COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
3 ème journée des journées botaniques.
Pour cette 3 ème sortie du 11 mai 2019 c’est sur le plateau de Guilhaumard que Christian Bernard
nous a convié et nous l’en remercions chaleureusement.
Dès l’arrivé au lieu du rendez-vous on est sùr d’une chose, il fait froid et même très froid et oui, on
est sur les hauteurs.
Quand tout le monde est arrivé Christian Bernard nous invite à nous diriger vers une prairie où des
taches pourpres, roses, blanches en nombre nous donne une idée de ce que sera cette journée.
Les appareils photos ne chôment pas, les notes sur les carnets vont bon train, les pages se
remplissent, Christian Bernard nomme chaque plante, chaque arbuste, il nous explique, il nous
montre, et c’est un réel plaisir pour nous.
On serpente dans cette prairie toute fleurie, on fait attention où l’on met les pieds, tellement il y en a.
A savoir :
Orchis purpurea (Orchis pourpre), Orchis militaris (Orchis militaire), Dactylorhiza sambucina
( Orchis sureau) jaune, Anacamptis morio (Orchis bouffon), Carex flacca Schneb.(Laîche glauque),
Polygala calcarea (Polygale du clacaire), Orchis mascula (Orchis mâle), Viburnum lantana (Viorne
lantane), Geum sylvaticum (Benoîte des bois), Ophrys insectifera (Ophrys mouche), Dactylorhiza
sambucina (Dactorize à feuilles larges), Anémone rubra (Pulsatille rouge), Ophrys passionis (Ophys de
la passion, Anthyllis montana (Anthylide des montagnes) , Ranunculus gramineus (Renoncule Ã
feuilles de graminées), Arabis hirsuta (Arabette hérissée), entre-autre.
Le paysage fait des vallons environnants est reposant avec ce camaîeu de verts du plus tendre au
plus foncé, le temps a décidé que nous n’aurons pas besoin de parapluies, tant mieux.
Quand la prairie a été arpentée de long en large et de haut en bas, nous traversons, et, c’est un
chemin de terre qui accueille nos pas, un panneau indique « le Guilhaumard site remarquable » et
cela se termine par « Admirez et respectez cette richesse naturelle ».
Nous arrivons dans un endroit tout à fait différent fait de gros rochers parsemés sur ce grand espace
herbeux, ces gros rochers sont peuplés de nombreuses plantes fleuries, et oui c’est le printemps la
nature s’est réveillée après cette période de dormance, c’est ravissant toutes ces couleurs.
Cette belle nature nous ravi, notre esprit joyeux fait que la bonne humeur règne en maître, toutes
ces fleurs qui sont au rendez-vous, en plus quelques coins de ciel bleu apparaissent entre les nuages
et viennent jouer à cache-cache au-dessus de nos têtes.
Chacun, chacune essaye de se frayer un passage pour apercevoir les plantes nommées par Christian
Bernard.
à savoir :
Viole rupestris (Violette des rochers), Draba aizoides (Drave faux aizoon), Trinia glauca
(Trinnie commune), potentilla verna (Potentille de Naumann), Rhamnus saxatilis (Nerprun des
rochers), Silene otites (Silene à oreillettes), Festuca Christiani-Bernardii (Fétuquede Christian
bernard), Silene conica (Silène conique),Raphanus raphanistrum (Radi ravenelle), entre-autre.
Nous arrivons près d’une mare où quelques grenouilles nous regardent d’un œil interrogatif, on peut
y voir : Goenlandia densa (Potamo dense) dans l’eau.
Ensuite il est l’heure de se sustenter, ce que nous faisons à la Grotte Raynal à l’abri du vent grâce aux
rochers, nous y voyons : Anemone hepatica (Anémone hépatique), bleue et blanche.
Après être repu nous nous dirigeons vers un endroit particulier, tout est couvert de mousse en tapis
assez dense, les rochers, les troncs d’arbres, non ! nous pas encore !!! Quelles vies fourmillent dans
cet habitat de camouflage très humide, est ce là l’antre des Elfes ? Nous sommes ailleurs, portés par
cette ambiance d’un monde secret, on joue aux détectives, on explore un passage étrange sans
pouvoir continuer car cela devient trop étroit, dommage, on ne saura pas ce qui se cache là -bas.
En poursuivant notre chemin, en foulant les feuilles mortes qui se sont amoncelées, nous découvrons :
Linum campanulum (Lin campanulé), Carex liparocarpos (Laîche luisante), Polygala vulgaris (Polygale
vulgaire), Bugnias erucago (Bunias fausse roquette), Viola reichenbachiana (Violettes des bois),
Mercurialis annua (Mercuriale annuelle), Fragaria viridis (Fraisier des collines), Fritillaria pyrenaica
(Fritillaire des pyréneés), Ajuga reptans (Bugle rampante), entre-autre.
Puis nous cheminons dans une grande prairie et nous atteignons l’abîme du mas Reynal que nous
nous contentons de regarder de haut sans trop nous approcher, c’est profond 156 m,
impressionnant, une rivière coule au fond de l’abîme qui a été visité par Edouard Alfred Martel en
1885 et explorée en 1889.
Puis nous rebroussons chemin et à l’arrivée une photo de groupe est prise, un beau souvenir.
Après avoir remercié Christian Bernard, nous repartons en automobile vers nos chaumières, hôtels
gîtes et autres, la tête pleine de souvenirs, les yeux émerveillés de tant de couleurs et l’esprit dans
les étoiles.
Jessie J.
Compte-rendu disponible en téléchargement aux formats .docx ou PDF en dessous▼