COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
Cette sortie botanique du 30 janvier 2020 àRoquebrun est proposée par Sébastien C.
A peine sorti de l’automobile Patrice avec son carnet, Flore-med, son sac et sa « cour » se met ÃÂ
déterminer àtout va.
Les murs du chemin que l’on va suivre sont bien garnis, en haut sur le talus, àla base entre mur et
bitume et dans les anfractuosités présentes entre les pierres du mur, tandis que de l’autre côté ce
sont des murs protégeant des potagers et où l’on peut voir « ce que jamais on ne verra sur le sol
irlandais » des orangers bien pourvus de fruits mûrs qui donnent envie., Citrus sinensis.
Un escalier contre l’un des murs a attiré comme un aimant Roland qui est allé voir là-haut ce qu’il y a
et en réponse ànotre curiosité, avec sa gouaille inimitable et son accent chantant du sud, il dit « y a
rien àvoir, un champ cultivé, c’est tout ».
Certaines et certains ose un nom en montrant une plante en rosette, en tige feuillée ou en fleur.
Il y un nombre important de participants ce qui fait que chaque halte provoque un « groupement »
conséquent, donc si on veut voir l’objet de cet arrêt, soit on a fait du sport et on escalade les corps
(ce que je ne conseille pas), soit on fait la petite souris et on se fait tout petit pour passer entre les
jambes (ce que je ne conseille pas non plus), soit si il y a une défection au 1 er rang, il faut bondir
pour prendre la place quitte àprovoquer quelques grincements de dents ( cela ça peut encore être
possible), soit attendre le départ du groupe, au risque d’attendre longtemps, (on peut regarder le
paysage, grignoter un morceau, faire un petit tour plus loin et revenir), ouf !! Il y a le choix.
Patrice aidé par celle qui n’est plus sa copine et pas au top Flore-med, et aidé par Christine C et Alain
G. également, s’est arrêté devant un Orpin àla couleur légèrement bleuâtre et coincé entre les
pierres du mur, fait dire que c’est le seul qui a des feuilles opposées mais non rétorque Patrice il y en
a un autre qui a les feuilles opposées, il faut regarder si il y a des poils ou non sur le pédicelle, celui-ci
àdes poils et est déterminé en Sedum dasyphyllum ( Orpin àfeuilles épaisses), on a pu voir aussi
Cardamine hirsuta (Cardamine hérissée) entre autre.
D’autres plantes plus courantes sont déterminées aussi, (vous aurez les noms dans la liste des
plantes).
Puis on arrive dans une zone de villas neuves, certaines au style un peu « pompeux » ce qui fait dire ÃÂ
Dominique B. on se croirait en Grèce avec ces colonnes de style dorique et j’ajoute « peut-être que
sur celle en construction on verra des cariatides », mais elle paraît trop minimaliste pour cela quand
même.
Revenons -en àPatrice XIV et sa cour, arrêté devant le seul terrain inoccupé (pour l’instant) et
pourvu en « verdure », il y eu des discussions àpropos de certaines des plantes dont :
Malva sylvestris Mauve sauvage, Fumaria capreolata (Fumeterre capréolée), Erodium malacoïdes
(Bec de grue àfeuilles de mauve), Medicago polymorpha (Luzerne àfruits nombreux), les feuilles de
Convolvulus altheoïdes (Liseron de Provence), entre -autre.
Nous continuons le chemin goudronné qui nous mène vers la colline, ensuite c’est un chemin de
terre qui accueille nos pas.
Et voici celle que nous nous réjouissons de voir la fougère Allosorus acrosticus (Cheilanthes acrostis),
petite, entre les pierres du mur àplusieurs endroits, les appareils photos ne chôment pas et chacun,
chacune d’immortaliser cette jolie fougère.
On voit également Copparis spinosa (Câprier), Globularia alypum (Globulaire buissonante), Acacia
retinodes (Mimosa d’été), Reseda phyteuma (Réséda raiponce), entre-autre.
Puis Patrice XIV s’introduit dans un sentier très étroit encadré par des arbustes et des arbres très
serrés et vite un bouchon se forme, on ne peut circuler làqu’en file indienne, je parie qu’il y en a qui
ont laissé quelques morceaux de leur « parure », vu l’étroitesse des lieux.
Longtemps n’est pas le terme qui convient pour la durée de leur « aventure » dans ce passage, le
terme court conviendra mieux.
Et c’est vers les automobiles que nous retournons prendre notre ravitaillement et « festoyer » dans
l’herbe au bord de l’Orb, avec comme d’habitude les boissons diverses et les douceurs pour terminer
en beauté.
On a pu, encore, remarquer que Roquebrun est un beau village avec àses pieds l’Orb tantôt calme,
tantôt bondissant en petites cascades, d’autant plus qu’il fait bon et le jaune des Mimosas qui sont
en fleurs donnent àl’endroit un air de fête. Acacia dealbata (Mimosa).
Ensuite c’est un peu plus loin que l’on se dirige vers un petit ru en contrebas du village, dont les
berges sont bien pourvues en plantes, dont :
Ranunculus ficaria (Ficaire), Lamium purpureum (Lamier pourpre), Veronica persica (Véronique de
Perse), Veronica polita (Véroniquebrillante), entre-autre.
Le passage d’un côté àl’autre du ru s’est fait pour certain tangent, un a failli tomber àl’aller et un
autre est tombé au retour, il n’a rien et l’appareil photo non plus, mais celle qui a profité de cette
aubaine c’est Jeanine C. l’œil rivé àsa caméra, pour ne rien rater.
Ensuite retour aux voitures et retour vers nos chaumières.
Merci àSébastien C. pour cette très intéressante et belle sortie.
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