COMPTE-RENDU DE JESSIE J.Colombières (cela fait penser aux douces Colombes !) c’est la patrie de Brigitte
C. et c’est elle qui propose cette sortie.
Une aire de stationnement près de la petite chapelle de Ste Colombe accueille
les automobiles et le débarquement des 25 botanistes qui ont répondu Ã
l’appel du grand air et des découvertes florales.
Le groupe s’engage, après avoir traversé la route en ayant regardé à gauche et
à droite, dans un petit sentier en terre un peu caillouteux et plus ou moins
large (plutôt large quand même).
C’est une sortie toute en douceur qui fond comme un morceau de sucre,
lentement avec ce goût délicieux qui envahit notre être tout entier.
Ce petit chemin bordé de chaque côté de plantes parfois encore en fleurs,
souvent en fruits ou fanées, d’arbustes et d’arbres qui forment un ombrage
très apprécié car déjà dans le ciel bleu le soleil brille et ses rayons qui jouent Ã
cache-cache avec la ramure nous font profiter de cette ombre bienvenue.
Comme bien souvent des groupes se forment, il y a les rapides, les pas pressés
mais quand même et les assidus, là on ne parle même plus d’avancer, ils
mettent juste de temps en temps un pied devant l’autre car ce qui importe ce
sont les déterminations exactes.
Cette fois c’est Guy avec sa tablette et Christine avec ses connaissances, qui il
faut bien le dire est une « fortiche » dans ce domaine, qui s’y collent, les
critères énoncés trouvent une réponse, mais pas toujours évidente avec ceux
qui la loupe à l’œil et l’échantillon à la main, énonce une chose, et un autre,
une autre chose, ce qui provoque un méli-mélo digne d’un « mikado » jeté à la
volée.
Les rires provoqués malgré eux mettent une ambiance aussi joyeuse qu’un film
de Charlie Chaplin, avec les « poils » l’un n’en voit pas, l’autre oui, pour enfin
dire oui il y en a, puis «les bractéoles» voyantes ou pas, les feuilles larges
lancéolées ou linéaires, les « ombelles » nombreuses en général ou peu
nombreuses en général, les « fruits » ovoïdes -arrondis(très précis) couverts de
tubercules grisâtres ou brunâtres ou petits tubercules blancs
ce qui fait que
c’est au rythme de la tortue que le « groupinet » des assidus s’est petit à petit
avancé.
L’exemple pour cette détermination a pour acteur le :
Bupleurum praealtum Buplèvre à feuilles de jonc.
Ces discussions à propos de certaines plantes, il y en a eu pas mal, un petit
arbuste aux feuilles ternes fait dire à certains c’est un Laurier tin, les autres non
ce n’est pas un Laurier tin, d’autres d’intervenir si c’est un Laurier tin mais
comme il est à l’ombre il est plus chétif et moins brillant, intervention de
Janine, Sébastien et Yoland pour celui-ci.
Bernard B., lui montre le fil tendu entre les parties quand on coupe une feuille
de cornouiller en 2.
Janine nous espionne, nous guette, nous surprend toujours la caméra rivée Ã
l’œil, afin de mettre nos travers à l’endroit qui fait rigoler.
Brigitte, elle, soucieuse que tout ce petit monde soit au « top » va d’un groupe
à l’autre, nous montrant ceci ou cela d’intéressant.
Roland avec sa « gouaille » inimitable n’est pas en reste pour les
déterminations et les rigolades.
Des petites anecdotes sont aussi à l’ordre du jour comme celle que nous a dite
une des participantes à propos des Briza media :
On l’appelle aussi « langue de femme » parce que ça bouge tout le temps, ah
bon !!!
Janine avec l’Osyris ne résiste pas et dit : y a-t-il une raie au milieu ?
Et pour déterminer si c’est une Euphorbe casser la tige et voir si, il y a du
lait !!!
Sous les arbres un amas de rochers couverts de mousses donne une impression
de «conte de fées», on s’attend à voir surgir les petits « elfes » de la forêt,
qu’auraient-ils donc à nous raconter ? Nous emmèneraient-ils vers leur
royaume où tout fini toujours bien ? On peut rêver, non !!!
Les déterminations des arbres, Guy c’est son truc, il s’y connaît, aidé aussi par
Sébastien.
La liste des plantes vous est déjà communiquée, ce qui explique que je ne
m’étendrais pas là -dessus (non, je vais rester debout) afin de vous faire part
des péripéties de la journée.
On est passé sous un petit tunnel puis sur un petit pont, au-dessus d’un
ruisseau quelque peu asséché, il y avait dessiné une « marelle » et c’est Roland
qui en a fait la démonstration, filmé par qui ? Je vous laisse deviner, cela nous a
rappelé notre jeunesse, donc il n’y a pas si longtemps !!! (J’entends déjà les
commentaires).
On voit en levant la tête, oui puisque pour les plantes on est souvent penché, le
Caroux et Brigitte d’expliquer Cebenan, la femme couchée dont la chevelure
tombe dans les gorges d’Héric.
Une menthe religieuse (un insecte, au cas où) (qui mange le mâle quand la
copulation est terminée) a élu domicile sur l’épaule de Bernard B. et lui
prodigue des caresses derrière l’oreille !!!
On a emprunté (on l’a rendu après) en partie la voie verte et puis on est allé sur
le terrain d’un particulier, le domaine de Rodié qui était un moulin au bord de
l’orb.
Christine s’est proposée (il en faut) pour aller chercher dans l’eau et ramener
sur terre une liane dégoulinante de :
Myriophyllum spicatumUne haie d’honneur de Sureau yèble en fruit donnait à ce lieu un air de « petits
soldats » bien alignés.
C’est d’ailleurs à l’ombre des arbres que les ripailles eurent lieu avec l’Orb en
ligne de mire, des canoés-kayaks voguaient sur cette eau verte qui reflétait le
paysage environnant.
Vraiment très agréable d’autant plus que les desserts furent à l’honneur avec la
délicieuse tarte aux prunes de Brigitte, les oreillettes de « Madame de
Toulouse », les rochers à la noix de coco de Odile et Alain, et le p’tit café de
Brigitte pour finir en beauté.
Un moment très agréable et zen, on serait bien resté mais comme d’habitude
on ne peut point et on se remet en route des étoiles dans les yeux, la tête dans
les nuages, des couleurs dans nos rêves et dans la bouche une joyeuse
chanson.
Ensuite on monte un petit sentier, ma foi pas trop difficile (merci pour l‘aide
Brigitte) et assez court puis après un court passage sur la route on est revenu
sur la voie verte et de là , à la petite chapelle Ste Colombe et embarquement
dans les automobiles qui nous emmèneront vers nos chaumières pourvu qu’il y
ait un pilote dans l’auto, et si oui, ça tombe bien, on rentrera pour ressortir la
semaine prochaine!!!
Vraiment une sortie en tout point comme on les aime, merci Brigitte pour cette
très belle et intéressante découverte qui en plus fût très verdoyante.
Jessie J.
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