COMPTE-RENDU DE JESSIE J.
4 ème journée des journées botaniques.
Cette 4 ème journée botanique du 12 mai 2019 est proposée par Pascal Arnaud en 1 er lieu au Pas de
la Livre dans l’Aveyron.
Dès l’arrivée Pascal A. nous accueille, accompagné sans le vouloir, d’un vent violent.
C’est donc un groupe encapuchonné qui monte ou plutôt qui essaie de monter au sommet d’une
petite colline, avec ce vent soit on fait du surplace, soit on recule, soit on avance à reculons, soit on
avance en force, on a opté pour celle solution, on est courageux !!
Des fleurs il y en a, ce n’est pas simple avec Eole en furie de photographier, on fait ce qu’on peut, on
y arrive des fois quand même.
Pascal est assailli de questions et fini par dire : « avec vos capuchons, je ne sais plus à qui je parle ! »,
on le comprend.
On peut voir les fleurs de : Geum sylvaticum (Benoite des bois), Ophrys funera (Ophrys funèbre),
Viola tricolor (Pensée sauvage), Anacamptis morio (Orchis bouffon), Dactylorhiza sambucina (Orchis
sureau jaune), Teesdalia nudicaulis (Téesdalia à tige nue).
Puis on arrive près d’une grande mare où seules les grenouilles sont sans capuchon, on y herborise et
on y voit :
Ranunculus peltatus (Renoncule peltée) qui ont 2 feuilles différentes : les submergées découpées en
lanières capillaires et les flottantes élargies en rein profond, (3 lobes).
Ranunculus tricophylus (Renoncule à feuilles capillaires) toutes les feuilles découpées en lanières.
Pascal qui comprend notre difficulté à nous maintenir droit sous ce souffle à décorner les bœufs,
même les chenilles processionnaires ont été projetée au sol, propose d’aller plus « bas », c’est-à -dire
à la Grotte de Labeil, dans l’Hérault, là on sera à l’abri du vent.
On admire quand même ce paysage fait de prairies fleuries, de champs encadrés d’arbustes et
d’arbres pour la biodiversité, tous ces verts différents aux nuances harmonieuses et dans le lointain
on voit les montagnes qui forment « la ligne bleue » de l’horizon, c’est superbe.
Et c’est en file indienne que les automobiles et nous dedans, filons vers cet endroit.
Dès que l’on se soit extrait ou extraite de l’automobile, on goûte à cette quiétude, on n’entend plus
siffler le train euh ! non je m’égare, siffler le vent violent, on ne voit que des visages souriants, malgré
la fatigue et oui ! c’est le 4 ème jour.
Le temps est sec, le vent à cela de bon il chasse les nuages, et, c’est sous un ciel bleu et sous le soleil
que dès l’arrivée on herborise, l’endroit est charmant avec ces rochers, ces prés fleuris et ces
chemins de terre accueillants, on y voit les fleurs de :
Podospermun purpureum (Scorsonère pourpre), Helianthemum oeliandicum ( Hélianthème
blanchâtre), Helianthemum appenninum (Hélianthème des Appennins), Leucanthemum
graminifolium (Marguerite à feuilles de graminées), Ranunculus gramineus (Renoncule à feuilles de
graminées), Astragalus monspessulanus (Astragale de Montpellier), Neotinea ustulata (Orchis brûlé),
Hippocrepis comosa (Hippocrépide à toupet), Polygala vulgaris (Polygale vulgaire), Viola rupestris
(Violette des bois), Lathyrus oleraceus (Pisum sativum) (Pois), Aethonemia saxatilis (Aethonème des
rochers), Anthyllis vulneraria (Anthyllide à fleurs rouges), Crepis albida (Crépis blanchâtre), Arenaria
hispida ( Sabline hérissée), Saponaria ocymoides (Saponaire de Montpellier), entre -autre.
On se restaure dans un endroit bucolique entouré d’arbustes, d’arbres et de fleurs, bien à l’abri de la
bise légère et au soleil.
Après être repu, nous descendons le long de la route dont un côté est formé de grands rochers bien
colonisés par les fleurs, arbustes et arbres, toutes ces couleurs en font un tableau des plus
enchanteur, l’autre côté c’est un paysage très pittoresque avec les vallons verdoyants qui se
succèdent montrant entre eux un horizon lointain.
Puis on remonte aux voitures, le site de la Grotte de Labeil est très touristique et de nombreux
promeneurs s’y rencontrent, on les comprend.
C’est un endroit assez caractéristique et très nature.
Comme c’est le dernier jour certains s’en retournent chez eux avec souvent une longue route avant
d’arriver.
Les autres repartent en automobiles et en file indienne plus loin, à l’arrivée c‘est devant une grande
prairie clôturée que Pascal nous invite à passer sous les fils, on dirait des enfants qui font les 400
coups, Janine C. et sa caméra n’en perdent pas une miette, il faut les voir gambader dans l’herbe,
s’agenouiller ou carrément se mettre à plat ventre afin d’immortaliser une fleur, ce qui est le cas
pour :
Narcissus petica (Narcisse des poètes), Ophioglossum vugatum (Ophioglosse commun).
Ensuite C’est le retour au bercail, après 4 jour non -stop, on est un peu fatigué.
Merci à Pascal A. pour cette très belle et intéressante sortie.
Jessie J.
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