COMPTE-RENDU PAR JESSIE J.
Ce jeudi 7 mars 2019, c’est Alain Guichard qui propose une sortie aux alentours d’Abeilhan.
C’est à l’ombre de grands arbres que les automobiles s’arrêtent et que nous mettons le nez (et le reste) dehors.
Alain prend les devants et se dirige vers un chemin en contrebas et nous on suit, (évidemment on ne va pas rester planté là , quand même) !
C’est joli, les abords sont garnis de plantes dont certaines fleurissent timidement, tandis que d’autres sont bien épanouies, d’arbustes et d’arbres.
Ceux qui se montrent en 1 er, ce sont les Macerons, dont Alain dit « dans le Maceron tout est bon », lui parle des feuilles pour en faire de la soupe, tandis que Françoise elle parle de la racine qu’elle cuisine comme du céleri. (Déjà je sens que vos papilles se réveillent) !
Janine explique comment différencier les Osiris et les Jasmins quand il n’y a que les tiges, l’Osiris a une raie « au milieu » et 1 de chaque côté, tandis que le Jasmin a de fines tiges quadrangulaires.
Un groupe s’est formé avec Alain et un autre avec Patrice, faut se couper en deux pour entendre l’un et l’autre, surtout qu’ils sont loin l’un de l’autre, (non mais !! je fais comment moi ?)
Je fais par ordre alphabétique, donc je suis Alain, il s’y connaît le gaillard, ça tombe bien c’est pour ça que l’on est là .
On voit un Oxalis aux grandes feuilles et déterminé « articulé », ( comme les marionnettes, donc comme nous, copieur !! ), de jolies Violettes se dressent fièrement comme pour dire « regardez -moi », oh que oui !! C’est trop joli, le beau jaune des Ficaires n’a rien à envier aux pépites d’or, une grande Pervenche essaiye de prendre le dessus, les jolies fleurs blanches d’un Laurier –tin animent cet endroit verdoyant, les feuilles luisantes d’un Iris fétide sont présentes également.
Vers le ruisseau qui coule sans bruit, Alain découvre un Cognassier accompagné d’un Prunus en fleurs, joli, joli.
Chemin faisant on découvre un joli Grémil pourpre-bleu qui est en fleur et fait le bonheur des photographes.
Patrice, comme d’habitude, feuillette Flore med à tour de bras, et, comme d’habitude est assailli par des échantillons qui lui chatouillent la moustache en vue d’une détermination « au poil », on pourrait l’appeler Patrice-François (la chanson « comme d’habitude » de Claude F.), mais je m’égare, revenons à notre « moustachu » qui a l’air assez content de découvrir un endroit où ses « grands pas » ne l’ont pas conduit.
Des discussions il y en a eu pas mal, Alain et Patrice n’eurent de cesse de satisfaire chaque questionnement, le « match » fût 2 à 1 pour les bonnes réponses, à vous de deviner lequel est lequel !!
Nous arrivons le long d’une prairie qui est bien à plaindre à voir le nombre de Soucis qu’elle a sur le dos (je blague), les petites Véroniques de Perse et les feuilles de la Luzerne d’Arabie se partagent cette grande étendue, entre autre.
Dominique B. qui tient dans sa main les semences d’un Pissenlit, voit un coup de vent emporter son butin qu’elle rattrape de justesse en chantonnant « t’en va pas comme ça », ce qui fait rire l’assemblée.
Patrice montre une petite Bardane, en précisant « le velcro » pour les fruits séchés et même très séchés.
Le ciel est resté bleu toute la journée, le vent, lui s’est calmé en début d’après- midi, et nous on a fini avec le visage plus rouge qu’au départ.
Après avoir traversé une grande route on enfile, petit groupe par petit groupe, un chemin macadamisé, dont on voit un des côtés pourvu de champs de vignes et dans le lointain le paysage vers les hameaux et de l’autre côté un talus herbeux fleuri parcimonieusement.
Ensuite on a cherché un endroit à l’abri du vent pour se sustenter, les estomacs n’étaient pas loin des talons, eh bien ! on a fini par le trouver, et c’est là , à l’abri d’un haut talus, que les ripailles eurent lieu, avec comme d’habitude (encore ), les boissons et les desserts en accompagnement.
Enfin repus, on reprend le chemin, le but étant d’arriver en « haut »d’une butte pas très haute, mais assez lointaine.
On voit un Cormier ou Sorbier domestique avec son bois gris très clair et ses gros bourgeons qui « collent » dit Alain, on chemine sous le soleil « exactement, pas à côté, pas n’importe où » ( les moins de 40 ans ne doivent pas connaître ), et certaines en profite, comme Brigitte C. et Paulette A., pour cueillir des Asperges et des salades sauvages. Le talus est habité des plantes habituelles, certaines fleuries, d’autres non, on voit également de grands Cardons sauvages qui provoquent le crépitement des appareils photos.
On entend les oiseaux chanter, c’est bientôt le printemps, cette saison où tout renaît à la vie, oh ! Un beau papillon blanc, on le suit des yeux en espérant qu’il vienne se poser près de nous, les ailes déployées nous montrant les motifs ravissants dont elles sont parées, et surtout près de Michel F. notre artiste photographe que l’on a vu, l’objectif pointé vers une proie des plus consentante et ce sera encore bouche bée que l’on regardera ses superbes photos.
Ensuite les choses ne se sont pas passées comme prévu, notre « petite » Janine a subi les affres des vertiges de Ménière, (cela se passe dans l’oreille interne), elle a voulu continuer quand même (elle est courageuse), mais pour raccourcir le trajet de retour, Janine soutenue par Mireille et Michel et moi, nous avons repris le chemin en sens inverse, long quand même, les autres ont continué à travers les champs de vignes.
Arrivé au carrefour avec la grand route, Janine, Mireille et moi avons attendu que Michel retourne aux voitures et c’est Françoise qui est venue nous chercher, merci à elle.
Nous voulions annuler la diffusion du bêtisier, mais Janine a dit non, assise ça va, elle a été emmenée en voiture par Mireille qui a eu la bonne idée de s’arrêter et d’aller dans une pharmacie prendre un médicament adéquat.
Et c’est dans ces conditions que le bêtisier a pu être projeté.
Dès le départ de la projection on voit le travail que cela a été pour Janine, la recherche des effets spéciaux, le petit bonhomme qui renaît chaque fois grâce à une ligne et à qui il arrive plein de péripéties, le livre ancien qui s’ouvre et qui fait apparaître une fleur chaque mois, MAGNIFIQUE.
Et que dire alors de l’œil qui nous observe, nous traque, repère nos travers, avec les commentaires de Janine et son « asssent » du sud, cela amplifie le comique de la situation, un vrai REGAL, les éclats de rires dans la salle de Guy ont ponctués toute la projection, à l’entracte nous avons eu droit aux meilleurs des chocolats.
Merci Janine pour ce moment des plus joyeux.
MILLE BRAVOS à Janine et ce n’est pas encore assez.
Merci à Alain Guichard pour cette très intéressante et très agréable sortie, dans un endroit que l’on ne connaissait pas.
Jessie J.
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