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[Micheline Blavier]

28. Anacamptis pyramidalis

[Micheline Blavier]

Et les petites bêtes rencontrées

Les rhopalocères dits papillons de jour

29. Gazé Aporia crataegi [/i](Linnaeus, 1758) mâle

29bis. femelle

L’unique génération de gazés vole entre mai et juillet – exceptionnellement mi-avril dans le Midi.
Les œufs sont pondus (quelques dizaines, jusqu’à 200) sur les deux faces des feuilles d’arbustes et d’arbres de la famille des Rosacées – prunellier et aubépines mais aussi amélanchier, cerisier mahaleb, prunier sauvage… et de nombreux arbres fruitiers. Les chenilles vivent en communauté sous une fine toile de soie l’été puis, à partir d’octobre, dans un nid de soie dense et imperméable. Au cours de l’hiver 80% des chenilles sont consommées par les passereaux, surtout par des mésanges.
Atteignant le cinquième stade en avril ou mai, elles quittent leur plante-hôte pour se nymphoser sur une tige herbacée. Le papillon émerge 12 à 20 jours plus tard.
En déclin dans tout le nord-ouest de l’Europe – les chenilles sont très sensibles aux insecticides – le gazé a disparu d’une grande partie du nord-ouest de la France. Dans le reste de la France il est plus commun dans les régions bocagères, la présence de haies lui étant favorable.

Protégé. Sur la liste rouge européenne des espèces menacées, sur la liste rouge des rhopalocères de France métropolitaine (2012). Espèce déterminante ZNIEFF.

Source : la Vie des Papillons Tristan Lafranchis, David Jutzeler, Jean-Yves Guillosson, Pieter & Brigitte Kan - Diatheo 2015[/size]

[Micheline Blavier]

30. Mélitée des linaires Melitaea deione (Geyer, 1832)

Nymphalidae thermophile localisé sur les éboulis ensoleillés, les pelouses et les lisières sèches entre 200 et 1 500 m. Les Leucanthemum sont très butinées par les femelles. Les chenilles se nourrissent de linaires et mufliers, si ces derniers viennent à manquer de centranthe rouge et de plantain lancéolé..

[Micheline Blavier]

31. Azuré commun mâle Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775)

[Micheline Blavier]

32. Azuré des nerpruns Celastrina argiolus (Linnaeus, 1758)

[Micheline Blavier]

33. Cuivré commun Lycaena phlaeas forme eleus (Linnaeus, 1761)

[Micheline Blavier]

34. Mélitée orangée Melitaea didyma (Esper, 1758)

[Micheline Blavier]

Les Hétérocères, papillons dits de nuit

35. Dysgonia algira (Linnaeus, 1767)

[Micheline Blavier]

36. Zygaena filipendula (Linnaeus, 1758)

[Micheline Blavier]

37. Panthère Pseudopanthera macularia (Linnaeus, 1758), partiellement actif le jour.

[Micheline Blavier]

38. Laineuse du cerisier Eriogaster lanestris (Linnaeus, 1758)

Ne pas confondre avec la laineuse du prunellier Eriogaster catax (Linnaeus, 1758), protégée à l'échelle nationale.

[Micheline Blavier]

39.

39bis. Chenille 

une chenille sur une plante en graine : probablement sur Biscutella laevigata, la lunetière lisse.
La chenille (au 5e stade) est donc celle de l'Aurore de Provence Anthocharis euphenoides (Staudinger,1869), Pieridae, qui se nourrit des boutons floraux et des pédoncules de la lunetière lisse et des espèces voisines du même genre. L'époque de floraison de ces plantes conditionne l'apparition des papillons.
L'aurore de Provence se reproduit sur les pelouses sèches, le long des lisières sèches ensoleillée, dan les bois clairs et les garrigues ouvertes, surtout sur calcaire, du niveau de la mer à 1 600 m au moins.

Source : la Vie des Papillons Tristan Lafranchis, David Jutzeler, Jean-Yves Guillosson, Pieter & Brigitte Kan - Diatheo 2015

[Micheline Blavier]

40. Oedemera nobilis (Scopoli, 1763) mâle - les fémurs postérieurs du mâle sont plus ou moins renflés.

Le cycliste maillot-vert est une espèce saproxylique dont les larves se développent dans le bois mort d’essences variées. Les adultes sont floricoles.


