COMPTE RENDU DE DANIEL F.
Bonjour à toutes et à tous,
Inédit ! Vous trouverez parmi les composantes de ce nouveau compte rendu multi-mains, un dessin humoristique de François qui entame ainsi une longue carrière d'illustrateur. Cette pièce collector ne peux être pleinement appréciée que si je vous souffle la nationalité de Daniel B., belge.
Vous retrouverez, bien sûr, les irremplaçables photos de Michel. Je n'ai pas voulu vous priver des images d'insectes même si elles n'ont pas leur légende. Devoirs de vacances ?
Mention spéciale à Françoise et Anne qui ont bien voulu noter les plantes rencontrées pour remplacer à cette fonction le manchot que je suis devenu. Grand merci à elles.
Il y avait même un champignon. C'est François, encore lui, qui l'a nommé.
Bonne lecture.
Amitiés.
Daniel F.
P.S. : * Bernard Bousquel me prie de demander a qui appartient le pull bleu oublié dans sa voiture le Jeudi 29 juin ...
* Pour ma part, je suis persuadé qu'il y a encore des participants perdus sur les sentiers du Naudech. Merci aux familles de me signaler toute disparition.
Vallon de Rautely (commune d’Olargues)
Il était une fois une association, l’AMBHHC, protégée par une bonne fée. Nous ne la voyons jamais, elle est très discrète. Elle ne se manifeste que sur Botamycos pour nous aider à mettre un nom sur les photos naturalistes que nous ramenons de nos sorties. Elle ne nous accompagne pas sur le terrain mais rectifie pourtant nos erreurs de déterminations, trouve l’espèce qui nous narguait, résout nos énigmes les plus tordues. Ce faisant, elle en profite pour nous brancher un peu, bien sûr, car nous y étions, nous, à herboriser mais toujours avec humour et le rire éclatant de son smiley. Elle a un prénom, Fabienne ! Fabienne, c’est à toi que je dédie notre dernière sortie qui n’était certes pas la plus instructive mais, sûrement, une des plus folles ce qui, dans mon esprit, se marie parfaitement avec la représentation que je me fais de la Nature : la Liberté.
C’est avec plaisir que je me suis acquitté de ma dette envers toi, Fabienne, qui a résolu notre image ʺ mystère ʺ, il y a 3 semaines.
J’enchaîne avec le compte rendu de notre sortie sur les pentes du massif du Naudech et la dure réalité. Je vous avouerai que je ne sais pas par quel bout m’y prendre tant la journée fut emballante … et emballée. Dans mon invitation, j’avais précisé qu’il n’y aurait que les gourdes à prendre pour crapahuter mais je ne me doutais pas qu’il y en aurait autant !
Première erreur, dans mon mail d’invitation, j’ai indiqué que le premier rendez-vous était à 9 h 30 au lieu de 9 h (heure d’été fixée par Le Badaud). Responsable de la balade, il me revenait, lors du rassemblement au camp de base, à l’ancienne gare d’Olargues, de préciser les grandes lignes de mon projet. Il était simple, nous ferions une traversée pédestre entre les hameaux pittoresques de La Salle (494m) et de Malviès-le-Bas (290m) via le sauvage vallon de Rautely. Pour cela, il fallait garer 3 voitures à Malviès, en y laissant nos victuailles, puis transporter tout le monde à La Salle où nous laisserions le reste des véhicules pour démarrer notre herborisation. Tout était bien clair dans ma tête. Au retour à Malviès, nous mangerions et les chauffeurs iraient récupérer, avec les trois voitures abandonnées le matin, celles restées en haut du parcours pour ramener tout le monde à Olargues d’où nous pourrions aller explorer, pendant encore une paire d’heures, les berges du Jaur 3 à 4 kilomètres en amont. Il m’a bien fallu demi-heure pour faire comprendre à la vingtaine de participants, pourquoi nous devions d’abord aller à Malviès …Daniel B. nous a rejoint directement à La Salle, comme convenu, puisqu’il m’avait prévenu qu’il serait en retard.
