De l'eau, de l'ombre, de la marche, de la chaleur modérée, un pique nique à 13 h 30 sous un parterre de hêtre, des déterminations scabreuses "Malva alcea...Mélilotus elegans et altissimus, Tillia platyphyllos, Agropyron caninum", une piscine olympique, de la joie et des légères râleries, un brin de flânerie estivale dans les motivations botanique, de la pêche aux écrevisses, de l'escalade dans les arbres, du chocolat, une buse, nous ne sommes pas au center parc, mais près de saint Félix de l'Heras, dans la vallée du haut de la Lergue.
Dans ces jours de canicule où le mont Aigoual est désséché, où le 0 thermique se trouve à 5000 mètres d’altitude selon Christine, où seules quelques vaillants ont osé bravé les ardeurs de ces journées de sécheresse, je parle de nous autres, membre de l'AMBHHC et pas des athlètes enfourchant leur monture à deux roues, avec nos loupes et notre pique nique dans le sac car l'organisateur avait décidé de faire une boucle (galopin), oui nous avons osé croire que le printemps n'était pas terminé. Et il l'est! Pas de miracle, mais qui peut dire qu'il n'a rien appris, je lance le pari.