COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
De bonne idée en bonne idée cela nous donne une sortie botanique du 18 avril 2019 suggérée par
Mireille à Patrice afin de voir une plante rare découverte par Frédéric Andrieu.
Déjà au lieu de rendez -vous nous sommes intrigués par de jolies fleurs de couleur jaune et blanc-
crème (genre Marguerite) et « Sherlock Delaumône » avec sa complice « au poil » Flore med nous en
donne le nom exact Chrysanthème des blés.
Le co-voiturage s’opère ( l’opération a réussi, je rassure) et c’est en file indienne que les automobiles
arrivent au bon endroit, sauf une !!!
Notre dame à la caméra s’est un peu « perdue » dans les méandres des indications, des ronds-
points et après un appel à Mireille ( grâce au portable, pas au tam -tam, je précise) qui, elle, la croyait
à un autre endroit, malgré ça Janine s’est obstinée, elle a cru en sa bonne étoile et le hasard ( qui
parfois fait bien les choses) lui a permis d’arriver au carrefour où l’attendait une des participantes.
Et c’est donc au complet que la sortie a continué.
Auparavant le groupe a arpenté en long et en large un espace herbeux que l’on peut qualifier de «
prairie non fauchée » mais pas pour autant « riche » en flore, dont voici quelques noms Erodium bec
de cigogne, Gesse chiche, entre autre.
Une barrière en bois nous empêche (même Patrice) de nous introduire dans un endroit protégé ( on
dirait peut être des recherches sur les dinosaures !!!), il faut dire que sur la plaine de Mèze des œufs
de dinosaures vieux de 65 millions d’années ont été retrouvé en 1996, (et nous, on nous dit de les
mettre au frigo !!), cette étonnante découverte prouve que l’Hérault était autrefois habité par les
dinosaures (encore maintenant il y en a, d’un autre genre). Sur ce site a aussi été découvert en 1998
le plus petit Å“uf de dinosaure carnivore au monde, qui mesure seulement 7 cm de long.
Ici en l’occurrence c’est une Agave americana géante qui attire l’attention.
Le chemin que nous suivons est large et un des côtés est formé d’un petit talus où se sont aligné les
graciles Hirschfeldies grisâtres dont les petites fleurs jaunes animent l’endroit et d’autres plantes
habituelles.
Ensuite on voit la vie en rose avec les fleurs des Cistes cotonneux en nombre important, c’est un
spectacle ravissant, on se fraye un passage entre eux, en essayant que les souliers costauds dont
nous sommes munis fassent un écart afin d’éviter les petits Ophrys jaunes et bécasses qui poussent
dans les espaces libres.
Et le voilà ce très beau Sainfoin d’Espagne ou d’Italie, dont le rouge vif éclate comme un feu de joie
dans cet environnement, les photographes s’en donne à cœur joie (on les comprend !).
Une personne nous interpelle et nous demande qui nous sommes et ce que nous faisons là , Patrice
lui dit « de la botanique pour le plaisir » et lui de nous expliquer que tout est mis en œuvre pour
préserver cette nature, aucun produit toxique et d’ailleurs il y a des ruches pas loin.
Après cet intermède on continue dans cet environnement « plein de tendresse » avec ce rose qui
domine, même les verts sont « couleur menthe à l’eau », les jolies Aphylantes de Montpellier
exposent fièrement leur couleur bleu clair, les Genêts scorpion eux arborent un jaune juste reflet du
soleil, c’est très joli, on aurait bien envie d’y rester.
Le ciel est bleu, le paysage de plaines entrecoupé de quelques endroits boisés forme un camaïeu des
plus avenant, on voit loin, quelques toits de tuiles rouges ponctuent ce grand « jardin » qui semble
ne jamais finir.
Mireille est venue avec sa petite fille Justine très attentive et assidue quant à la dénomination des
plantes, elle est mignonne.
Un petit rû traverse le chemin et c’est l’occasion pour « Sherlock Delaumône » de sortir sa complice
« au poil » Flore Med, (je me répète, je sais) afin de déterminer une Callitriche qui s’avère être Ã
crochets.
Une pierre érigée sur laquelle il y a le dessin d’un char romain montre que c’est la voie Domitia, voie
romaine ouverte en -118 avant J-C. (pas jean Claude, non !!) ;
On prend le chemin du retour dans cet environnement de roses, de verts tendres et les ponctuations
rouges du Sainfoin offrent à nos yeux une jolie palette de couleurs dont un peintre se ravirait.
Notre « Dame à la caméra » a dù se régaler du paysage faute de n’avoir aucune chute, ni « coup de
folie » des participants ainsi que Michel l’artiste photographe devant l’éternel (et nous !).
Pour le repas c’est en file indienne que l’on chemine cahin -caha vers une vieille bâtisse en ruine
quoique visiblement squattée et c’est à l’ombre des pins que la plupart des participants alignés en
rangs d’oignons sur un muret face à l’étang de Thau, assez loin quand même, ont dégusté les mets
qu’ils ont amenés, c’était très chouette.
Ensuite on se sépare il y a ceux qui continuent avec Patrice et ceux qui mettent fin à la sortie en
retournant vers leur demeure respective.
A la semaine prochaine.
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