Seconde erreur, je n’ai pas su empêcher nos botanistes d’étudier les talus de part et d’autre de la voie où nous étions garés au lieu d’attaquer de suite la descente dans le vallon. Soit trois-quarts d’heures de retard supplémentaires par rapport à mon plan de route initial. Je n’avais pas emprunté cette très ancienne calade depuis au moins vingt ans, j’ai été agréablement surpris de son état d’entretien (un mètre de large sans la moindre herbe ou ronce !) soit l’équivalent d’une de nos autoroutes actuelles mais pour les mules. Le lit du ruisseau qui était sec en haut, n’a pas tardé à se doter d’un débit d’eau correct pour juin qui nous a accompagné en glougloutant de vasques en vasques jusqu’au petit pont où nous l’avons enjambé pour, en fin de parcours, remonter sur Malviès. Toute la partie ʺ vallon ʺ étant opportunément située a l’ombre des frondaisons des chênes verts, pour éviter que les participants ne se lassent, j’avais, auparavant, fait venir quelques amis qui ont sculptés, à moitié chemin, des graffitis et autres dessins farfelus sur un rocher. Cette exposition improvisée a eu un certain succès puisque je n’ai plus entendu, ensuite, « j’ai faim » et « c’est loin ? ». Aux dernières nouvelles, la municipalité envisage d’en faire un but d’excursion pour les touristes sous le nom de Peyro Escrito (cf. photos). La preuve que c’est une œuvre récente, notre Birgit qui cherche des champignons dans le coin depuis son enfance, ne l’avait jamais vue ! Après avoir sauvé la moitié du groupe qui, naïvement, suivait le balisage sans se poser de questions, d’une mort atroce dans le maquis impénétrable, nous avons commencé à suivre un bon chemin cimenté pour nous retrouver à Malviès-le-Bas. Cette partie entre le pontet et le parking s’est révélée la plus intéressante, botaniquement, de tout l’itinéraire. Sur, pas tout à fait, un kilomètre, nous avons ainsi trouvé Oenanthe pimpinelloides, de très nombreuses Digitalis lutea, Sedum caepea (je n’en connaissais qu’une station avant celle-là ) et Melissa officinalis dont on m’avait dit le plus grand bien mais que je n’avais jamais croisée dans la nature.
Malheureusement, je n’ai pas pu mener son examen à bonne fin car une voiture s’est approchée doucement et nous avons été kidnappés, Anne et moi, par un gros baraqué et deux femmes hystériques au motif que tout le monde nous attendaient pour enfin commencer à manger. Alain et Mireille, seuls, ont pu s’échapper !
Effectivement, il était 14 h 30, tout le monde était déjà installé à l’ombre, les canines saillantes et de la salive à la commissure des lèvres. J’ai été rapidement m’asseoir, sans rien dire, en faisant attention de ne pas me faire mordre les mollets. Certains, sarcastiquement, ont même lancé « c’est un peu tôt pour le goûter !». Dès les premières bouchées, le malaise était dissipé et le moral revenu au beau. Nous avons eu droit aux gâteries habituelles et même, Birgit nous a régalés avec une cagette complète de pêches de son jardin, le réconfort après l’effort. Jusque là , la situation, à part une petite dérive dans l’horaire, était maîtrisée à mon grand soulagement. C’est exactement quand Daniel B. s’est levé pour proposer d’aller récupérer les autres véhicules à La Salle que ça a commencé à partir en double vrilles divergentes avec triple salto arrière mais je ne le savais pas encore. Troisième erreur, car j’aurai du anticiper.
