Au départ, puis à l'arrivée au Château de Malavielle ou le Castellas à 373m d'altitude, dont il ne subsiste que les ruines du donjon rectangulaire à 2 niveaux, un ouvrage d'entrée et une citerne.
Quelques mots sur ce château-fort : désigné comme "castrum" dès 1098, se succèdent deux périodes de construction, au XIIe et au XIIIe siècle, selon un plan type "système bastionné". Cinq types de matériaux composent le gros œuvre : pierre de taille, pierre, grès, basalte et pélite, ce dernier étant une roche sédimentaire détritique à grain très fin.
En 1223, Amalric de Narbonne en fait don aux Evêques de Lodève. Placé un temps sous la coseigneurie des familles de Faugères et Clermont, il n'a plus d'habitants depuis le XVIIe siècle.
Il est actuellement la propriété de la commune.
Il domine un paysage de ruffes, grès un peu argileux composé de grains de quartz microscopiques arrachés au massif Central proche et surtout au massif de l'Espinouse vieux de 300 M.A. Imaginez plus de 6000m d'altitude, un climat tropical chaud et humide : granite et gneiss se fissurent en blocs, graviers pour donner grès puis schistes ; c'est l'époque carbonifère et du charbon de Graissessac.
Au permien (entre -280 et -225 M.A.), l'érosion est bien entamée, des torrents transportent ces boues rouges riches en oxygène. C'est la saison des pluies : il pleut... des minéraux riches en fer rouillent, des milliers de mètres de boues rouges se déposent ici... puis la saison chaude ralentit l'érosion, la force du courant diminue, il y a moins d'oxygène dans l'eau, le fer rouille moins. Les couches grises plus minces se déposent et craquellent sous le soleil.
À la recherche de flaques d'eau, quelques reptiles se sont croisés, laissant 15 pistes et plus de 950 empreintes de pas immortalisés dans cette couche et aussitôt recouverts de sédiment fin et protecteur. Ce sont les traces de la dalle paléontologique de La Lieude !