Compte rendu collaboratif de Guy C. Janine C. et Patrice D.
Jeudi 9 juin 2016, autour du barrage du Saut de Vésole, 1000 mètres d’altitude.
En l’absence du ‘'badaud’' et de Daniel, le compte-rendu sera plus synthétique, aussi les photos parleront d’elles-mêmes.
Ah ! que le Français aime ‘'rouspéter’' ! Voilà maintenant qu’il fait trop chaud : 30°C. Alors, direction la ‘'montagne’' du côté du Saut de Vésole … où il faisait, quand même, 30° . Mais le fond de l’air semble plus frais et la forêt de pins …
Jeanine C. a donc guidé cette journée magnifique par son ciel comme par l’ambiance des courageux botanistes qui ont bien mérité du vin d’orange à l’apéritif, de l’observation d’une importante station d’Asarina procumbens, et de la découverte surprise d’une grande station de Pirola rotundifolia.
Ps : il n’y a pas de cause à effet entre l’apéritif et les observations botaniques.
A jeudi prochain Guy
Ils étaient dix, ce jeudi, sur le 1er parking du lac du Saut de Vézoles sous un magnifique ciel bleu ( comme l’a si bien dit, ci-dessus, notre amie Brigitte). J’ai cru en arrivant qu’on était 30 vu le nombre de voitures et de gens, mais c’était un groupe de retraités randonneurs de l’Aveyron qui s’offrait la descente et la montée des mille marches. Il y a vraiment des retraités qui risquent leur vie alors qu’il suffit d’herboriser pour passer une retraite sans risques…..
On a donc commencé notre journée dans les rochers près du départ du sentier des 1000 marches où on n’a même pas vu la première mais où on a pu admirer le beau Asarina procumbens. Je comptais les amener ensuite « rapidement » de l’autre côté du barrage mais ce mot ne faisant pas partie de leur vocabulaire on n’y est arrivé qu’à 13h. Juste le temps d’admirer le Dactylorhiza maculata et on a rejoint les voitures pour un pique-nique( avec table et bancs , le grand confort ), débutant avec l’apéro de Guy et se terminant avec la liqueur de myrte de Pascal le bageasois, arrivé juste au bon moment ( pour le repas).On était donc 13 à la douzaine, en comptant le chien.
L’après-midi l’herborisation s’est faite sur le bord gauche du lac où Guy nous a montré un « épicéa du Sichuan » ( si quelqu’un connait le nom latin ça m’intéresse). Pour le retour, le groupe s’est scindé en deux : ceux qui reviennent sur leurs pas et ceux qui n’aiment pas cela, dont je fais partie) qui ont décidé de partir à l’aventure dans la forêt. Nous ignorions qu’après la forêt de sapins on trouvait un bartas de genêts plus grands que nous ( oui, je sais que je ne suis pas grande). On est passé tout de même et on a retrouvé les voitures.
En résumé, j’avais atteint mon but : passer une journée loin de la canicule des 2 jours précédents dans un bel endroit fleuri.
Pour confirmer ce que je disais sur le terrain, à propos du hêtre : après vérification, le hêtre commun est bien une espèce monoïque : un même arbre porte les deux sexes sur des fleurs différentes. La floraison intervient en avril ou mai, juste après la feuillaison : les bourgeons floraux évoluent en fleurs lorsque le hêtre est âgé de 40 à 50 ans en milieu ouvert, 60 à 80 ans en peuplement dense. Les fleurs mâles sont disposées en chatons globuleux à l'extrémité d'un long pédoncule pendant de 2 cm sur un jeune rameau ; les fleurs femelles vertes, situées dans les aisselles foliaires des rameaux de l'année, sont réunies par deux, plus rarement trois ou quatre, dans une enveloppe florale hérissée de pointes molles, au bout d'un pédoncule pubescent court et dressé. Fleurs mâles et femelles sont dépourvues de pétales. Alors pourquoi a-t-on trouvé des hêtres aux branches chargées de faînes et d’autres sans fruits Parce que ces derniers étaient jeunes ? A l’ombre ? Si quelqu’un a une réponse….
Janine C.
BRAVO, pour la découverte de la Pyrole à feuille ronde (=Pyrola rotundifolia), pour laquelle je n’ai pas trouvé de mention pour l’Hérault sur Silène. Donc une découverte pour notre département…
Patrice D.