COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
Après avoir effectué le regroupement au lieu de rendez-vous, nous arrivons dans la plaine du «Far West «euh! non je m’égare dans la plaine de Lodève au Salagou avec sa terre rouge si particulière due à l’oxyde de fer.
C’est en file indienne que les automobiles se rendent vers la presqu’île de Rouens.
A peine sorti de la voiture Patrice d’un pas décidé commence les déterminations, tandis que d’autres le regard rêveur s’attardent sur les eaux du lac.
On assiste à un ballet entre les nuages et le soleil qui essaie de se faire une place, tandis que l’un nous offre une légère éclaircie, les autres nous donnent l’impression de plomber l’atmosphère.
Mais néanmoins c’est beau toutes ces couleurs changeantes qui miroitent sur les eaux du lac, Eole se mêle de temps en temps à la valse entre les nuages et le soleil, et l’on voit se faufiler par ci, par là surtout par là , quelques coins de ciel bleu.
En plus les eaux du lac renvoient aux petites montagnes leur image et aux nuages leurs formes imprécises.
Une touffe de joncs donne lieu à une détermination poussée, aidée par Flore Med et Flora Galica, en fait ce jonc est fréquent en bord de mer mais rarement à l’intérieure des terres. Jonc aigu.
Des filaires, des poiriers faux -amandiers, un pin d’Alep, des petites pâquerettes en fleur bordent le chemin, entre autres.
C’est à regret que j’ai dû abandonner la partie, cela devenait trop scabreux pour moi, dommage, je les ai vus monter à l’assaut du sommet et se perdre dans le massif boisé, j’ai rebroussé chemin.
Au retour de Guy je me suis enquise des découvertes éventuelles mais non rien de particulier.
Vous saurez tout avec la liste des plantes de Patrice D.
En dernière minute j’apprends qu’ils et elles ont vu les Gagées bohemica en fleur au bord de la route, je dis bien au bord de la route, et c’est sur ces paroles très «engagées» que je vous dis:
A la semaine prochaine.
Jessie J.
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