Après un looong trajet, nous sommes arrivé sur la grande aire de stationnement de grands magasins où les chariots se remplissent et les cartes bancaires se vident, après le regroupement pour la sortie menée par Marie Thérèse, et le passage de grands rond- point nous sommes arrivés à Saint Jean de Vedas.
De gros travaux avec une grosse machine qui faisait un énorme bruit nous a étonné.
Nous sommes arrivé dans un endroit appelé garrigue ( sans badaud ça fait drôle), un tapis de petites fleurs blanches à ras de terre nous a confirmé : mon dieu que la terre est basse. Janine a identifié la rave printanière.
De grands squelettes de tiges dressées ont attiré notre attention, identification par Janine et Jean Marie ce sont des onopordes, des petites rosettes de feuilles verte l'ont confirmé.
Un beau bouquet de diplo taxis ( tiens ils n'étaient pas en grève ceux-là ) nous a permis de nous extasier, croyant à autre chose.
Les chemins étaient bordés des plantes habituelles, la salsepareille toujours pareil, les fragons et ses jolies baies rouges sous les cladodes, les rhamnus alaterne et la bordure translucide de leur feuilles vues vers la lumière, les chênes verts avec leurs feuille vertes dessus et blanches derrière, .
Guy nous a montré un genèvrier qui a un cancer, c'est à dire qu'il ne pousse plus normalement mais ramassé sur lui même.
Nous avons longé une rivière à l'eau inerte en apparence d'un vert pas très rassurant qui laisse entrevoir que le dessous n'est pas plus sain que le dessus.
Il y a eu des aulx, petites plantes discrètes, aux fleurs en étoile blanches avec des tépales à nervure médiane pourprées, des gagées lacaitae (merci Janine), des petits iris violets et un jaune et à l'abri des rochers des petites fougères Asplenium petrachae qui se différencie de trichomanes par des pétioles couvert de poils glanduleux.
Janine C. et Dominique B; n'ont pas hésité, c'est encore couchée que l'on photographie le mieux.
Bernard nous a montré les caractéristiques d'un orme aux branches étalées et terminées en fourches
Anne marie et Jean Paul ont trouvé des champignons, installés soigneusement dans des petites boites, avec eux on ne se perdra pas, on a encore eu recours au gps de Jean Paul à la croisée des chemins.
Le matin soleil et à la mi journée au moment du repas prit près de la triste rivière la pluie est tombée (du ciel) et sur la butte il y a eu du vent fort et frais.
Malgré tous les ronds points, toute la circulation et tous les camions, Guy a trouvé le chemin du retour.
Un nom de village amusant , c'est où que tu habites à "veille aux caisses", ça c'est rassurant !!!
Quelle différence de paysages après Clermont l'Hérault avec les montagnes, d'autant plus qu'un double arc en ciel complet nous a accompagné le long du trajet, on aurait dit que les sommets fêtaient leur anniversaire, pour nous faire voir la vie en couleur c'était beau.