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[Jessie Juszczakiewicz]

Anacycle clavatus     pour nous c'est le soleil  qui était en massue

[Jessie Juszczakiewicz]

Zone humide      et on peut pas y aller    zut alors !!

[Jessie Juszczakiewicz]

et en plus un canal  ah! si on pouvait plonger  mais non   on peut pas  re zut alors !!

[Jessie Juszczakiewicz]

la prairie avec en fond la haie de protection de nidification des oiseaux et au 1 er plan

les Malva sylvestris    en abondance  c'est joli

[Jessie Juszczakiewicz]

et le jaune des Crepis  à l'avant plan  et Verbascum sinuatum

[Jessie Juszczakiewicz]

Lactuca perennis et son hôte l'escargot

[Michel Fauconnier]

Si je peux me permettre Jessie, je rajoute une photo de Aristolochia clematitis L. que j'avais oubliée.

[Jacques Pages]

très belles photos, particulièrement "la crise du logement" que j'adore _MG_8203.JPG
Trois espèces y sont présentes :

• Cochlicella barbara (Linnaeus, 1758)    le "Cornet méditerranéen"
• Cochlicella conoidea (Draparnaud, 1801)   le "Cornet des dunes"
• Theba pisana (O.F. Müller, 1774)   la "Caragouille rosée"

Je me suis permis de modifier les photos de Michel pour nommer les espèces

[Jacques Pages]

19_MG_8118 Hémiptères Famille des Coreidae Syromastus rhombeus (Linnaeus, 1767) Dans les endroits secs et chauds sur Fragaria, Rumex, Euphorbes, Caryophyllacées.

20_MG_8125 Hémiptères Famille des Pentatomidae Carpocoris mediterraneus Tamanini, 1959

21_MG_8127 Coléoptère Famille des Scarabeidae Oxythyrea funesta (Poda, 1761) Le "drap mortuaire".
L'ornementation des 6 points blancs alignés sur le thorax est caractéristique de cette petite "cétoine".

22_MG_8132 Araignée de la Famille des Araneidae du Genre Araneus. Pour l'espèce peut être diadematus ! mais rien n'est moins sûr.

23_MG_8147 23_MG_8191 23_MG_8235 Odonates Famille des Libellulidae Sympetrum meridionale (Selys, 1841) Le "Sympétrum méridional"
Sur la deuxième photo elle est accompagné d'un "Cornet méditerranéen"
et sur la troisième photo les petites boules rouges sont sept acariens phorétiques qui profitent gratuitement (et clandestinement) d'un vol intérieur dans la Réserve du Bagnas

24_MG_8174 Diptères Famille des Sarcophagidae Une Sarcophaga sp probablement

25_MG_8158 On ne la voit pas beaucoup mais il me semble reconnaitre la face de Misumena vatia (Clerck, 1758) La "Misumène variable", araignée de la Famille des Thomisidae

26_MG_8186 26_MG_8189 Ordre Neuroptères Famille des Myrmeleontidae
A minima, un examen précis de la nervation alaire aurait permis de préciser le Genre et l'espèce, mais là ce n'est pas possible même pour le Genre, j'en reste à la Famille.

27_MG_8271 une araigné éclopée ... plus que 6 pattes sur 8 ! aucune idée sur l'espèce !

[Michel Fauconnier]

Excellente idée Jacques de te servir de mes photos pour mettre les noms.
Merci pour le reste.

Il ne reste plus qu'a nommer les fleurs!

[Frédéric Andrieu]

Bonjour,

Pour les photos des fleurs, voici mes doutes sur les clichés  suivant. Je reste ouvert a  tout retour.

8- pas certain que ce soit Vicia johannis. Chee ce taxon, les ailes de la fleur sont claires mais avec une grosse tâche sombre, quasi noire, à leur extrémité.  Ici ça  ne semble pas être le cas, la fleur est d'un pourpre homogène, ce qui placerait plus en la faveur de V. Narbonnensis.