Retour en arrière. Il y a 4 mois, avec mon épouse, nous étions venus en reconnaissance pour préparer cette balade. Sur ma carte au 1/25000ème, un chemin était tracé qui, après avoir traversé les deux hameaux de Malviès (Le-Bas et Le-Haut) rejoignait la route du col de la Bacoulette puis La Salle. Ce super raccourci permettait de gagner près d’une heure sur le temps total de tous les transferts. Irrésistible ! Malgré un panneau ʺ voie étroite ʺ, je m’engage, sans sourciller et en oubliant que Malviès signifie ʺ mauvais chemin ʺ, dans la rue principale (de toute façon, c’est la seule rue). Je ne tarde pas à entendre un premier bruit de tôle rayée contre la pierre d’angle d’une maison, puis un autre, puis le rétroviseur droit qui lâche après un long couinement d’agonie, puis le bas de caisse contre une marche d’escalier agressive. J’arrive au bout pour m’entendre dire par un des habitants que la carte est fausse et que ce chemin ne vas pas plus loin que les prochaines maisons. Il me faut faire demi-tour !!! Miraculeusement, un départ de desserte me permet de manœuvrer tant bien que mal. Je replonge en enfer, pour un résultat identique mais sur le côté opposé de ma voiture qui lui était nickel. Jusque là . Je revois encore les tête stupéfaites des habitants cachés derrière les voilages de leurs fenêtres avec leurs enfants serrés dans leurs bras … Nous avons été pique-niquer au pic Naudech d’un seul trait pour nous remettre de nos violentes émotions. J’ai donc payé chèrement le droit de dire qu’il ne faut pas rentrer en voiture dans Malviès
Or, voilà que Daniel nous annonce qu’avec les autres voitures c’est par là qu’ils vont passer. Ce matin, en nous rejoignant, il l’a déjà fait ! Je manque de m’étouffer et lui décrit qu’après ce qui m’est arrivé, il ne faut absolument pas s’approcher de ces maisons avec un véhicule, elles sont féroces, elles aiment la tôle. Rien n’y fait et surtout pas mon filet de voix. Avec Michel, nous proposons alors de lui faire une démonstration mais Birgit dont nous voulions utiliser la virginale C4, nous oppose, égoïstement, une fin de non-recevoir. A mon désespoir, je vois donc le petit convoi prendre la direction de l’abattoir et j’attends les premiers froissements de tôle. Pendant de longues minutes rien ne se passe puis nous voyons passer en sens inverse les véhicules, indemnes. J’apprendrai, plus tard que Daniel, d’une part ne se servait pas de sa voiture pour la traversée (elle est restée en haut), d’autre part, il a confondu les villages ce matin. Ce n’est pas Malviès qui l’a vu passer !!! Tout est bien qui finit bien sauf que cet épisode a déstabilisé le groupe. En effet, certains décident de rester là , d’autres de partir à pied vers un lieu de rendez-vous intermédiaire, d’autres d’y aller en voiture. Je fais partie de ces derniers. En attendant, je me rends compte que la situation est en train de m’échapper complètement et mon sang-froid aussi. Il y a des participants dans tout le massif, Maryse déplore le manque de champignons dans ce bois, Michel vient de tomber dans un talus en contre-bas en voulant photographier une petite araignée et, au beau milieu de ce tableau désespérant, je vois passer une jeune femme en short poussant un landau, ombrelle ouverte, en courant dans le sens de la descente !!!
Je me concerte, aussitôt, en réunion de crise. J’en conclue qu’au rythme ou s’enchaînent les mauvaises nouvelles et les faits incohérents, nous sommes en train de filer gentiment mais irrésistiblement vers une troisième guerre mondiale. Que, plus tard, les manuels scolaires enseigneront que c’est moi, par mon incapacité à éteindre le départ du feu, qui en suis responsable. Mes petits-enfants ne voudront plus de mes cadeaux. Pire, je serai exclu de l’AMBHHC …
J’en suis là de mes tristes réflexions quand, enfin, les voitures reviennent de La Salle, les premiers marcheurs reviennent de Malviès, Michel ressort de son roncier en se grattant le dos mais appareil photo intact et Maryse est déjà passée à autre chose. Je retrouve Daniel au volant de sa BMW que j’imagine broyée par les dents en pierres de tailles de se fichu Malviès. J’éclate de rire, c’est nerveux.
