Voici le compte rendu
Sortie botanique du 6 juin 2019 sur le Caroux.
Pour cette sortie botanique du 6 juin 2019, c’est Daniel F. qui par l’intermédiaire de Janine C. propose cette sortie sur le Caroux.
A peine un pied hors de l’automobile « Lucky Delaumône » qui dégaine son stylo plus vite que son ombre, a déjà une page de son carnet presque pleine.
Avec son regard qui va de gauche à droite (pas au milieu c’est le large chemin), il traque la moindre « petite merdouille » comme dit Janine C.
Il lui arrive de faire 50 cm de parcours en 1 heure, mais par contre quand il s’y met, avec ses grandes jambes, il avance l’air de rien, on le croit derrière et non !! Il est devant !!!.
Pendant que nous on s’extasie sur le paysage, lui il note, il repère, il détermine toujours avec sa complice « au poil » Flore med.
On peut voir la Jusquiame noire, la Molène bouillon blanc, le Géranium luisant, le Géranium à feuilles molles, la Vipérine vulgaire, les framboisiers, la vesce à feuilles en cœur, la pensée sauvage, le Myosotis de Balbis (jaune soutenu), entre autre.
Un petit groupe se forme, Janine aussi explique la détermination des plantes avec ses trucs à elle.
Je l’ai déjà dit précédemment, c’est comme si le soleil était descendu sur terre avec le jaune éclatant des Genêts qu’ils soient au loin ou très proches, ils sont partout.
Faut-il se réjouir de cette invasion ?
Ce que l’on peut dire de ce chemin c’est qu’il monte, monte, oh que oui ! Va-t-on arriver aux cieux ? On n’en voit pas le bout !
Bernard B. explique qu’au moment de la construction de ce chemin on l’appelait le chemin de la « honte », beaucoup aurait aimé que le Caroux reste dans « son jus ».
Heureusement il fait bon, pas trop chaud, le paysage est des plus agréable, avec toute cette verdure en camaïeux ponctuée par-ci par-là de rochers qui nuancent tous ces verts, ces montagnes au loin qui semblent manger le ciel bleu et ces quelques nuages blancs en guise d’auréole, c’est un beau spectacle.
Ouf ! Enfin on arrive sur le plateau, certains ont pris la poudre d’escampette, on est un petit groupe avec Patrice, on emprunte (on l’a rendu après) un petit chemin de terre qui serpente entre les genêts, une astéracée (oui, comme un astre, jaune de surcroit) attire notre attention, et c’est l’occasion pour Patrice de nous faire une démonstration concluante que sa complice Flore Med est « au poil », et de nous en donner la détermination : Scorsonère humble (comme nous, quoi !).
On arrive sur les pontons de bois construits au-dessus des tourbières et là on voit de petites taches rouges dans les herbes, ce sont les Droséras à feuilles rondes.
Des panneaux explicatifs sont exposés à différents endroits. Le passage sur les pontons s’est bien passé, à part quelques-uns qui ont « pataugé » pour photographier, ce qui a permis à notre « dame à la caméra » de dégainer celle-ci afin de nous régaler avec son super bêtisier.
Quant à notre artiste photographe Michel il souffre du dos et pas un peu, on le voit complètement « tordu » marcher difficilement, heureusement Sébastien lui vient en aide en portant son sac à dos, et malgré tout il continue pour nous régaler de ses magnifiques photos.
On arrive ensuite dans une « forêt », on y voit un If, une Bugle rampante, entre autres.
Des cairns ont été élaborés au fil du temps. Puis on arrive à la table d’orientation, mais à découvert il y a du vent, c’est donc à l’abri des rochers et des arbres que le « festin » des « fauves » eut lieu avec les boissons et les desserts comme d’habitude et les bonnes cerises de Brigitte et les bonnes pâtes de coings de Yoland, merci à eux.
Après ce repas « gastronomique » les « détectives herboristes » se sont mis à la recherche de la plante rare le Saxifrage de Prost (le coureur automobile ?), je m’égare, je me reprends, ils y ont vu également l’Asarine couchée, la Minuartie à feuilles incurvées, l’Hélianthème à bouquets (Cistus umbellatus).
Ensuite c’est le chemin de retour (pas rare) qui fait suite à ces découvertes.
Avec Guy nous sommes trois à partir en tête.
Yoland descend aussi chercher sa voiture pour remonter chercher Michel qui ne tient plus, on comprend.
Dominique B., fraîchement retapée de son opération, a fait un « vol plané » à cause d’une racine proéminente, plus de peur que de mal, à part ses lunettes de soleil qui ont subi le choc.
Merci à Daniel F. et à Janine C. pour cette belle sortie riche en couleurs, en panorama et (faut pas oublier) en fleurs.