On ne félicitera jamais assez Michel pour la qualité de ses clichés. Ils permettent de savourer l’esthétique des fleurs, des bestioles et, parfois, des avions…
Mais aussi de relever des détails stupéfiants. La preuve avec la photo ci-dessous (n° 20 de la sortie du 24 mai entre Nizas et Nézignan-la-Cèbe). Aussitôt, à partir de ce rajout extérieur, je me fais mon cinéma. J’imagine que l’espèce concernée avait besoin, pour des raisons indéfinies mais probablement concurentielles, de déplacer, par rapport aux espèces voisines (comparer avec la photo n°26 de la même sortie), les articulations des deux ailes avant vers le haut. Du coup, elles se trouvaient en saillie au-dessus du corps et donc fragilisées. Qu’à cela ne tienne, pour remédier à ce défaut potentiellement invalidant, l’évolution, après mûre réflexion sûrement, a mis en place un étai permettant de renforcer la partie concernée ! Ce qui est encore plus formidable et unique à ma connaissance, c’est que la ʺ pièce rapportée ʺ en question est totalement extérieure à l’enveloppe du corps. C’est un peu comme si nos clavicules étaient à l’air libre !
On notera aussi que le bureau d’étude, malgré l’urgence de la conception, a fait du beau en rajoutant quelques poils sûrement à la mode chez ces insectes (les goûts et les couleurs …). S-I-D-Ē-R-A-N-T !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!