Un peu plus tard, sur le parking d’Olargues, nous convenons unanimement qu’il est plus sage que chacun rentre à la maison car le temps perdu dans les transferts a asséché notre dotation pour herboriser sur les rives du Jaur. Je n’y vois aucun inconvénients, ni Jeanine ma chauffeuse qui, sur ce coup, n’a pas intérêt à trop me chauffer sous peine d’explosion de ma pauvre tête.
Daniel F.
Entre La Salle et Malviès-le-Bas (commune d’Olargues)
Espèces déterminées :
Acer campestre L., 1753
Acer monspessulanum L., 1753
Achillea millefolium L., 1753
Achnatherum bromoides (L.) P.Beauv., 1812
Agrimonia eupatoria L., 1753
Allium sphaerocephalon L., 1753
Allium vineale L., 1753
Amelanchier ovalis Medik., 1793
Anarrhinum bellidifolium (L.) Willd., 1800
Andryala integrifolia L., 1753
Anthyllis vulneraria L., 1753
Aphyllanthes monspeliensis L., 1753
Aquilegia vulgaris L., 1753
Pseudoturritis turrita (L.) Al-Shehbaz, 2005
Asparagus acutifolius L., 1753
Asperula cynanchica L., 1753
Asplenium adiantum-nigrum L., 1753
Asplenium ceterach L., 1753
Asplenium ruta-muraria L., 1753
Asplenium trichomanes subsp. quadrivalens D.E.Mey., 1964
Betonica officinalis L., 1753
Biscutella laevigata L., 1771
Bituminaria bituminosa (L.) C.H.Stirt., 1981
Blackstonia perfoliata (L.) Huds., 1762
Brachypodium sylvaticum (Huds.) P.Beauv., 1812
Bryonia cretica subsp. dioica (Jacq.) Tutin, 1968
Bupleurum praealtum L., 1756
Buxus sempervirens L., 1753
Clinopodium nepeta (L.) Kuntze, 1891
Calluna vulgaris (L.) Hull, 1808
Campanula glomerata L., 1753
Campanula trachelium L., 1753
Carex halleriana Asso, 1779
Carex pendula Huds., 1762
Catapodium rigidum (L.) C.E.Hubb., 1953
Centaurea nigra L., 1753
Centaurea pectinata L., 1763
Centranthus ruber (L.) DC., 1805
Cephalaria leucantha (L.) Schrad. ex Roem. & Schult., 1818
Circaea lutetiana L., 1753
Cistus albidus L., 1753
Cistus salviifolius L., 1753
Clematis flammula L., 1753
Clematis vitalba L., 1753
Clinopodium vulgare L., 1753
Coronilla glauca L., 1755
Corylus avellana L., 1753
Crataegus monogyna Jacq., 1775
Cynosurus echinatus L., 1753
Cytisus scoparius (L.) Link, 1822
Dactylis glomerata L., 1753
Daphne gnidium L., 1753
Daphne laureola L., 1753
Daucus carota L., 1753
Dianthus armeria L., 1753
Dianthus godronianus Jord., 1855
Digitalis lutea L., 1753
Digitalis purpurea L., 1753
Dipsacus fullonum L., 1753
Dorycnium pentaphyllum Scop., 1772
Dryopteris filix-mas (L.) Schott, 1834
Echium vulgare L., 1753
Epilobium montanum L., 1753
Epipactis helleborine (L.) Crantz, 1769
Equisetum arvense L., 1753
Erica arborea L., 1753
Eryngium campestre L., 1753
Centaurium tenuiflorum subsp. acutiflorum (Schott) Zeltner, 1970
Eupatorium cannabinum L., 1753
Euphorbia amygdaloides L., 1753
