Le 5 juillet, direction le massif de l'Aigoual.
Le mont Aigoual, sur lequel se juche son Observatoire météo, culmine à 1567 mètres. Le climat y est très rude. De la pluie presque un jour sur deux ou encore plus d’un jour sur trois avec du gel. Sans oublier 241 jours de brouillard par an, un record mondial jusqu’en 2003 !
Premier arrêt à l'arboretum de la Foux
C’est Georges Fabre, conservateur des Eaux et Forêts, qui, à partir de 1875, est le maître d’œuvre du boisement du massif de l’Aigoual devenu nécessaire après la disparition, sous la pression humaine, de la hêtraie de l’étage montagnard conséquence de son exploitation par les riverains et les propriétaires pour les fonderies, le charbon de bois, la cendre... et du surpâturage des troupeaux. Sans forêts, les pluies ravinaient le sol nu et provoquaient des inondations, parfois catastrophiques, dans les vallées.
Avec l’aide de Charles Henri Marie Flahaut, botaniste à Montpellier, il crée des arboretums à différentes altitudes, expositions et nature de terrains pour sélectionner les essences d’arbre les mieux adaptées aux différentes parties du massif.
L’arboretum de la Foux est l’un de ces arboretums. Crée entre 1900 et 1910, il s’étend sur 10 ha entre 900 et 1050 m d’altitude sur un sol schisteux frais et profond. Il abrite, comme l’a écrit Daniel, de nombreuses essences de conifères du monde entier, ainsi que des châtaigniers, ormes, etc.
19. La souche d'un des "Géants de la Foux", Sapins de Vancouver Abies grandis - Pinacea, originaires de l'Amérique du Nord (Oregon, Washington et Colombie-Britannique), plantés en 1908, hauts de 63 m, 20 tonnes, malheureusement victimes d'une attaque parasitaire et abattus en 2013.
20. Myxomycètes sur un des troncs abattus
Les myxo sont des Tubifera ferruginosa immatures mais qui ont reçu un coup de chaud (ou de pluie). Donc, ils sont un peu H.S. .et pas caractéristiques. Anne-Marie Rantet-Poux