Belle photo Jean-Paul !
Une carrière abandonnée par les hommes donne l'occasion à la végétation de reprendre ses droits.
C'est à cet endroit que débutèrent les recherches botaniques.
Les héllébores fétides, ont offert le spectacle de leurs fleurs souvent inclinées vertes à bord pourpré, où il est préférable de ne pas mettre son nez.
Certains sont intéressés par la flore des parois rocheuses, tandis que d'autres fouinent aux alentours;
Une petite véronique avec une très petite fleur bleue, dénichée par Jean- Marie, qui se retrouvera ensuite et Patrice d'expliquer que l'on détermine par rapport à la grandeur de la fleur.
J.Pagès, lui enseigne les moeurs et caractéristiques de gastéropodes et insectes qu'il traque pour les mettre en boite.
Badasses, rues (celle qui pue), un minuscule tabouret des montagnes, permis à Patrice une interrogation, dont il donna lui-même la réponse, face au silence des "belles au bois dormant".
Eh! oui, le calme régna en cette journée.
C'est avec l'espoir de voir un dolmen que le groupe continua un chemin goudronné, mais dont les abords étaient de plantes, arbustes et arbres, jalonnés.
Saponaires de montpellier, érables de montpellier dont les feuilles sèches et recroquevillées firent croire à tort qu'ils avaient rendu l'âme.
L'immortelle stoechas et l'odeur de curry, le millepertuis perforé aux feuilles dont le limbe comporte de nombreuses glandes translucides.
Germandrée, arbousiers, amélanchier (identifié par Bernard B.), asparagus, fragon, ceterach, betoine stachis.
Le daphné laureole aux minuscules petites fleurs dont vous pouvez voir la description sur le site Fleurs du Sud.
Genévriers, un houx sans fruit rouge, carline vulgaire, aubépine, (confirmée par les feuilles tombées à ses pieds).
Enfin des exclamations ! Dues aux jolies fleurs jaunes d'une primevère "coucou" et au jaune éclatant des fleurs de la coronille arbrisseau, petits soleils de la journée.
Au bout du chemin fermé par une barrière, un accueil inattendu, 3 chiens aux aboiements qui nous firent comprendre "on ne passe pas", mais néanmoins gentils, surtout attiré par le sac d'Anne - Marie (casse- croûte au maroilles pour Jean-paul). Je comprends les chiens c'est bon le maroilles.
Guy nous dit que le propriétaire sera là vers 12h30, mais ... paroles, paroles...
Après un certain temps, demi tour on ne verra pas le dolmen.
Mais on a vu un balai de sorcière dans un pin, provoqué par un champignon qui cause un développement excessif d'un rameau à partir d'un point sur une branche.
A peine assis sur une margelle de pierres, la pluie s'invita au repas, mais trop affamé le groupe s'en fit une raison.
Merci Janine C. de me rappeler le sapin pinsapo
Retour aux voitures et 2 ème halte aux dolomies pour faire une reconnaissance de pins.
C'est sous la pluie que le retour, chez soi où à la salle de l'association se termina.
A 16h. le documentaire très fouillé, intéressant et instructif sur le Figuier de Janine C. (malgré un vilain microbe qui l'accablait) nous fit nous réjouir qu'elles mûrissent pour nous en régaler. Merci Janine.