COMPTE-RENDU DE JESSIE J.1 ère journée des journées botaniques.Pour cette 1 ère journée c’est au Pic du Vissou que nous convient Guy C. et Roland D.
Déjà la veille l’accueil des participants a eu lieu, à la salle Achille Bex de Bédarieux, c’est donc un
groupe important (une cinquantaine de personnes) qui effectue les co-voiturages.
On se retrouve au Pic du Vissou (482 m de h.), à l’endroit où les barrières qui interdisent le parcours
jusqu’au sommet sont fermées.
Heureusement l’endroit permet aux nombreuses automobiles de stationner. En ce 1 er jour, ce que
pensent les organisateurs, est ce qu’il va faire beau ? Même si, ici c’est très souvent le cas, la nuit
quelques gouttes d’eau de l’au-delà ont arrosés les terres, juste pour nous mettre le doute pour la
suite, non mais quand même si la météo s’y met aussi !!!
Après s’être expulsé de l’automobile chacun, chacune, admire le paysage, c’est vrai c’est beau, dans
le ciel quelques nuages accentuent les nuances de ce camaïeu de verts, ponctués par les taches
jaunes des Spartium junceum (Genêt d’Espagne) en fleurs, en nombre important dans l’Hérault, dues
aux « Genestières » cultivées pour la fabrication des toiles de genêts.
A ce sujet (voir les explications de Yolande C. sur botamycos sortie du 19 avril 2018).
Tous emmitouflés nous descendons un petit chemin où le côté vers les rochers est bien garni
d’arbres, d’arbustes et de quelques plantes en fleurs, tandis que de l’autre côté c’est le « ravin ».
Guy montre les différents arbres et arbrisseaux qui peuplent cet endroit, à savoir :
Rhamnus saxatilis (Nerprun des rochers), Phillyrea media (Filaire intermédiaire), entre -autre.
Et certains de s’exclamer : « on n’a pas ça chez nous !».
Et aussi :
Aristolochia pistolochia (Aristoloche pistoloche), Jasmin fruticans (Jasmin à fleurs de cytise), Pistacia
lentiscus (Pistachier lentisque), Lathyrus cicera (Gesse chiche), Lotus dorycnium (Dorycnie à 5
feuilles), Coronilla glauqua (Coronille glauque), Clematis vitalba (Clématite des haies), Genista
scorpius (Genêt épineux), Daphne gnidium (daphne garou), entre -autre.
Depuis le début l’annonce a été faite, nous allons voir une plante rare, et cela tombe bien la voilà , et
certains de s’exclamer : oh ! mais elle est petite, nous on croyait que c’était une grande plante !! On
a dit une plante RARE, pas une géante, non mais c’est quoi ça !! Tantôt ils vont nous dire qu’on leur a
parlé de « haricot magique » !!!
Le nom de la plante rare : Theligonum cynocrambe Théligone chou-de-chien.
Ensuite et un peu plus bas c’est vers une ancienne carrière que l’on se dirige, on y extrayait le :
marbre griotte,
et Guy d’expliquer : ce marbre doit son nom à la couleur rouge sombre qui caractérise la petite cerise
acidulée.
En géologie : roche calcaire formée pendant l’étage faménnien du Dévotien supérieur où les restes
de goniatites, lointains ancêtre des amonites, se sont rapidement accumulés en masse sur de
notables épaisseurs de sédiments marins.
Ensuite on remonte le sentier pour prendre le chemin vers le sommet où il y a une plante rare on
a bien dit rare pas géante !!! qu’on se le dise !
Chemin faisant on rencontre plusieurs plantes en fleurs dont :
Asphodelus cerasifer (Asphodèle cerise) nom dù aux fruits qui sont comme une grosse cerise,
Anthyllis vulneraria (Anthyllide vulnéraire), Thymus (Thym) rose et blanc, Saponaria ocymoides
(Saponaire de Montpellier), Veronica chamaedrys (Véronique petit-chêne), Carduus pycnocephalus
(Chardon à capitules denses), Lysimacia foemina (Mouron bleu), Iberis pinnata (Ibéris à feuilles
pennatifides) déterminés par Guy C. et Daniel B. et Flore med.
Bonne nouvelle, la fleur rare est visible bien avant d’arriver au sommet, ouf !!
Son nom : Scandix australis (Scandix du midi)
Et c’est content que l’on redescend, après l’avoir examinée et photographiée sous tous les angles.
Depuis le début la bonne humeur s’est invitée et les rires fusent souvent, c’est chouette.
Les estomacs se sont réveillés, on reprend les gamelles dans les automobiles et c’est à l’abri du vent
devant les rochers et face au panorama que les ripailles eurent lieu, bien arrosées et bien pourvues
en desserts, certains et certaines nous font goûter les spécialités de chez eux, très bon, merci à eux.
Ensuite c’est en file indienne que les automobiles et nous dedans, filons vers d’autres cieux (enfin pas
si loin quand même) entre Mouréze et Salasc.
Dès l’arrivée les déterminations commencent, l’endroit est particulier avec les rochers et cette terre
sableuse, tous ces contrastes, les différentes couleurs dues plantes fleuries, c’est beau, on est
vraiment « ailleurs ».
On y rencontre :
Alkanna matthioli ( Orcanette des teinturiers), Reseda lutea (Résésa jaune), Citisus salvii folius (Ciste Ã
feuilles de sauge), Arbutus unedo (Arbousier commun), Juniperus phoenicea (Genè vrier de
Phénicie), Phillyrea angustifolia (Filaire à feuilles étroites), Rosmarinus officinalis (Romarin officinal),
Helianthemum violaceum (Hélianthème poilu), Pinus halepensis (Pin d’Alep), Senecio gallicus
(Séneçon de France), Chaenorrhinum minus (Petite linaire), Armeria girardii (Armeria de Gérard),
Coris monspeliensis (Coris de Montpellier), Biscutella laevigata (Lunetière lisse), Linaria supina
(Linaire couchée).
Une plante assez rare a attiré la foule des photographes, on se serait cru à la Mecque, tous
agenouillés à faire leur prière (euh ! non je m’égare) mais ces fleurs sont tellement petites qu’il fallait
se mettre au plus près de la terre,
Son nom : Arenaria modesta (Sabline modeste).
Après avoir encore une fois admiré les particularités de cet endroit, c’est le retour vers Bédarieux où
chacun se met « au propre » pour revenir à la salle Achille Bex où un apéro sonnera le début des
journées botaniques.
(il y en a un qui a fait plus que se mettre au propre, il s’est mis sur son 31, n’est -ce pas monsieur R.
et on l’a quand même reconnu, oups !!).
A voir sur internet, les explications sur le pic du Vissou « le mont à l’envers » intéressant sur le site :
www.geologica-rando.com/actus-rando/le-pic-de-vissou-un-mont-a-lenversJessie J.
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