COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
Ce jeudi, ultime jour de février de l’année 2019, le 28 exactement, on a vu rouge, … je plaisante, je
parle de la terre rouge, la ruffe, celle du Salagou.
Après l’arrivée de tout le monde et que l’on se soit tous regroupés ( sacré GPS, il y en a une qui ne
dira pas le contraire ), les automobiles ( et nous dedans ), on a filé vers Rabejac.
C’est un tout petit hameau qui nous accueille.
On a à peine mis un pied hors de l’auto, que Patrice a déjà rempli quelques lignes de son calepin.
Un Mûrier noir attire d’emblée les regards, après cette petite halte, quelques enjambées plus loin, on
entame le parcours, où un cours d’eau agrémente l’endroit.
On commence la journée avec le soleil au-dessus de nos chevelures ébouriffées par Eole qui s’énerve
quelque peu, et pourtant on ne lui a rien fait, (oh oh ! vous suivez ), je parle du vent un peu frais, il
est vrai, ce qui fait que l’on est content d’avoir gardé sa veste et sa polaire, tout le long de la journée.
Il y en a une aussi au rendez –vous, la bonne humeur, ça c’est plaisant, n’est -il pas ?
On a commencé avec un tapis jaune d’or de Crépis saint et le lilas pâle de quelques Erodiums bec de
grue.
Les restes d’un Héliotrope couché, assez rare dit Patrice, ainsi qu’un Orchis à longues bractées en
début de floraison sont découverts.
Après être passé de l’autre côté du ruisseau, le circuit se profile dans la nature, des Arabettes
hérissées, des Séneçon communs, des feuilles de Géraniums à feuilles rondes, des Asperges
communes, des Rosiers des chiens, des Pâquerettes vivaces et sauvages, distinguées par les feuilles Ã
voir dans Flore med, qui elle, a été très sollicitée.
Patience ( Rumex patientia ) je précise au cas où vous auriez compris autre chose, a provoqué une
discussion, mais Eole s’est invité aussi et a fait s’envoler les semences que Patrice avait dans la main,
afin de voir les callosités ( dents ), la détermination a quand même pû aboutir, rien ne l’arrête, il a
recommencé.
Une Luzerne d’Arabie a donné à Patrice l’occasion de nous mentionné une détermination comme on
les aime, hum !! : Regardez les ….. et en écho Janine C., répète - Regardez les cellules des poils !!!,
avec l’accent du sud et la mimique, un régal, - non mais !!! Y en a un qui va s’y retrouver en
« cellule ».
Certains, sur le chemin qui au départ montait, s’arrêtent dès l’arrivée au sommet pour contempler le
panorama en essayant de situer les endroits devant eux, tandis que d’autres font le parcours dans
l’herbe en vue de « trouvailles intéressantes», Patrice en profite pour s’allonger dans l’herbe avec le
soleil pour témoin, non, je m ‘égare, afin de déterminer (aidé par Flore med) un Fenouil : verdict
Fenouil commun.
Janine C. a donné quelques « gâteries » à sa caméra et Michel F. comme d’hab., nous régalera avec
ses superbes photos.
Après un parcours jalonné de haltes pour les déterminations et la traversée d’un village ( Le Puech ),
on a emprunté ( on l’a rendu après ) un sentier qui mène vers la chapelle St Agricol construite en
1855, qui se trouve probablement sur l’emplacement d’une chapelle mentionnée au XV ème siècle
dans le cartulaire ( cela fait savante !! ) des Evêques de Lodève. ( Gérard Alzieu).
Et c’est là que les ripailles eurent lieu, appuyés contre le mur de la chapelle, à l’abri du vent et au
soleil, elles furent agrémentées des boissons et des desserts aussi délicieux que d’habitude.
Après nous être repus, la séparation entre ceux qui continuent et ceux qui retournent à lieu ici et
donc :
A la semaine prochaine.
Jessie J.
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