40bis. Stenopterus rufus (Linnaeus, 1767) de nom vernaculaire le Calleux Cycliste, le Sténoptère roux
C'est un Coléoptère de la Famille des Cerambycidae. Deux autres espèces (ater et flavicornis) existent en zone méditerranéenne et sont souvent difficile à différencier sur photo.
" Espèce saproxylique (développement dans le bois mort), dont la larve se développe dans le bois sec de nombreux arbres feuillus. Les adultes sont diurnes et floricoles " INPN
Jacques P.

[Micheline Blavier]

41. Oxythyrea funesta, le drap mortuaire et ?
sur une fleur de Salvia salviifolius

Oxythyrea funesta (Poda, 1761), rutilant Scarabaeoidae mais funeste pour les agriculteurs car avide de bourgeons des vignes et des arbres fruitiers. Les larves se nourrissent de racines.

et Stenopterus rufus (Linnaeus, 1767) de nom vernaculaire le Calleux Cycliste, le Sténoptère roux
C'est un Coléoptère de la Famille des Cerambycidae. Deux autres espèces (ater et flavicornis) existent en zone méditerranéenne et sont souvent difficile à différencier sur photo.
" Espèce saproxylique (développement dans le bois mort), dont la larve se développe dans le bois sec de nombreux arbres feuillus. Les adultes sont diurnes et floricoles " INPN
Jacques P.

[Micheline Blavier]

42. Anthaxia hungarica (Scopoli, 1772) femelle sur inflorescence d'Andryala integrifolia. L'adulte est floricole, la larve est xylophage et se développe dans les branches de diverses espèces de chêne.

[Micheline Blavier]

43. Punaise sp.

Spilostethus pandurus (Scopoli, 1763) punaise de la Famille des Lygaeidae
" Espèce polyphage ayant une préférence pour les dompte-venins (Asclepiadaceae) et le laurier-rose (Apocynaceae), rencontrée aussi sur Solanaceae (daturas, tomates), haricots (Fabaceae), choux (Brassicaceae), agrumes (Rutaceae) et sorgho (Poaceae).
Elle stocke des toxines végétales dans son corps pour se défendre, ses couleurs contrastées avertissant les prédateurs de sa toxicité.
Les adultes hivernent dans la litière ou sous les écorces et pondent sous le sol.
La nouvelle génération d’adultes apparait en juillet et migre vers son gîte d’hivernation en octobre.
Espèce méditerranéo-atlantique absente en Grande-Bretagne mais qui remonte jusqu’à 49° de latitude nord. On la trouve en Asie du Sud-Est, Afrique, Amérique du Sud et Antilles.
Elle colonise des milieux chauds et secs : garrigues, friches, bords des chemins, dunes, pelouses à buissons vivaces. " Roland Lupoli, 2021
Jacques P.

[Micheline Blavier]

 
44. Un crache-sang. Timarchia tenibricosa (Fabricius, 1775), le grand crache-sang.

Il existe de nombreuses espèces de  crache-sang. Sur l'ensemble de la France, 2 espèces dominent : le grand crache-sang (Timarcha tenebricosa) et le petit crache-sang ou chrysomèle de Barbara (Timarcha goettingensis). Dans le sud vont s'ajouter (Timarcha nicaeensis) et deux autres espèces (T. intertitialis et affinis).
L'originalité qui a valu le nom à cette espèce est son moyen de défense qui consiste à faire suinter de la bouche et même des articulations des gouttes d'hémolymphe rouge orangé. Ce sang en raison de son mauvais goût est un excellent moyen de défense qui compense l'impossibilité de voler.
La larve, quant à elle, a la particuralité d'avoir au bout de l'abdomen une partie rouge orangé, le pygopode. Cette sorte de ventouse, ajoutée à ses 6 pattes, lui sert à se déplacer le long des tiges des plantes qu'elle consomme, notamment les plantes de la famille du gaillet : gratteron, gaillet jaune, garance voyageuse...