11- j'ai un doute pour la proposition de Lactuca serriola. Ce taxon est à  floraison estivale ou automnale, je doute qu'il soit en fleur en cette saison.  Mais bon, y'a plus de saison d'not'e temps et faut s'attendre à tout. Par contre pour la couleur de la fleur, c'est un peu trop jaune pétard, non ? Normalement les pétales  sont jaunâtre. Un Sonchus ou autre chose ?

[YOLANDE CONEJOS]

Pour cette sortie, je n'avais pas eu le temps de mettre mes photos sur Botamycos, j'ajoute au moins 2 photos pour cette vesce, à l'étendard problématique qui sur photos est clair à raies violettes, et les feuilles n'ont que 2 paires de folioles avec une vrille simple ou bifurquée
Pour choisir Vicia narbonensis ou johannis, ce n'est pas évident quand on lit les clefs. Sur Flora gallica :
Pour V.johannis : La couleur de l'étendard est dit à fond lilacé et base blanchâtre et les feuille sup ont 2 paires de folioles et 1 vrille simple
V.narbonnensis L. : l'étendard est dit à fond pourpre et les feuilles ont 3 paires de folioles et 1 vrille ramifiée

en lisant ça, je choisirai plutôt V.johannis, la seule couleur de l'étendard ni franchement pourpre ni clair est problématique
S'il y a doute, sachant que les 2 espèces font partie de Vicia narbonensis L. au sens large s.l., ne pourrait-on pas en rester là ?

[Frédéric Andrieu]

Oui Yolande,  avec ces photos,  c'est clairement V. Johannis. La tache sombre à l'extrémité des ailes est caractéristique.  Et disposer d'autres critères pour déterminer la plante quand ses fleurs sont fanées,  c'est très utile.   

[YOLANDE CONEJOS]

Merci Frédéric
Pour la photo 11 de Michel, j'ai aussi des photos et tu as bien vu en envisageant Sonchus,  Patrice nous l'avait nommée Sonchus maritimus
D'après la flore med ça correspond bien : involucre de Sonchus étranglé à bractées sur plusieurs rangs, stigmates jaunes,  3-4 capitules, feuilles oblongues à linéaires, plante halophile

[Micheline Blavier]

Pour faire suite au commentaire de Michel sur la photo

"Difficile à voir, le Héron garde-bœufs", voici enfin (désolée pour le retard) ce Bubulcus ibis photographié en gros plan.
Qui imaginerait que ce petit héron blanc, familier de nos paysages, était absent de notre pays jusqu'au milieu du XXème siècle ? C'est en 1957, en Camargue, qu'il a niché pour la première fois puis régulièrement à partir de la fin des années 1960. De quelques centaines d'individus en 1990, l'effectif est passé à plus de 6000 en 2001 et, record hivernal en 2012, à plus de 16000 individus, preuve, même s'il reste sensible aux hivers froids, de ses étonnantes facultés d'adaptation.
Dès qu'un agriculteur travaille sa terre, il arrive, en groupe d'une dizaine à plusieurs dizaines d'individus, suivant  la trace du tracteur ou de la moissonneuse. S'il fréquente aussi bien zones humides que milieux plus secs, voire arides, ce sont les pâturages humides qui ont sa préférence. Sûr d'y trouver en abondance amphibiens, reptiles, micromammifères, et sauterelles, mouches, taons et autres parasites tombés à terre qui accompagnent le bétail, il escorte, attentif, sans cris, bovins, chevaux... : profitable association du mammifère et de l'oiseau. Mâle et femelle sont identiques.
Leur plumage blanc s'illumine au printemps de longues plumes effilées d'un délicat roux orangé, véritable "manteau" nuptial, sur la tête, la nuque, la poitrine et le bas du dos. Il niche dans les arbres, frênes, peupliers, tamaris, pins, ..., à proximité  de l'eau, étangs, marais..., en compagnie d'autres espèces de hérons arboricoles, Aigrette garzette, Bihoreau gris ou Crabier chevelu. Une héronnière au printemps, nids enchevêtrés, cris, allées et venues incessants, parades, querelles plumes ébouriffées, huppes dressées, est un spectacle haut en couleur !

