COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
Il était une fois, euh non !! Il était plusieurs fois, c’est-à -dire chaque jeudi, de chaque
semaine, de chaque année qu’un groupe de botanistes emmené par l’une ou par l’un,
s’égrène (pas choisi au hasard) sur les chemins de campagnes, de montagnes pour le plaisir
de chercher, de s’émerveiller devant cette nature souvent surprenante qui nous grandit Ã
chaque fois et nous amène à une plénitude inégalée.
En l’occurrence ce jeudi 8 août 2019 c’est Roland D. qui a la bonne idée de proposer une
sortie au lac de Vézoles.
Après une ascension sous les meilleures auspices grâce aux magnifiques paysages qui se
présentent devant nous, nous arrivons au lieu de rendez-vous.
Déjà les 1 ers arrivés sont en train d’herboriser et nous font part de leur trouvaille,
notamment un Séneçon aux feuilles de roquette qui se dresse fièrement au milieu de la
prairie, ensuite c’est en file indienne que l’on se dirige en automobile vers le lac de Vézoles,
où un endroit ombragé est bienvenu comme aire de stationnement.
Un large chemin bordé de Platanes accueille les pas des 14 botanistes qui ont répondu Ã
l’appel du grand large.
Et c’est le cas de le dire puisque c’est un grand, grand champ fauché qui nous amène vers un
cours d’eau le ruisseau de Bureau (nous les retraités cela nous rappelle, bon ça va, on ne va
pas s’attarder), plusieurs haltes sont nécessaires pour les déterminations telles que :
Renoncule petite douve, Achillée millefeuilles (on a pas compté, je précise),Cirse des marais,
Saule pourpre, Saule, Chêne vert, Illécèbre verticillé, Renouée bistorte, Céraiste commun,
Galeopsis des champs, Myosotis des champs, Millepertuis des champs, Séneçon livide,
Corrigiole des grèves, Gaillet gratteron, Potentille dressée, entre autres.
Mais l’autre côté du ruisseau est trop tentant et c’est à chacun son truc pour traverser, soit Ã
la nage, euh non !!! J’exagère il y a 8 cm d’eau, soit les pieds dans l’eau (moi), soit un pied
sur les pierres et l’autre à côté, soit un pied sur les pierres et l’autre sur un mince tronc de
bois et qui c’est qui est aux aguets du plouf Éventuel, c’est Janine et sa caméra gloutonne,
bien sûr.
Comme bien souvent la bonne humeur règne, surtout avec nos « Titis » du sud et leur
gouaille inimitable Janine et Roland qui s’en donne à cœur joie.
Michel souvent est mis à contribution, on le voit le bras tendu vers le ciel, à genoux penché
sur une proie ce qu’il fait sans rechigner malgré son dos pas au top.
Le lac de Vézoles est notre horizon, « une grande étendue d’eau quelque peu rétrécie par la
sécheresse de cette année » fait remarquer Mireille.
Ensuite on retraverse toujours de la même façon et dans une prairie non fauchée on voit la
Reine des prés, le Lysimaque des bois entre -autres, puis notre périple continue en
empruntant (on l’a rendu après) un chemin qui fait la boucle et sur lequel on herborise sans
relâche, on y rencontre :
le Hêtre sylvestre, l’Alisier blanc, la Knautie, la Scabieuse, la Linaire striée, la Vipérine, le
Millepertuis perforé, la Verveine officinale, le Galéopsis tétrahit, le Mélilot blanc, la Petite
Bardanne, la Molène bouillon blanc, l’Armoise, l’Eupatoire chanvrine, entre- autre.
On arrive aux voitures pour prendre les repas et on chemine vers un grand champs fauché.
C’est à l’ombre des arbres, avec le ciel bleu, le soleil et la nature pour témoin que l’on se
restaure, le resto nature est ce qu’il y a de mieux pour des amoureux du grand air comme
nous, on y est si bien, on serait bien resté mais on ne peut point, dommage.
Ensuite on s’engouffre dans un bois à l’orée des tourbières, on y voit :
l’Angélique des bois, la Calta des marais aux grandes feuilles en cœur, le Cerfeuil doré, la
Lampsane intermédiaire. Roland est à la recherche d’une plante mais ne la trouve pas alors
on fait demi-tour, personnellement j’abandonne et je reste près des voitures tandis que les
autres continuent le long de la route ils y voient :
un arbuste aux grappes de fruits rouges le Sureau rouge et la Balsamine à petite fleur,
et c’est contents de leurs découvertes qu’ils reviennent. Après un au revoir, chacun s’en
retourne vers sa chaumière en admirant encore les paysages verdoyants qui s’offrent à nous,
on va encore pouvoir rêver, rêver de ces belles couleurs, de ces belles fleurs et de cette eau
si limpide qu’on y voyait nageant les petits poissons.
Merci Roland pour cette très belle et intéressante sortie.
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