[Micheline Blavier]

45. Morimus asper (Sulzer, 1776), le lamie bûcheron est un coléoptère de la famille des Cerambycidae.

"C'est une espèce saproxylique. La larve consomme le bois morts de branches et troncs de nombreuses essences d'arbres feuillus, et même ponctuellement de résineux. Les principales plante-hôtes sont : les peupliers, le hêtre, le noyer mais on le rencontre aussi régulière sur le robinier, les chênes, les tilleuls etc. L'adulte est aptère et s'observe souvent ou sol et à la base des troncs ; il est nocturne mais reste actif aussi de jour. Le cycle dure habituellement deux ans et la nymphose a lieu dans l'aubier, dans une loge sous l'écorce".

Source  : INPN

[Micheline Blavier]

46. Coléoptère sp.

Omophlus lepturoides (Fabricius, 1787)
Malgré son allure de Cerambycidae ce Coléoptère est de la Famille des Tenebrionidae sous-Famille Alleculinae.
Les larves de l'espèce se développent aux dépens de racines de graminées.
Les adultes sont floricoles.
Jacques P.

[Micheline Blavier]

47. Gryllus campestris (Linnaeus, 1758) mâle

Le grillon des champs est principalement phytophage mais aussi insectivore. Chez cette espèce, les juvéniles passent l'hiver dans des terriers. Le développement reprend au début du printemps. Les juvéniles du dernier stade et les adultes construisent un terrier pouvant atteindre une profondeur de 20 cm. Par temps chaud les mâles stridulent à l'entrée de leur terrier dans la journée et jusqu'à tard dans la soirée. La ponte se se déroule au cours des mois de juin et juillet. Les femelles déposent leurs œufs en terre par petits groupes.

Source : INPN

[Micheline Blavier]

48. Une" mouche" photographiée de loin. Merci à Jacques P. de nous en dire plus sur cette espèce...

Ici une mouche de la Famille des Asilidae, non déterminables sur cette photo (vers Eriopogon, Dasypogon, Philonicus, etc.)
On les nomme également "mouches rapaces" ou "mouches à moustache".
" à moustache " car elles en possèdent pour protéger les yeux des insectes qui se débattent lorsqu'ils sont capturés.
" rapaces " car se sont de redoutables insectes qui capturent leur proie en vol.
Avec leur rostre robuste et vulnérant elles injectent une salive neurotoxique et protéolitique dans leur proie puis en aspirent le contenu prédigéré.
Jacques P.

[Micheline Blavier]

49. et 49bis. Orthoptères sp.

49. Pholidoptera griseoaptera possible

49bis. Tettigonia viridissima

Francis M.

[Micheline Blavier]

50. et 50bis. Orthoptères sp.

50bis. Trop difficile, variations, un Platycleis possible, voir albopunctata ?

Francis M.

[Micheline Blavier]

 
51. Pour terminer, une jolie thomise, le Thomise replet Thomisus onustus (Walckenaer, 1805)

L’espèce présente des tubercules à l’avant sur les côtés du céphalothorax, un abdomen avec deux pointes latérales, des couleurs vives très variables : blanc, jaune, marquées ou non de taches roses ou rouges. Il existe deux espèces dans le genre, la seconde, Thomisus citrinellus est méditerranéenne.
Les huit yeux des Thomisidae, de tailles différentes, sont placés en bandeau à l'avant du céphalothorax, ce qui confère à cette famille d'araignées une très bonne vision rapprochée. Il existe un fort dimorphisme sexuel. Au sein d'une même espèce, la taille du mâle est plus petite que celle de la femelle et les colorations sont souvent bien différentes. Généralement les mâles sont plus foncés.

Sources : INPN et Araignées Guide de terrain, Gille Blandenier/Sandro Marcacci, Edition Rossolis

[Micheline Blavier]

Les paysages

52. Vue sur Graissessac
52bis. Le roc de Camprémau

[Michel Fauconnier]

Merci Micheline et Jean-René.
Superbe reportage Micheline!

[Duché Jacques-Nadine]

Gros succès pour la sortie au col des Cabanes , il est vrai que le site en valait la peine !

[Jacques Pages]

5. Achillea millefolium et son petit insecte
Valgus hemipterus (Linnaeus, 1758) mâle une petite Cetonidae dont la femelle est pourvue d'un oviscapte.
L'espèce est saproxylique.

