Après pas mal de pluie et un matin menaçant, ceux qui ont renoncé à venir ont une fois de plus eu tort : pas une goutte de pluie. Mais certaine imp(r)udente se présenta en short et tee-shirt et rien dans le sac, c'était oublier qu'à 1000 m même en été, surtout sur le Somail, il peut faire frais. De fait, nous avons supporté la polaire toute la journée.
En guest star, nous avions Frédéric, le bien connu botaniste et ami du Conservatoire. Spécialement pour lui, Patrice proposait de rechercher une plante dont Frédéric avait une mention datant… d'un siècle. Ainsi avons-nous arpenté un sous-bois touffu et pentu, à vrai dire sans trop y croire. Eh bien, c'est sans compter sur Frédéric. Qui bien entendu a trouvé le Meconopsis cambrica, certes en feuilles, mais la station était là .
Un peu plus tard, nous avons trouvé une seconde station, avec pas mal de fruits cette fois. Reste donc à venir plus tôt l'an prochain pour voir le beau pavot en fleurs (jaunes).
Pour le reste, la journée était consacrée aux carex desséchés et à la détermination des sous-espèces de plantes dont il ne restait pas grand-chose. Instructif et pas évident, et surtout peu spectaculaire.
Et même si le matin nous avons pataugé dans une zone humide, nous n'y avons guère croisé de pétales. Il faudra se contenter de pas grand-chose question photos ! La prochaine fois, il faudra trouver un spécialiste des plantes sèches sur fond complexe dans un sous-bois sombre un jour gris, en ce qui me concerne mes compétences se limitent aux zones ensoleillées.
Mais en parlant de jour gris, nous avons finalement eu pas mal de soleil l'après-midi, et même pour le pique-nique… où nous avons été plusieurs à nous glisser à l'ombre.