COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
Cette sortie du 12 septembre 2019 au lac de Laouzas est proposée par Brigitte
C., Mireille P-M. et Sébastien C.
L’ascension vers les montagnes est très agréable, tous ces verts tantôt tendres,
tantôt plus foncés, prêtent à la rêverie, les prairies montrent néanmoins que la
sécheresse n’a épargné personne et contrastent avec les feuillages verdoyants.
Des vaches paissent paisiblement ou regardent passer les voitures.
Alors que « en bas » on a vu des châtaigniers aux feuilles rabougries par la
sécheresse, plus on monte plus les châtaigniers offrent au ciel de belles feuilles
bien vertes et des bogues d’une grosseur inimaginable.
Un panneau nous indique que l’on est dans le « Tarn », on arrive bientôt.
Après le « bonjour » au lieu de rendez-vous, le covoiturage s’opère (l’opération
a réussi), ouf !!!
Et le groupe en automobile part en file indienne vers de nouvelles aventures
botaniques.
Dès l’arrivée au lac de Laouzas on admire le paysage, ces eaux calmes, c’est
grand, les bords du lac sont boisés et forment de jolis contours qui ne
demandent qu’à être découverts.
Le groupe s’élance, enfin non, j’exagère, chemine en pointillés, arrêté ça et lÃ
pour les déterminations, vers le bord du lac, pas mal de plantes sont en fleurs
(et ça tombe bien, on est là pour ça), comme :
Linaria repens (Linaire rampante), Lotus corniculatus (Lotier corniculé),
Trifolium pratense (Trèfle des prés), Bidens frondosa ( Bident à fruits noirs) on
voit sur les photos de Michel (et les miennes aussi) que les folioles sont
pétiolés, Thymus serpyllum (Serpolet, farigoulette), Epilobium tetragonum
(Epilobe à 4 angles), Gnaphallum uliginosum (Cotonnière des fanges), Iris
pseudacorus (Iris des marais), Persicaria lapathifolia (Renouée à feuilles
d’oseille, Filipendula ulmaria (Reine des prés), entre autres.
Janine notre « dame à la caméra » se régale, le paysage, le lac, les fleurs et
nous, quand même.
Michel notre artiste photographe, lui, s’est vraiment plié en 4, car cette fois ci
des plantes en fleurs il y en avait.
Des discussions aussi il y en a eu pas mal lors des déterminations, un
échantillon se promène de narine en narine avec des exclamations comme : ça
sent bon la menthe, non, dit l’autre ça ne sent pas, mais si reprend la 3 ème ça
sent la menthe mais moins prononcée, ou pour un autre échantillon :
Ce sont des feuilles de lamier, non, dit l’autre ça n’a pas l’air d’être un lamier,
et bien quoi alors ? dit une 3 ème, Janine, elle, opte pour Lamium maculatum
En plus ne voilà t- il pas que le « virus » Patrice a fait des émules ce qui fait dire
à Janine encore des « petites merdouilles » tu n’as pas plus petit ? non mais
c’est quoi ça !!!
Sans en avoir l’air on a fait du chemin, on arrive sur un sentier, un peu plus
haut et là Guy nomme les arbres présents, comme :
Salix alba (Osier blanc),
Salix atrocinerea (Saule à feuilles d’olivier), Salix cinerea (Osier cendré), Salix
purpurea ( Osier pourpre), Salix viminalis ( Osier des îles).
A Sébastien qui lui posait la question Guy répondit : les rejetons du Peuplier
noir sont toujours énormes.
On voit aussi un Acer platanoïdes (Erable plane).
Mais il est temps et les estomacs eux sont loin d’être « planes » ils gargouilles
plutôt, et c’est sur les bancs et les tables dans le jardin d’une vieille école
restaurée et en ce moment inhabitée, seul vestige d’un village englouti par le
lac artificiel que l’on festoie devant tant de beauté, de nature, de calme on ne
peut rêver mieux, c’est « grandiose », waouh !!!
Depuis le début de la journée le ciel est bleu et les rayons du soleil ont donné Ã
notre peau une couleur « café au lait » du plus bel effet, quand même Ã
certaines un peu plus de « lait », (clin d’œil !!!).
On décide, enfin c’est Mireille qui propose d’aller plus loin où ils ont été avec
Patrice et de nouveau c’est en file indienne que l’on se rend au petit village
Peyrou Murat.
Et c’est au bord de la rivière où il a trouvé l’eau si claire que Sébastien s’en est
allé, après s’être déchaussé, d’un côté à l’autre à la recherche de plantes
« mirobolantes » et devant une Dame à la caméra impatiente, il fit mine de
glisser mais ne tomba point, et Janine fit malgré tout bonne mine devant une
aussi belle prestance.
Bon, après cet intermède, revenons-en aux plantes, nous déambulons entre les
hautes herbes et plantes qui bordent la rivière, la Vèbre, et nous y rencontrons
des fées prêtes à se baigner (euh non ! je m’égare, qu’ont-ils mis dans les
boissons distribuées ?), des plantes fleuries comme : Epilobium hirsutum
(Epilobe à grandes fleurs) à peine bousculées, une bonne odeur vient nous
titiller, celle de Mentha pulegium (Menthe pouillot).
Guy nous montre fièrement un Sparganium erectum (Rubannier dressé).
On voit également Odontites vernus (Euphraise rouge), Lycope europaeus
(Chanvre d’eau, Lycope d’europe), de très jolies fleurs. Contente d’avoir fait
leur connaissance.
Nous avons déambulé entre les hautes herbes jusqu’à l’endroit où l’on n’a plus
pu mettre un pied devant l’autre, infranchissable, et c’est ce qui sonne le
départ et l’on retourne aux voitures.
Une Malva neglecta (Mauve à feuilles rondes), est découverte en haut des
marches du petit escalier qui descend vers la rivière quand on vient du village.
Les voitures étaient garées en bordure de la route, sur l’herbe, et après un au
revoir l’on s’en retourna chacun, chacune vers notre chaumière.
Merci à Brigitte, Mireille et Sébastien pour cette très agréable et intéressante
sortie, on est venu, on a vu et on a vaincu !!! (il n’y avait que nous).
Jessie J.
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