Quelle bonne idée Daniel F. d'avoir proposé une sortie botanique à Puissalicon.
La journée a débuté sous les meilleurs auspices, le soleil était de la partie et le nombre de participants auguraient des moments agréables.
Les abords d'une petite route composés d'un côté d'un talus assez haut et de l'autre un côté herbeux qui surplombe des champs cultivés.
Et qui a gagné, qui a eu les honneurs d'être examiné, fouillé, reniflé ? Le talus bien sûr, "hommo érectus" c'est pas pour rien.
Ce qui fait dire à Daniel F. c'est normal vu l'âge des participants ! oups, ça c'est bien envoyé !
Pourtant un peu d'exercices ferait du bien à certain ! Pas à certaines, elles, elles étaient toutes bien !!!
Très vite des joutes verbales se font jour, les "XY" très prompts à ce "rapport de force", des déterminations contestées, des propos pas toujours agréables, des insinuations non valables, et j'en passe !
Mais cela n'entame pas la bonne humeur, l'homme est ce qu'il est !
Et comme l'a très bien dit Jeanine C. la bave des crapauds n'atteint pas les étoiles !!
Patrice entame la détermination par un de ces "dadas" une graminée, un Piptateurum mulliaceum dont l'épillet petit (3 à 3,5 cm) panicule ample à rameaux nombreux à chaque noeuds.
Les Calendulas arvensis dressés comme des sentinelles jaune d'or semblaient veiller sur les Veronicas persica, en contre bas, dont certaines à peine éclosent attiraient les regards par leur couleur bleu tendre, certaines par contre étaient encore des " belles au bois dormant" ( un prince viendra t il les réveiller ?).
Françoise fait sa récolte de rosettes de coquelicots, le repas du soir va être vert.
Patrice cite les diverses plantes : Euphorbia charachias, Clématis flammula (hésitation) non vitalba, pour revenir plus tard à flammula, Allium polliantum, Dplotaxis erucoïdes (jolies fleurs blanches), mercurialis annua, Brachipodium pinnatum ssp phoenicoîdes ( reconaissable aux traces de "ski" dit Patrice, à feuilles raides et enroulées et à épillets pratiquement dépourvu d'arrêtes.
Jeanine C. montre une rosette de feuilles au beau vert Roquette sauvage (Diplotaxis tenuifolia), puis au sujet de Lactuca seriola, elle précise feuilles oblongues, pennatilobées, épineuses sur le bord et en dessous de la nervure médiane.
Ce talus fut tellement sollicité que si l'on ne mesurait pas 1 m 90 on ne voyait rien.
Des groupes agglomérés, les discussions allaient bon train.
Bernard B. prit dans un champs voisin une tige de blé et un air dépité se lu sur sa figure, comment pas de stipules larges et poilues ? Mais qu'est ce qu'on lui a fait ? Mais non ce n'est pas possible? Mais qu'est ce qu'on mange? mais dites moi, rassurez moi ?
Michel M. dit c'est du blé dur et Patrice leva le voile du mystère au sujet de la polyploîdie, qui est parfois exploités par l'homme à des fins commerciales et/ou agronomique.
Puis nous nous sommes dirigé vers le terrain de Marie-France et Marie-Odile, où Didier d'un air triomphant brandit une plante Salva clandestina, sauge clandestine, mais enfin ! maintenant elle va devoir faire les démarches pour avoir ses papiers en règle !!!
Une plante intriguait Jeanine C., Marie France et Michel qui se sont adressé à Patrice pour sa détermination qui fut Salvia officinalis.
Et c'est cet endroit que l'on choisit pour sortir les gamelles, les bouteilles et les gâteries.
Après un temps plus que certain, on était bien là , on se remit en route, repu et stimulé, le groupe se dirigeât vers les automobiles, en cheminant l'herborisation continua.
Patrice septique ( comme d'hab) au sujet des Euphorbias charachias et nicaeense, soutint que ce sont les mêmes plantes à des stades d'âges différents, mais Jeanne C. contesta et confirma nicaeense et je suis d'accord avec elle.
En remontant le chemin un regard vers le paysage montre un camaïëu de verts de toute beauté, une étendue mène le regard vers les pyrénées (que l'on peut voir par temps clair dit Michel) et de l'autre côté ont voit Puissalicon et son chäteau et dans le lointain on peut voir le pic du vissou (montre Michel) Waouh !!!
Quelques trouvailles veronica hedera, Atriplex halimus, côte à côte, Sonchus asper aux feuilles piquantes, Sonchus oleraceus et Sonchus tenerimus et alors le bouquet
Une rosette de carline dont Jeanine C. persiste et signe la fleur sera jaune, je suis d'accord avec elle, et Patrice de dire fleur bleue ??
Elle regarde dans Flore med, pas de couleur précisée, en rendant son livre à Yolande elle lui dit tu peux le mettre à la poubelle éclats de rires !!!
mais Guy avec Fournier confirma fleur JAUNE ( ça vaut le coup des majuscules).
On peut dire que pendant cette sortie Jeanine a brillé par ses connaissances et sa caméra c'est régalée lors d'une descente d'un talus pas trop réussie (merci à Jean- Louis et à Michel).
Puis certains ont martyrisé un rocher pour récupérer des petits morceaux de fossiles.
Une partie du groupe s'en retourna en sa demeure et les autres continuèrent vers le large .