La garrigue d’Aumelas est étendue. C’est tout le mérite du guide de la journée d’avoir fait découvrir aux botanistes présents un nouvel itinéraire, inconnu de la plupart d’entre eux, et riche en découvertes. Le “coup†de l’iris jaune au détour d’un fourré est, incontestablement à inscrire dans les annales de la botanique française !
Le compte rendu de cette belle journée est extraordinaire à tous points de vue : textes, qualité des illustrations photographiques et aquarelle, variété des sujets : naturaliste, archéologique et même aérospatial, nombreux échanges techniques ou non, sans oublier la touche d’humour et la poésie dès les premières lignes. Il est tout à fait digne de ce printemps au faîte de sa gloire dans la plaine languedocienne.
La pause casse-croûte, traditionnellement un des moments phares de la vie de l’AMBHHC, a été largement à la hauteur de la coutume puisque notre mentor a réussi à placer la trentaine de participants soulés de lumière à l’abri du soleil avec vue sur un bel étang bien en eau et ce, pratiquement à l’heure idoine. Après mon absence de deux années, j’avais un peu perdu de vue la quantité étonnante de “bonus†sucrés et alcoolisés en sus des agapes courantes. Il a même fallu utiliser une voiture pour acheminer un cubitainer plein du jus de la treille fermenté. La barre a été placée très haut , heureusement que le sentier avait oublié d’être rectiligne pour le retour.
L’ambiance particulièrement conviviale est toujours là malgré un large et bienvenu renouvellement des effectifs ce jour-là . C’est même une des principales raisons qui m’avait attiré à la sortie en plus du lobbing pressant de Justin qui lui, sérieux, n’était venu que pour les fleurs…
Seul commentaire dissonant, j’eus aimé en savoir plus sur cette belle apparition jaune si ce n’est le jour même, du moins dans le compte rendu. A ce sujet, y a t’il un des botanistes qui a pris l’attache de Frédéric ou de James au CBNMed ? Sinon, suis-je autorisé à le faire avant que l’anthèse ne se finisse en remord collectif ?