40bis P1060710
et 41 Oxythyrea funesta et P1060748
Stenopterus rufus (Linnaeus, 1767) de nom vernaculaire le Calleux Cycliste, le Sténoptère roux
C'est un Coléoptère de la Famille des Cerambycidae. Deux autres espèces (ater et flavicornis) existent en zone méditerranéenne et sont souvent difficile à différencier sur photo.
" Espèce saproxylique (développement dans le bois mort), dont la larve se développe dans le bois sec de nombreux arbres feuillus. Les adultes sont diurnes et floricoles " INPN

43 P1070055
Spilostethus pandurus (Scopoli, 1763) punaise de la Famille des Lygaeidae
" Espèce polyphage ayant une préférence pour les dompte-venins (Asclepiadaceae) et le laurier-rose (Apocynaceae), rencontrée aussi sur Solanaceae (daturas, tomates), haricots (Fabaceae), choux (Brassicaceae), agrumes (Rutaceae) et sorgho (Poaceae).
Elle stocke des toxines végétales dans son corps pour se défendre, ses couleurs contrastées avertissant les prédateurs de sa toxicité.
Les adultes hivernent dans la litière ou sous les écorces et pondent sous le sol.
La nouvelle génération d’adultes apparait en juillet et migre vers son gîte d’hivernation en octobre.
Espèce méditerranéo-atlantique absente en Grande-Bretagne mais qui remonte jusqu’à 49° de latitude nord. On la trouve en Asie du Sud-Est, Afrique, Amérique du Sud et Antilles.
Elle colonise des milieux chauds et secs : garrigues, friches, bords des chemins, dunes, pelouses à buissons vivaces. " Roland Lupoli, 2021

46 P1060715
Omophlus lepturoides (Fabricius, 1787)
Malgré son allure de Cerambycidae ce Coléoptère est de la Famille des Tenebrionidae sous-Famille Alleculinae.
Les larves de l'espèce se développent aux dépens de racines de graminées.
Les adultes sont floricoles.

48 P1060693
Ici une mouche de la Famille des Asilidae, non déterminables sur cette photo (vers Eriopogon, Dasypogon, Philonicus, etc.)
On les nomme également "mouches rapaces" ou "mouches à moustache".
" à moustache " car elles en possèdent pour protéger les yeux des insectes qui se débattent lorsqu'ils sont capturés.
" rapaces " car se sont de redoutables insectes qui capturent leur proie en vol.
Avec leur rostre robuste et vulnérant elles injectent une salive neurotoxique et protéolitique dans leur proie puis en aspirent le contenu prédigéré.

[Micheline Blavier]

Merci Jacques.


Je complète :
photo 39bis, une chenille sur une plante en graine : probablement Biscutella laevigata, la lunetière lisse.
La chenille (au 5e stade) est donc celle de l'Aurore de Provence Anthocharis euphenoides (Staudinger, 1869), Pieridae, qui se nourrit des boutons floraux et des pédoncules de la lunetière lisse et des espèces voisines du même genre. L'époque de floraison de ces plantes conditionne l'apparition des papillons.
L'aurore de Provence se reproduit sur les pelouses sèches, le long des lisières sèches ensoleillée, dan les bois clairs et les garrigues ouvertes, surtout sur calcaire, du niveau de la mer à 1 600 m au moins.

Source : la Vie des Papillons Tristan Lafranchis, David Jutzeler, Jean-Yves Guillosson, Pieter & Brigitte Kan Diatheo 2015

[Micheline Blavier]

 Pour la détermination des orthoptères :

De Francis M., de l'association amie la Société d'études des sciences naturelles de Béziers

"Ce sont toutes des sauterelles immatures et donc plus difficiles à déterminer.

Pour moi :
49. Pholidoptera griseoaptera possible
49bis.Tettigonia  viridissima
50bis. Trop difficile, variations, un Platycleis possible, voir albopunctata ?"

Merci Francis.

[Jessie Juszczakiewicz]

bonjour,

d'accord avec Jean René même proposition pour la

1    Arrhenatherum elatius

[Fabienne NIEBLER]

Hello,

Le Myosotis c'est M. arvensis et non ramosissima qui a encore de plus petites fleurs, des pédoncules plus courts  et des calices qui s'écartent après l'anthèse ...
cf photos avec les 2 pour comparer ..

[Patrice Delaumône]

tu as raison c'est bien M.arvensis qui est nté sur la liste.
Bravo, il y en a qui suivent...

[Michel Fauconnier]

C'est corrigé.