Euphorbia characias L., 1753
Euphorbia cyparissias L., 1753
Foeniculum vulgare Mill., 1768
Fraxinus angustifolia Vahl, 1804
Fraxinus excelsior L., 1753
Galium corrudifolium Vill., 1779
Galium lucidum All., 1773
Genista scorpius (L.) DC., 1805
Geranium nodosum L., 1753
Geranium rotundifolium L., 1753
Geum urbanum L., 1753
Hedera helix L., 1753
Helleborus foetidus L., 1753
Hieracium glaucinum Jord., 1848
Hieracium murorum L., 1753
Hippocrepis emerus (L.) Lassen, 1989
Hypericum perforatum L., 1753
Hypochaeris radicata L., 1753
Ilex aquifolium L., 1753
Inula conyza DC., 1836
Lactuca serriola L., 1756
Lactuca viminea (L.) J.Presl & C.Presl, 1819
Lavandula latifolia Medik., 1784
Ligustrum vulgare L., 1753
Linaria repens (L.) Mill., 1768
Linum strictum L., 1753
Lonicera etrusca Santi, 1795
Lotus corniculatus L., 1753
Lunaria annua L., 1753
Malva moschata L., 1753
Malva sylvestris L., 1753
Melica ciliata L., 1753
Melica uniflora Retz., 1779
Melissa officinalis L., 1753
Melittis melissophyllum L., 1753
Mentha suaveolens Ehrh., 1792
Mentha suaveolens Ehrh., 1792
Muscari neglectum Guss. ex Ten., 1842
Lactuca muralis (L.) Gaertn., 1791
Nigella damascena L., 1753
Oenanthe pimpinelloides L., 1753
Origanum vulgare L., 1753
Pallenis spinosa (L.) Cass., 1825
Phytolacca americana L., 1753
Picris hieracioides L., 1753
Pistacia terebinthus L., 1753
Plantago lanceolata L., 1753
Plantago major L., 1753
Poa nemoralis L., 1753
Polypodium vulgare L., 1753
Primula veris L., 1753
Prunus cerasus L., 1753
Prunus mahaleb L., 1753
Prunus spinosa L., 1753
Pteridium aquilinum (L.) Kuhn, 1879
Quercus pubescens Willd., 1805
Quercus ilex L., 1753
Ranunculus bulbosus L., 1753
Ranunculus repens L., 1753
Rubia peregrina L., 1753
Rubus discolor Weihe & Nees, 1824
Rumex acetosella L., 1753
Ruscus aculeatus L., 1753
Salix caprea L., 1753
Sambucus nigra L., 1753
Saponaria ocymoides L., 1753
Scabiosa columbaria L., 1753
Sedum acre L., 1753
Sedum album L., 1753
Sedum cepaea L., 1753
Sedum hirsutum All., 1785
Sedum montanum Perrier & Songeon, 1864
Sedum sediforme (Jacq.) Pau, 1909
Senecio inaequidens DC., 1838
Seseli montanum L., 1753
Silene italica (L.) Pers., 1805
Silene vulgaris (Moench) Garcke, 1869
Solanum dulcamara L., 1753
Solidago virgaurea L., 1753
Sorbus aria (L.) Crantz, 1763
Sorbus domestica L., 1753
Sorbus torminalis (L.) Crantz, 1763
Betonica officinalis L., 1753
Teucrium polium L., 1753
Tordylium maximum L., 1753
Torilis arvensis (Huds.) Link, 1821
Trifolium campestre Schreb., 1804
Trifolium pratense L., 1753
Umbilicus rupestris (Salisb.) Dandy, 1948
Verbena officinalis L., 1753
Veronica officinalis L., 1753
Viburnum tinus L., 1753
Vicia angustifolia L., 1759
Vincetoxicum hirundinaria Medik., 1790