chemin faisant une Clématite des haies contraste dans la verdure, une vigne montre ses grandes feuilles et me fait penser àAdam et Eve qui en faisait leur « habit », les voitures sont toujours àl’ombre des arbres et en contrebas une rivière coule des « jours heureux » on trouve dans le petit sentier qui y mène des Lysimaques, des Saponaires et des Joncs entre autre, c’est très agréable d’entendre le clapotis des cascades et ce murmure semble rafraîchir l’atmosphère.
Et c’est àl’ombre (j’insiste) que le groupe (sans Brigitte et Manon qui ont dù retourner) s’installe sur une table en bois installée pour nous !! enfin ! on peut rêver !!!
Une petite « bise » légère nous accompagne tout au long du pique -nique qui fut très convivial ainsi que « gouteux ».
On y serait bien resté, mais une suggestion de ma part sur une sortie que l’on avait faite avec Guy en septembre 2014 prend forme au « col des Clares et val de Vernazoubres » surtout que Roland dit ce n’est pas loin, je me souviens que l’on y avait vu des fleurs, et c’est en file indienne que l’on s’y rend, Anne Marie et jean Paul quant àeux s’en retourne.
Et quand on arrive là-bas je reconnais le début du parcours, mais ensuite plus rien n’est pareil, je ne reconnais rien, je me rappelle qu’il y avait quelques maisons, une chapelle, ça, ça y est toujours mais tout àl’air plus « propre » « comme nettoyé », en 5 ans cela change dommage, mais on fait avec ce que l’on a.
On se gare àl’ombre (j’insiste encore), l’endroit est verdoyant et plaisant quand même, au milieu de la route et des quelques maisons coule une rivière où un Saule pleureur majestueux dont le feuillage fait joliment la révérence, caresse les petites cascades , et nous offre un ombrage des plus réjouissant.
Un sentier àl’arrière des maisons invite àla promenade vers la forêt et c’est lui qui nous emmène cet après -midi, une prairie où se mêle les plantes sauvages et cultivées débute les déterminations, on y voit l’Armoise commune, une Lavatère,
des Escholtzia de Californie si jolis, si graciles avec leurs pétales d’un joyeux jaune orangé, aux propriétés telles que : facilite l’endormissement grâce àun hypnotique naturel de la famille des alcaloïdes, la californidine présentant l’avantage de ne pas provoquer d’accoutumance, sédative sans être narcotique, elle est tolérée notamment par les enfants dont elle calme l’intense agitation précédant, chez certains l’endormissement, c’est un anxiolytique naturel.
Le fruit de la Nigelle de Damas nous ravi toujours, la Grande Camomille même si elle est petite de taille et dans un mur de pierres une Ancolie commune pousse àl’horizontale protégée par une Glycine où quelques grappes de fleurs sont encore présentes, des Lilas clôturent le jardin d’une des maisons, un Phlomis poilu et blanchâtre se protège des rayons ardents du soleil, le joli bleu d’un bosquet d’Hortensias tranche sur la verdure, entre autre.
Le sentier continue avec un des côté boisé le long d’un talus et de l’autre les jardins des maisons en contrebas, les ronces sont très présentent, aïe !! Plusieurs haltes pour détermination ont lieu, vous aurez la liste faite par Mireille P-M. bientôt.
On peut dire que la caméra de Janine C. a été rassasiée, nous faisons demi -tour et nous nous reposons un moment sous le Saule pleureur où quelques grosses pierres nous servent de sièges et une dame nous rejoint et nous parle de la vie antérieure de cet endroit.
Puis chacun s’en retourne dans sa demeure, merci àJanine pour le co-voiturage.
Merci àDominique B. pour cette très agréable sortie.