Plantes fleuries 25 février 2016 : Portiragnes
54 espèces fleuries
Bien que le Badaud râlât comme d'habitude (pas assez de plantes fleuries, pas d'espèces à déterminer), nous avons pu observer une jolie diversité florale, certes pas en abondance.
Outre quelques curiosités pour l'époque, comme Arctium minus, outre les classiques du bord de mer (Cakile) et quelques moins classiques (Bellis annua, Echium arenarium), outre l'hypecoum procumbens (cumin couché) que nous étions venus observer, et outre Medicago arborea et Salpichroa organifolia (muguet de la pampa) qui s'implantent de plus en plus, outre enfin les leucojum aestivum (nivéole d'été) et narcisses tazettes, nous nous sommes interrogés sur une centaurée un peu foncée, au port particulier et aux épines par cinq, qui serait Centaurea aspera subsp. pseudosphaerocephala, une sous-espèce que ne reconnaît pas la Flore med mais qui se trouve décrite comme un bon taxon sur Internet. Il existe cependant une forte probabilité que notre détermination soit abusive et due au manque de nouveautés à mettre sous la loupe (en effet, il s'agit d'une écomorphose, voir ci-dessous).
À noter un chou facile à reconnaître, Brassica tourneforti, à feuilles limitées à la large rosette, petite fleur, et inflorescence régulièrement inscrite dans une sphère.
Une sortie ne serait rien sans une polémique, et j'ai ainsi déterminé sans coup férir Fumaria barnolae, malgré les vives protestations de Patrice qui en faisait Fumaria officinalis, mais eut un doute en fin de sortie quand nous avons vu un vrai Fumaria officinalis. Attendons le verdict de Christine et Patrice, qui ont prélevé chacun un échantillon (finalement : Fumaria bastardi).
Ce Fumaria barnolae n'est plus reconnu par Flore med, qui le classe dans Fumaria gaillardotti, bien qu'on le trouve partout sur Internet sous le nom de grande fumeterre (ancien Fumaria agraria subsp. major).
J'ai par ailleurs déterminé un pissenlit du groupe ruderalia, Taraxacum ekmanii, qui est la forme la plus courante dans le sud, mais sans certitude à cause de nombreux caractères intermédiaires. Dans un tel cas, il est conseillé de ramener la section ruderalia à une seule espèce collective, à laquelle on donne alors le nom de Taraxacum fasciatum.
Last but not least, une euphorbe que l'on redétermine chaque année dans la plaine côtière, Euphorbia hirsuta, bien qu'elle soit assez caractéristique d'allure (voir photo).
Anacyclus clavatus
Arctium minus
Aristolochia paucinervis
Aster tripolium
Bellis annua
Bellis perennis
Brassica tourneforti
Cakile maritima
Calendula arvensis
Capsella rubella
Carex riparia
Centaurea aspera subsp. aspera
[/b]Cerastium pumilum
Conyza sumatrensis
Crepis sancta
Diplotaxis erucoides
Echium arenarium
Erodium cicutarium
Erodium malacoides
Erodium moschatum
Euphorbia helioscopia
Euphorbia hirsuta
Euphorbia segetalis
Ficaria ranunculoides subsp. bulbifera
Fumaria bastardi
Fumaria officinalis
Geranium molle
Hedypnois rhagadioloides
Hypecoum procumbens
Lamium amplexicaule
Lamium purpureum
Leucojum aestivus
Medicago arborea
Medicago littoralis
Medicago minima
Mercurialis annua subsp. annua
Narcissus tazetta
Paronychia argentaea
Poa annua subsp. annua
Rumex roseus
Ruscus aculeatus
Salpichroa organifolia
Scabiosa maritima var. atropurpurea
Senecio vulgaris
Silene conica
Sisymbrium irio
Solanum villosum subsp. miniatum (poils anthrorses)
Sonchus oleraceus
Stellaria media subsp. media
Taraxacum fasciatum
Triglochin barrelieri
Veronica cymbalaria
Veronica hederifolia
Veronica persica