Dio et Valquières, comme l'a dit Daniel F. On parle souvent de Dio. Mais c'est où Valquières? C'est plus loin, un petit hameau au milieu de nulle part, on se croirait ailleurs, pas l'impression des lieux habituels. Etait- ce cette ambiance brumeuse, un brouillard nomade s'approchait, puis s'éloignait, et un joli paysage nous apparaissait timide et rougit par la "ruffe". Il n'y avait de vie que les voix des nombreux botanistes visiblement ravis de " sortir prendre l'air".
Patrice et les poacées une histoire de graminées, comptage de glumes, positions de celles-ci, etc... Et les plus habitués de nommer les brindilles dégoulinantes des pluies de la veille. Les gouttes avec leurs reflets changeant stagnaient sur les feuilles vertes en rosettes qui firent le bonheur des salades de Brigitte. Certaines particularités nommées pour reconnaître : hypocrépis comosa - fleurs en corolle en tête, sanguisorbe- goût de noix vertes ( drôle d'idée de manger des noix vertes), ononis striata - strié et dernier foliole pédonculé, hirschfeldia incana -graine dans le bec !! bromus érectus - poils en arête de poisson de chaque côté.
Abnégation ferme de Mireille qui en connaisseuse des lieux et malgré l'insistance de Patrice, avec preuves à l'appui, au sujet de la carline vulgaire dont graines très velues et cylindriques et l'aigrette tombe tandis que l'aigrette de carthame laineux persiste. Il te faudra encore du temps Jeanine C. pour les convaincre d'entendre ton avis, l'un de goûter la feuille, l'autre de la sentir, le suivant de disséquer et le dernier de trifouiller les pages du livre, pour enfin arriver après un certain temps aux conclusions de Jeanine C.
Bernard B. le "truc" pour déterminer inula, que chacune et chacun reconnaissait, c'est de voir si elle est difficile à arracher et de fait, elle le fût, puis c'est dans la fange qu'elle rendit son dernier "soupir". Patrice avait eu une bonne idée de s'installer sur un talus qui se présentait de façon à dominer la vue, mais ils ont continué !!! et le pique nique fût ingurgité sous des conifères. Des sapins -pinsapo étaient présents et abritaient quelques espèces fongiques qui rendit le sourire à nos charmants mycologue Anne-Marie et Jean-Paul R.
Ce très plaisant parcours fût long pour certains, mais c'est par une âme charitable qu'ils ont été secourus.
Liliane R. et Guy s'inquiétaient, seraient ils en retard pour l'exposé de Liliane sur la hêtraie.
C'est avec regret qu'il a fallu ouvrir les portes de cet endroit presque irréel et campagnard pour en sortir et retourner dans la civilisation, elle bien réelle. Je voulais faire court, pour ne pas ennuyer les esprits chagrins, mais vos échanges me nourrissent de mille mots.