COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
La belle aventure botanique de ce jeudi 21 mars 2019 commence à Castelnau de Guers.
C’est Mireille qui propose cette sortie et dès les pieds hors de l’automobile, elle prend déjà note du nom des plantes (c’est comme Lucky Luck, elle dégaine plus vite que son ombre) !!
Le chemin que nous empruntons (on l’a rendu après) est agréable, un des côtés est un talus arboré, l’autre côté est pourvu d’une petite pente herbeuse où naissent des plantes sauvages et en contrebas se trouve un champ de vigne.
On y a rencontré entre autre, Géranium mou ou mollet, Peigne de Vénus, Mauve, Thym et Romarin en grand nombre, en fleurs c’est joli.
Plus on avance plus on constate une terre rouge pâle (en comparaison avec celle du Salagou) dù à l’oxyde de fer et au calcaire, dit Mireille (mais en mieux) !!
Dès le départ le soleil est de la partie, les chapeaux en nombre sont de sortie, le ciel bleu nous rend heureux de voir un printemps qui commence sous les meilleurs auspices.
Un échantillon à déterminer pose question, Janine l’écrase pour sentir que cela ne sent rien et c’est Michelle A. qui propose Germandrée, ce qui est retenu.
Les jolis Ophrys élevés se dressent fièrement et nous présentent leur « parade » pour attirer les insectes butineurs.
Les Crépides de Nîmes ou Saint se sont multipliés et forment de beaux tapis de « soleils » sur terre, des touffes de Grémil pourpre-bleu, dont la couleur bleu soutenu contraste avec la verdure, sont accompagnés des Aphyllantes de Montpellier qui essaient tant bien que mal de leur faire concurrence, (sans y parvenir).
Devant les chatons d’un Pin d’ Alep, Janine ne résiste pas et en secouant une branche un nuage de pollen s’envole vers d’autres cieux.
Un peu plus loin c’est une leçon que Janine donne ( c’est notre maîtresse « des colles »), le sujet : les Fumeterres
Espèce Gaillardoti (non ce n’est pas vous que je traite de Gaillardoti) couleur blanc rosé avec l’extrémité rouge foncé.
Espèce officinale couleur complétement rosé vif.
Espèce à petites fleurs, couleur blanche avec l’extrémité rouge dont les sépales sont plus petits et étroits que le calice.
La fumeterre possèderait des vertus médicinales dans le traitement de l’eczéma et serait également diurétique.
Bernard B. nous montre un Azérolier, discussion à propos des feuilles, entre lui et l’Aubépine, pas de doute c’est un Azérolier.
Une prairie abandonnée accueille nos pas et un majestueux vieil Olivier dont le tronc est très tourmenté proche de la dentelle trône seul en plein milieu, telle une vedette de cinéma il est assailli par les « paparazzi » de la botanique, il y a de quoi !! Michel a mis au-dessus de sa photo l’Olivier de Roland (je ne sais pas pourquoi) mais alors rendons à Roland ce qui est à Roland.( ça va ça y en a assez ?) !!
Mireille a très bien préparé sa sortie botanique, à chaque questionnement elle donne une réponse et elle n’a de cesse de nous faire connaître tous les atouts de ce bel endroit.
A 19 h 30 une assiette de salade sauvage servira de repas à Brigitte C., tandis qu’ à 19 h ce seront les feuilles de Diplotaxe à feuilles ténues qui se verront dégustées par Janine (c’est sa préférée).
Un Crépide à vésicules est présent également, on le reconnaît à la couleur rouge à la base de ses feuilles, dit Roland (si Roland le dit c’est que…….. c’est vrai).
Nous avons aussi un collectionneur de morceaux bois, en la personne de Yoland.
Les Dames-d’onze-heures, ravissantes petites fleurs blanches, sont en nombre et c’est tant mieux, tellement c’est joli.
Janine a souvent eu la caméra à l’œil, ne ratant aucune occasion, cela promet pour le bêtisier.
Quant à Michel l’artiste-photographe, je l’ai vu dans toutes les positions, accroupi, à moitié accroupi, à genoux, debout le bras tendu un échantillon à la main, debout contre un talus, roulé en boule, je n’aurais pas cru que ce grand gaillard puisse se faire si « petit ».
Un Genévrier et un arbre enlacé et c’est à cause de la piqûre d’un insecte que se forme un « balai de sorcière », explique Janine (beaucoup mieux que moi).
Nous arrivons au « Far-West » c’est presque ça avec la terre rouge rosé pâle et les vallons et la « collinette » dont le dessus est boisé, les « Cow-boys et Cow-girls » n’avaient pas de lasso, mais des échantillons de plantes en vue d’une détermination, bel endroit aussi que celui-ci.
Ensuite nous revenons sur nos pas et au carrefour des 3 chemins, un socle avec une inscription surmonté d’une petite croix fleurie provoque une halte.
De jolies grandes fleurs roses sur un petit talus, tous n’ont d’yeux que pour elles, il faut dire qu’elles se laissent admirer, le spectacle en vaut la peine et vraiment c’est très beau ces Liserons de Provence ou Fausses guimauves, qui telles une guirlande de fête illuminent les alentours.
Nous trouvons aussi la Grande Lavande aux feuilles grisâtres.
Avant de rejoindre les automobiles c’est un parterre d’Iris des garrigues jaune et bleu qui s’offre devant nos yeux comblés.
Mireille nous emmène près de la chapelle St Nicolas pour les ripailles à l’ombre des arbres et c’est comme à l’habitude des boissons diverses et de délicieux desserts, qui font de ce moment un instant fort plaisant.
Nous repartons en automobile vers un endroit particulier qui s’appelle « l’étendoir des fées » : c’est une multitude de rochers en forme de vasques qui retiennent les eaux quand il pleut et c’est là que suivant une légende les « fées » font leur lessive et étale le linge sur les rochers pour qu’il sèche.
Tout cela est expliqué sur une table d’orientation que certain, à juste titre, oui on peut le dire, trouve qu’il aurait été plus opportun d’avoir des explications scientifiques sur la géologie et autres.
Le bon mot de Jean –Louis fut, « les fées d’hiver », qui fit rire l’assemblée.
Et c’est sur cette note « joyeuse » que nous disons un grand merci à Mireille pour cette superbe journée à tout point de vue,
Et à la semaine prochaine.
Jessie J.
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