[Micheline Blavier]

Pour satisfaire la demande de Jacques Pages et répondre à Anne, curieuse des papillons lors de cette journée particulièrement chaude et sans ombre, voici les photos des Rhopalocères observés dans la prairie. Papillons communs, mais dont la variété des couleurs, des dessins des ailes et la légèreté remplissent toujours de plaisir.
A noter : le Pieris n'a pas été formellement déterminé Pieris brassicae par Jacques.
Micheline.

[Micheline Blavier]

Papillons - suite

- le Cuivré commun Lycaena phlaeas, le plus commun des Cuivrés, est présent presque partout en France. L'Oseille des prés Rumex acetosa et l'Oseillle des brebis Rumex acetosella sont les 2 principales plantes-hôtes des chenilles. Il vole en 3 à 4 générations, jusqu'à fin octobre, parfois jusqu'à mi-novembre. Particularité du mâle :" il défend un territoire qui inclut un "solarium" de terrain nu où il se réchauffe les ailes ouvertes à 90°, tournant sur lui-même quand il vient de se poser jusqu'à trouver le meilleur angle pour recevoir les rayons du soleil." Quand à la femelle, "même fécondée, elle continue de susciter les parades pressantes des mâles. Afin de les éviter, elle a tendance à rester immobile les ailes repliées dès qu'elle aperçoit un congénère en vol, une tactique employée par les femelles de nombreux papillons de jour". Petit papillon ne mesurant pas plus de 2.5-3cm ailes ouvertes, il passe souvent inaperçu malgré sa couleur orangée chatoyante - pas de dimorphisme sexuel.

[Micheline Blavier]

 
Papillons -suite.

[Micheline Blavier]

Papillons - suite

Belle-Dame Vanessa cardui

[Micheline Blavier]

Papillon - suite

Belle-Dame Vanessa cardui (Linnaeus,1758)

[Micheline Blavier]

Et un odonate, Crocothemis erythraea observé l'après-midi. Commun pratiquement partout en France, il est difficile à confondre. Il  fréquente les eaux stagnantes et faiblement courantes, même saumâtres ou notablement eutrophisées jusqu'à plus de 1300 m d'altitude. Famille des libellulidae, sous-ordre des Anisoptères.

[Jessie Juszczakiewicz]

très belles photos et merci Micheline pour les explications

[Michel Fauconnier]

Tes photos Micheline sont très belles et bien documentées, un vrai régal.

[Micheline Blavier]

Merci les amis !

J'ai oublié de joindre ces dernières photos de cette journée :

- l'Azuré commun Polyommatus icarus, ici un mâle, aussi petit et discret, est aussi l'hôte de nos jardins naturels. Il est aussi très répandu et abondant dans les prairies, pelouses, bois clairs jusqu'à 2400 m. Au moins 3 générations se succèdent dans le midi entre fin mars et octobre, parfois aussi jusqu'à la mi-novembre. Dans le midi, ils font la sieste pendant les heures chaudes de la journée dans les hautes herbes sèches à l'ombre des arbres (pas bêtes !!). Quand 2 mâles se rencontrent, ils se poursuivent rapidement, parfois sur plus de 20 m. La chenille se nourrit des fleurs, boutons floraux, des fruits et des feuilles de sa plante-hôte, de nombreuses petites Fabacées : lotiers, luzernes, trèfles, mélilots, badasses, genêts... Le mâle est d'un bleu éclatant et lumineux, la femelle brune avec des petites lunules orange.

[Micheline Blavier]

et
- l'Amaryllis de Vallantin Pyronia cecilia est présent en France méditerranéenne jusque dans les Cévennes et la Drôme où il fréquente des milieux variés pourvu qu'ils soient chauds avec des herbes et des buissons : maquis, garrigues, bois clairs et clairières sèches jusqu'à 1500 m, mais surtout à basse altitude. L'unique génération vole tout l'été. Les imagos sont friands du nectar de la Carline en corymbe Carlina corymbosa. La femelle fécondée pond ses œufs isolément sur les feuilles et les tiges de Brachypodes et du Pâturin annuel Poa annua. Le mâle se distingue de la femelle uniquement par la présence d'une bande sombre sur les ailes antérieures.