Grand Col de Fontfroide, 978 m., d'altitude, précision, si quelque fois vous pensiez à autre chose!
Ce lieu porte diablement bien son nom, les vestes sont de suite sortie de leur cachette.
Dès l'arrivée l'herborisation commence.
Une habituée des sorties, actuellement, la centaurée noire, que Janine C. observatrice et connaisseuse, nomme sans ambages.
Mais avec Patrice, on ne sait jamais, une fleur peut en cacher une autre, donc loupe en main il s'en assure.
Flore Med revenue avec son proprio Sylvain.
De sorties en sorties on s'aperçoit que ce bouquin est vraiment bien venu, un travail colossal, les dessins sont bien réalisés, comme le disait Didier.
Patrice nous montre ce qu'il faut voir, les caractéristiques même de quelques mm, comme par exemple les aigrettes de l'akène de la centaurée.
Maintenant c'est en concert que les lignes sont suivies sur Flore Med, mise à contribution, ça devient passionnant, pour les néophytes un glossaire des termes n'est pas négligeable.
Les jolies bottes à fleurs de Mireille sont le point de mire, quand certains, certaines enfilent les leurs.
Une arrivée dans un ruisseau est déjà agrémentée de bottes embourbées!
Janine C. et sa caméra sont aux anges, il y en a qui ...
C'est un parcours de santé d'un côté à l'autre du ruisseau, encombré de branches tombées qu'il faut chevaucher, entre autres.
Les plantes dont l'humidité est la prédilection sont aux rendez-vous : joncs, potentilles avec leurs jolies fleurs jaune brillant ponctue l'endroit comme les cailloux du "petit Poucet, les hêtres recouvert de mousse sont les témoins de l'humidité ambiante, graminées, rumex, fougère pas comme d'habitude, millepertuis, etc ...
Un séneçon découvert par Roland D. dont la dénomination est contestée par Patrice, provoque une tristesse incommensurable de l'intéressé, et fait abdiquer Patrice à sa cause.
Que ne ferait-il pas pour contenter ses "apôtres" !!! Je brode, mais vous savez que Patrice ne fait cela qu'avec raison.
Patrice ayant chaussé ses "bottes de 7 lieues", file avec certains, aussi pressé que lui.
Ne voyant plus ces "marathoniens", ne voyant plus où l'on met les pieds avec cette végétation dense des fougères aigle, quelques uns ont renoncé à poursuivre l'aventure.
Bernard B. mène la marche et on remonte dans un endroit où les branchages jonches le sol, ce qui ne facilite pas l'ascension, mais on a connu pire.
On y trouve, renouée, sarrasin blé noir, silène enflée, mouron rouge, laitue scariole, jasione des montagnes, entre autre ...
Un chevreuil déguerpi dans les bois devant nos yeux émerveillés.
Et un peu plus loin on aperçoit 3 beaux chevaux, qui sont en train de paître tranquillement et en liberté, que font ils là ?
On rejoint le chemin, les éoliennes étaient nos boussoles, on y voit : des cirses à feuilles lancéolées, des cirses des champs, scrophulaire, armoise, callune, marguerite, sauge des bois, silène compagnon rouge, wahlenbergie à feuilles de lierres, galéopsis de 2 sortes.
Tout le monde se retrouve et le pique-nique commence dans une bonne humeur arrosée du muscat de Patrice et de figues de Fraçoise.
Puis nous allons quelque part, ailleurs, je ne sais plus où ?
Mais on sait ce que Patrice cherche, une fougère rare.
Oh! Enfer et damnation, les pelleteuses sont passées par là et ce n'est plus un sentier mais un chemin aussi large qu'une nationale.
On y voit une végétation " géante, ce qui dans notre conversation avec Janine C. nous fait penser outre le fait d'avoir l'air d'être des lilliputiens au pays de Gulliver, le passage dans l'eau du ruisseau nous a fait rétrécir au lavage.
Des cirses géants, épilobes, vergerettes du canada on y voit bien les ligules Dominique B., scabieuses colombaire une rangée de bractées Janine C., fleurs à 5 pétales Dominique R. en comparaison avec la knautie, colombaire parce qu'elle fait penser à la gorge des pigeons Linné, véronique de perse, joncs épars il y a des suintements d'eau, érigeron.
Patrice a été sollicité également par les amateurs de champignons et Elvire a trouvé de quoi se régaler au repas du soir.
Le retour se fait sans avoir trouvé la fougère rare exterminée par "les roues et les pelles" du futur ignorant.
Quelques plantes vues ce jour :
Callune fausse bruyère (Calluna vulgaris), jasione des montagnes (Jasione montana), scabieuse colombaire, soies noires parmi les fleurs (Scabiosa colombaria), succise des prés (Succisa pratenssi) toutes 2 dans la famille des dipsacacées (ainsi que dipsacus et knautie) millepertuis perforé (Hypericum perfortum), armoise commune ( Artemisia vulgaris), jonc épars (joncus effusus), blechnum piquant (Blechnum spicant) la fougère spéciale que Guy nous a montré, rumex à feuilles obtuses ( Rumex obtusifolius), cardamine flexueuse (Cardamina flexuosa), verge d'or (Solidago vingaurea), parisette à 4 feuilles (Paris quadrifolia), ortie royale (Galeopsis tétrahit), renouée persicaire (polygonum persicaria), renouée poivre d'eau (Polygonum hydropiper), wahlenbergie à feuilles de lierre (Wahlenbergia hederacea), sarrasin blé noir (Fagopyrum esculentum), vergerette annuelle (erigeron annuus).