Fasciation de Rosa sp.
La fasciation désigne une forme de tératologie végétale qui consiste en la croissance anormale du sommet d'une tige respectivement en forme de faisceau ou de crête.
L'origine du phénomène est inconnue mais probablement due à des mutations des cellules du méristèmes car elle se transmet parfois à la descendance de la plante. Des phénomènes externes peuvent aussi occasionner des fasciations : infections bactériennes, attaques d'insectes, dommages chimiques ou chocs.
Septobasidium quercinum (Bagl.) Saccardo
= Corticium bagliettoanum Fr.
= Hypochnus bagliettoanus (Fr.) Sacc.
= Hypochnus quercinus Baglietto
= Septobasidium bagliettoanum Fr.
= Stereum bagliettoanum (Fr.) Patouillard
Cette espèce est très peu citée en France.
Septobasidium (Septobasidiacea, Septobasidiales, pucciniomycetes, Basidiomycota), ces espèces sont étroitement liées à la plante "rouilles" parasites. La plupart des espèces décrites dans ce genre poussent sur les branches et parasitent cochenilles qui se nourrissent sur les arbres et les arbustes. L'association entre l'insecte et le champignon est classé comme mutualisme, parce que certains des insectes dans la colonie restent parasitées et vivent protégés dans le cadre du mycélium. Par conséquent, même si le champignon peut réduire la capacité de reproduction des membres individuels, les résultats de la population ont bénéficié de cette association. Les membres de la colonie, qui sont colonisées par le mycélium des Septobasidium, sont conservés "vivant" et le champignon profite de l'insecte. La cochenille devient donc l'interface entre la plante et le champignon et transfère les nutriments de la plante dans le tapis fongique. Le thalle formé par le mycélium fongique (parfois appelés «maisons d'insectes") protège l'insecte de conditions environnementales défavorables et des prédateurs tels que les insectes hyménoptères.
Le genre Septobasidium rassemble, en Europe, seulement 8 espèces. Dans le monde, c’est environ 300 espèces qui sont recensées, la plupart tropicales ou subtropicales.
Il est facile de trouver, en zone méditerranéenne 2 espèces :
Septobasidium orbiculare est fréquent sur Laurier (Laurus nobilis). On peut le prendre pour un lichen.
Septobasidium quercinum se trouve sur Chêne vert (Quercus ilex).
Ces champignons sont "liés" avec des insectes, ils servent d’abris à des colonies de cochenilles rouges (Coccoidea), ils les font « travailler » pour en extraire leur nourriture.
Le champignon fournit à la colonie de cochenilles des loges, ou elles peuvent vivre, et par contre, il en « capture » un certain nombre, qu’il entoure de filaments mycéliens, et même pénètre dans les tissus de la cochenille, pour leur prendre certaines substances que les cochenilles on « sucées » à l’arbre par de longs appendices.
Il semble également que les cochenilles assurent la dispersion du champignon sur les autres arbres environnants.
En tout cas, l’arbre, lui, est bien parasité même si, en Europe, les atteintes à l’arbre sont sans gravité pour lui (ce qui ne semble pas toujours être le cas pour certaines autres espèces de Septobasidium exotiques).