Michel, je propose :
3. Ornithopus persupillus
6. Oui, Digitalis purpurea
7. Crachat de coucou. Bave mousseuse faite de larves de petits insectes proches des cicadelles et pucerons : les cercopes.
Ces larves, qui se nourrissent de la sève des plantes, se soustraient au regard des parasites et prédateurs en excrétant, par un anus modifié, cette substance mousseuse appelée « Crachat de coucou ».
9. Oui, Misumena vatia (Clerk, 1758)
L’espèce est présente sur les fleurs de milieux très variés en humidité ou en température, à diverses hauteurs dans la végétation.
L’araignée se tient le jour sur la fleur et capture les insectes qui viennent butiner en les saisissant à la tête. Une fleur non visitée par les butineurs est quittée après quelques temps. Les insectes butineurs constituent les principales proies : papillons, diptères, abeilles, … La taille des proies est souvent très grande mais la capture est d’autant plus efficace que le venin est inoculé près de la tête et a un effet rapide.
Les femelles de Thomises des fleurs telles Misumena vatia ou le Thomisus onustus peuvent adapter leurs couleurs à celles du support sur lequel ils chassent. Cette adaptation est lente, de quelques jours en passant du jaune au blanc, de beaucoup plus dans le sens contraire. En effet, la couleur jaune est due à un pigment qui peut s’excréter relativement rapidement mais nécessite plus de temps pour être synthétisé. En l’absence de pigment jaune, la couleur est blanche en raison de la présence d’un pigment blanc, la guanine, toujours présent chez les araignées. La guanine résulte de la dégradation des composés azotés du corps des proies. Elle est en partie excrétée, en partie stockée dans les téguments. La vue de l’araignée joue un rôle dans ces changements de couleur générale. Les taches rouges, qui existent parfois sur les côtés de l’abdomen, ont un déterminisme génétique.
Source : INPN