COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
Cette sortie botanique du 5 septembre 2019 à Vendres nous est chère, très
chère, comprenez que tous les ans on y retourne et on ne s’en lasse pas, et
c’est Patrice qui la propose.
Après avoir opéré (l’opération a réussi) le co-voiturage au lieu de rendez-vous,
c’est direction une aire de stationnement, où l’on stationne, qui l’eut cru ?
Les déterminations débutent aussitôt que l’on a sauté la barrière (enfin plutôt
passé à côté).
Ce sont des Onagres qui attirent l’attention et sont aussitôt déshabillées par les
mains expertes dans l’effeuillage de Patrice en vue d’une détermination la plus
juste, aidé par certaines et certains aguerris aux critères particuliers.
Cela ne se fait pas sans mal, car l’hybridation semble être passée par là .
Des Bouillons blancs aux fleurs jaunes et étamines violettes, des Scabieuses pas
trop en forme, des Crépis fétides sont présents également.
Un peu plus loin de grandes Cannes de Ravenne se balancent au gré du vent
qui, il faut bien le dire est très présent et procure à notre artiste photographe
Michel du « fil à retordre ».
Janine nous explique la différence entre les Joncs aigus qui sont groupés en
rond et les Joncs maritimes qui forment des lignes.
Les déterminations sont nombreuses et provoquent des haltes prolongées, ce
qui fait dire à Patrice « il faut accélérer le pas » et nous sermonne alors que
celui qui s’arrête c’est lui, non mais !!!
Il veut retrouver une plante rare qui se trouve à proximité d’une « buse », Ã
savoir un gros tuyau qui sort de terre au milieu de nulle part. La recherche ne
dure pas, elle est vite découverte, ouf !!!
Nous foulons de plus en plus le sable et nos pas qui s’enfoncent nous font
regretter de ne pas être en sandales, ça sent bon les vacances, le sable chaud,
le légionnaire (euh non je m’égare), c’est très agréable cette sensation d’être
« ailleurs », avec en plus le soleil qui nous a rejoint au fur et à mesure, nous
pouvons enfin enlever nos gilets à manches et offrir nos épaules nues à ses
rayons bien chauds.
Voir pas mal de plantes en fleurs nous donne du « cœur à l’ouvrage », toutes
ces couleurs tendres, les dunes, les Salicornes, les Lavandes de mer, on est
vraiment à la mer.
Et elle la MER
Aux vagues bondissantes, laissant sur le sable les traces de son passage,
coquillages de toutes les couleurs, écume blanche, qui submerge de plaisir le
spectateur, l’envahit d’une torpeur, d’un tourbillon d’émotions qui le pousse Ã
avancer vers elle, dans son antre sans se soucier de se perdre, l’esprit n’est
plus, il ne reste que cette sensation d’ivresse.
On arrive sur un ponton où certains et certaines en profitent pour se reposer,
mais pas longtemps, il arrive Patrice (sur son beau cheval blanc, euh non !!
décidément je m’égare), et on se remet en route sans s’égarer !!!
Un chemin sablonneux près d’une clôture en bois nous mène à travers les
dunes, non sans faire une halte pour admirer le très beau Lys des dunes en
fleur qui fait le bonheur des photographes.
Un Olivier de bohême trône au milieu de cet environnement, des Euphorbes
peplis serpentent entre les Cakiliers maritimes, les Anthémis maritimes, le
Renouées maritimes, entre -autre.
Une plante rare le Grand statice, jolie plante en fleur, est présente également.
On fait une boucle et sans en avoir l’air, eh bien ! On revient aux voitures et
c’est sous les arbres que les ripailles eurent lieux avec comme d’habitude les
boissons et les desserts bienvenus.
Ensuite on repart en automobile, certains n’ont pas continué et sont repartis,
les autres vont au bord de l’Aude où de nouvelles plantes sont déterminées.
Patrice que rien n’arrête se met à plat ventre au bord de l’eau, on se dit ça y
est, Janine est prête sa caméra pointée, mais non il se redresse et arbore
fièrement une « Myriophile » dégoulinante, il est ravi.
Ce n’est pas encore cette fois ci qu’il y aura un « plouf » !!!
Tandis que Christine, elle, montre un Cératophylle émergé.
Des guirlandes de Houblon se mêlent aux branches basses d’un Aulne
glutineux, un rang de Fenouil commun brille sous le soleil, des Asters maritimes
sont présents également.
Et en automobiles en file indienne on repart au bord de la route qui va à St
Pierre la mer, très fréquentée, on traverse et on s’engouffre à travers de hautes
plantes dont les Guimauves, les Céleris sauvages (une bonne odeur de
bouillon), des Epilobes hirsutes, des Lampourdes, entre autres.
Et comme tout à une fin, c’est là que cela se termine et chacun, chacune, de
retourner vers sa chaumière.
Merci à Patrice, super cette journée à la mer, même si on n’a pas fait de
châteaux de sable, ni en Espagne, on a vécu notre rêve.
Jessie J.
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