COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
C’est au lieu de rendez-vous que s’opère le covoiturage.
Dans une prairie en contrebas d’une bâtisse imposante et àl’ombre Pascal nous invite ànous garer.
Et c’est une troupe pleine d’entrain qui se jette àcorps perdu dans la fontaine, j’exagère àpeine, car le soleil déjàse montre sous son meilleur jour et justifie cet engouement.
Nous nous engageons sur la chaussée, une haie d’Armoises assez grandes camoufle un jardin abandonné, on y trouve parmi elles un Nepeta cultivé dit Christian Bernard, des Cardères sauvages avec leurs feuilles opposées par paire le long de la tige, soudées par leur base 2 à2 et formant une cuvette dans laquelle l’eau de pluie peut s’accumuler d’où le nom vernaculaire de « cabaret des oiseaux «, une Lapsane commune montre quelques petites fleurs jaunes.
Nous arrivons dans une prairie ( la n° 1, nous allons aller de prairie en prairie, je préviens )
Celle-ci est coupée en deux par un ru, certains ai-je besoin de les nommer ? enfin 3, sautent par-dessus (faut toujours aller voir ailleurs, sinon c’est trop facile, n’est ce pas ? ), tandis que les autres continuent en herborisant, les fleurs vous en avez déjàpris connaissance, àsavoir entre autre, Epilobe hirsute, Gesse des prés, Renouée, Véronique cresson de cheval ( (elle se trompe de prairie c’est une àvache) !
Un arrêt plus que prolongé pendant un temps plus que certain pour la détermination du Mélilot aux petites fleurs jaunes qui s’avère élevé comme l’ont été les discussions.
Pour passer dans les prairies il faut trouver une solution pour franchir les fils barbelés puisque ce sont des prairies àvaches ( sans vaches pour l’instant, ouf ! )
Il y a ceux qui peuvent lever « la jambe » assez haut, et il y a ceux qui ne peuvent pas, donc parfois ceux qui sont passés de l’autre côté abaissent les fils, mais pour ceux qui arrivent trop tard un dilemme, ils essaient de passer en dessous mais oublient leur sac àdos qui s’accroche (bonjour les dégâts), il y a ceux qui essaient de passer entre les fils pas top du tout, làils accrochent le pantalon,
La palme d’or revient ànotre Badaud, il a un truc pour tout, il n’est pas Badaud des garrigues pour rien, il place ses affaires de l’autre côté des fils, il se met sur le dos couché il passe sous les fils et d’une pousse de ses grandes guiboles (ça aide ) il se retrouve de l’autre côté, un tourne boulé et il n’a plus qu’àse dresse fier comme Artaban, et il lui a fallu moins de temps que moi pour l’écrire.
Le soleil est ardent ce qui pousse ( enfin c’est beaucoup dire ), ce qui amène certains àse reposer àl’ombre sur les grosses pierres et encouragent les téméraires àpasser la ligne des barbelés, ce qui fait le régal de notre dame àla caméra Janine.
Notre artiste photographe a essayé toutes les positions ( voler il n’a pas encore essayer) afin de nous émerveiller de ses magnifiques photos.
Après la dernière prairie Pascal accompagné de son petit fils Thibault, nous emmène sur la route qui mène aux voitures.
Ces bords de route nous proposent différentes plantes et arbres, comme l’Echinops ritro et ses jolies fleurs d’un beau bleu, le Gaillet commun, le Rosier des chiens, l’Aubépine, entre autres.
Le pique- nique se passe bien entendu àl’ombre (ouf ! tant mieux) et commence par un intermède comique proposé par jean Louis C . affublé de grandes moustaches et divers accessoires « fabriqués » pour l’occasion. Une fois installé sur son « trône » il déroule un parchemin et nous énonce un éloge pour notre Badaud, tout le monde se souviendra de ce moment rigolo, sacré Jean Louis.
Comme il se doit, cela continue avec les boissons alcoolisées ( un peu de chaque ) et se termine par les desserts de toutes sortes et délicieux, merci àeux.
Après cela c’est en file indienne que les automobiles et nous avec, allons vers Combefère voir une Aspérule des teinturiers ( aux fleurs blanches à3 pétales ) qui s’avère être déjàen fruits, tandis que l’autre Aspérule des sables, herbe àl’esquinancie est en fleur ( rose àl’extérieur et blanche àl’intérieur ) en panicules terminales, et diverses autres plantes que vous avez pu voir dans la liste.
Ensuite certaines s’en retournent avec Guy et les autres continuent sous un soleil de plomb faire leur périple.
Merci àPascal, àChristian Bernard et àPatrice aussi qui n’ont pas ménagé leur peine pour aider àla détermination.
Très agréable sortie, ainsi soit- il ! Amen !
JESSIE J.
Compte-rendu disponible en téléchargement aux formats Word ou PDF en dessous▼